
Le Tombeau oublié et autres Histoires d'ossements et de meurtres
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Je ne manque jamais un livre de Douglas Preston, celui-ci est recueil d’articles, parus pour la plus part dans le New Yorker. L’auteur est journaliste avant d’être écrivain, il raconte d’ailleurs dans le premier article comment il a entrepris cette nouvelle activité avec son complice Lincoln Child, une collaboration qui allait s’avérer très fructueuse. Au début de sa carrière, il ne s’intéresse pas du tout à la fiction, il est rédacteur pour divers magazines scientifiques et pour le musée d’histoire naturelle de New York, qui servira de cadre à la première enquête de Pendergast (alors seulement personnage secondaire au côté de Vincent D’Agosta).
Ces articles traitent tous de faits divers ou de découvertes archéologiques, l’une des passions de l’auteur. Ses fans reconnaîtront très vite les anecdotes qui ont inspiré les aventures de Pendergast et de Nora Kelly. Ses romans sont toujours très bien documentés et l’on retrouve cette rigueur dans ces articles, tous très intéressants.
Le recueil se divise en plusieurs parties, le seul bémol, à mon avis, est cette répartition peu logique. Les articles sur les crimes sont mélangés avec ceux traitant de l’archéologie, ce qui provoque des répétitions, mais même mon auteur préféré ne peut pas être parfait.
Certains articles traitent de crimes, surtout en Italie, avec l’histoire du Monstre de Florence et celle d’Amanda, une jeune Américaine accusée à tort du meurtre de sa colocataire anglaise. Preston montre avec ces faits divers la dérive de la justice italienne et celle des réseaux sociaux où des sites anti-Amanda ont gravement nui à d’autres personnes.
La majorité des treize articles parlent de découvertes archéologiques. J’ai été parfois un peu perdue dans les détails techniques, surtout quant ils s’agit de paléontologie, mais tous ces articles sont passionnants, qu’il nous parle d’une cité abandonnée brusquement au Honduras, d’une découverte prometteuse en Egypte et surtout des ancêtres des Indiens. Le thème du peuplement et des migrations dans l’Amérique précolombienne est très présent et vraiment intéressant. J’ai aussi beaucoup aimé l’article qui traite de Hell Creek, où un archéologue a retrouvé un site directement impacté par la météorite qui a provoqué la plus grande extinction d’espèces (avant que l’homme moderne ne s’en charge, sûrement bien plus efficacement !).
La lecture de ces articles est plus exigeante que celle des romans, mais elle passionnera les fans de l’auteur, qui reconnaîtront la trame de plusieurs thrillers. Un grand merci à Netgalley et à L’Archipel pour ce livre très apprécié.
Je ne manque jamais un livre de Douglas Preston, celui-ci est recueil d’articles, parus pour la plus part dans le New Yorker. L’auteur est journaliste avant d’être écrivain, il raconte d’ailleurs dans le premier article comment il a entrepris cette nouvelle activité avec son complice Lincoln Child, une collaboration qui allait s’avérer très fructueuse. Au début de sa carrière, il ne s’intéresse pas du tout à la fiction, il est rédacteur pour divers magazines scientifiques et pour le musée d’histoire naturelle de New York, qui servira de cadre à la première enquête de Pendergast (alors seulement personnage secondaire au côté de Vincent D’Agosta).
Ces articles traitent tous de faits divers ou de découvertes archéologiques, l’une des passions de l’auteur. Ses fans reconnaîtront très vite les anecdotes qui ont inspiré les aventures de Pendergast et de Nora Kelly. Ses romans sont toujours très bien documentés et l’on retrouve cette rigueur dans ces articles, tous très intéressants.
Le recueil se divise en plusieurs parties, le seul bémol, à mon avis, est cette répartition peu logique. Les articles sur les crimes sont mélangés avec ceux traitant de l’archéologie, ce qui provoque des répétitions, mais même mon auteur préféré ne peut pas être parfait.
Certains articles traitent de crimes, surtout en Italie, avec l’histoire du Monstre de Florence et celle d’Amanda, une jeune Américaine accusée à tort du meurtre de sa colocataire anglaise. Preston montre avec ces faits divers la dérive de la justice italienne et celle des réseaux sociaux où des sites anti-Amanda ont gravement nui à d’autres personnes.
La majorité des treize articles parlent de découvertes archéologiques. J’ai été parfois un peu perdue dans les détails techniques, surtout quant ils s’agit de paléontologie, mais tous ces articles sont passionnants, qu’il nous parle d’une cité abandonnée brusquement au Honduras, d’une découverte prometteuse en Egypte et surtout des ancêtres des Indiens. Le thème du peuplement et des migrations dans l’Amérique précolombienne est très présent et vraiment intéressant. J’ai aussi beaucoup aimé l’article qui traite de Hell Creek, où un archéologue a retrouvé un site directement impacté par la météorite qui a provoqué la plus grande extinction d’espèces (avant que l’homme moderne ne s’en charge, sûrement bien plus efficacement !).
La lecture de ces articles est plus exigeante que celle des romans, mais elle passionnera les fans de l’auteur, qui reconnaîtront la trame de plusieurs thrillers. Un grand merci à Netgalley et à L’Archipel pour ce livre très apprécié.
Ce livre est composé de treize articles parus entre 1988 et 2021, écrits par Douglas Preston pour des journaux ou des magazines, entre autres, The New Yorker.
Je me suis souvent demandée où, avec son complice Lincoln Child, ils allaient chercher l’inspiration pour leurs romans très prenants, souvent écrits à partir de faits réels. Et bien avec cette lecture, je connais quelques-unes de leurs sources et je n’aurais pas cru en apprendre autant. D’abord cet écrivain ne se contente pas de rédiger des opus, il est également journaliste (au magazine Natural History) et a une excellente formation scientifique. Il fait preuve de ce que j’appellerai une « curiosité intelligente » avec une soif de connaissances importante.
Il a participé à des expéditions (il en a même fait seul, à cheval à la recherche de traces historiques ou préhistoriques) dans le monde entier. Pour relater certains faits, avant éventuellement de les étoffer pour en faire une histoire, il les a présentés dans la presse américaine. Pour « le tombeau oublié », il en reprend treize parmi les plus marquants et rajoute une partie « Prolongements » pour dire s’il y a eu une « suite » depuis leur parution. J’ai reconnu ce qui avait pu être le point de départ de certains titres que j’ai lus.
Ce qu’il a choisi est très intéressant, ce ne sont en rien des événements ordinaires. Certains sont troublants, d’autres carrément affolants (soupçons de cannibalisme) voire terrifiants tant il se met en danger (sur les traces d’un tueur en Italie). Il en fait une analyse fine, pointue. Il rencontre les protagonistes, il questionne, fouille, creuse, ne lâche rien, s’interroge…
« Je me suis alors posé la question : la vérité a-t-elle des vertus salvatrices lorsqu’on la regarde en face, ou bien aurais-je été mieux inspiré de ne jamais chercher à savoir ? »
Il se rend sur place pour mieux cerner ce qu’il découvre, il part et revient si besoin. Il fait, à chaque fois, une présentation « historique » de ce qu’il évoque, donnant son avis avec des arguments ciblés et précis, ne laissant rien au hasard. Quand le fait est violent, il essaie de comprendre comment des personnes peuvent « tomber dans le mal » et semer la terreur. Il parle aussi des musées où certains squelettes sont conservés, ce qui n’est pas une bonne chose pour les peuples auxquels ils appartiennent (car pour eux, leurs morts ne peuvent pas reposer en paix sans leurs rituels). Il en est de même pour quelques objets. Il explique alors comment les choses ont évolué, plutôt dans le bon sens, même s’il reste beaucoup à faire afin de respecter les croyances.
Il vérifie la crédibilité de ce qu’on lui transmet, de ce qu’on lui apprend. Il dissèque le rôle d’internet avec les rumeurs, les répercussions qui peuvent détruire une personne. Il en a été victime lorsque son intérêt pour une femme, Amanda, qu’il jugeait innocente, a été détourné. Tout a été déformé, instrumentalisé….
L’écriture est addictive, on a envie de savoir. Sebastian Danchin a encore fait une excellente traduction car on sent que le vocabulaire est choisi avec soin pour que la lecture soit fluide et plaisante.
Pour chacune des treize situations, il propose une ou plusieurs théories. Certaines fois, il y a une réponse, pour d’autres, tout peut encore être envisagé… Ce recueil fait le lien entre son travail de journaliste d’investigation et son activité d’écrivain et c’est une réussite.
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