Aquarium
  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 225 gr
  • ISBN-13 9782351786451
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers

Aquarium

3.95 / 5 (763 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d'une banlieue de Seattle. Afin d'échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l'école, elle court à l'aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme. La prose cristalline de David Vann nous apprend comment le désir d'amour et l'audace de la jeunesse peuvent guérir les blessures du passé. Aquarium est un pur moment de grâce offert par l'un des plus grands écrivains américains actuels.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 225 gr
  • ISBN-13 9782351786451
  • Editeur GALLMEISTER
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

David Vann est un écrivain américain dont le succès est venu de France après la publication en 2010 du magnifique et très noir « Sukkwan Island » qui a reçu, entre autres, le prix Médicis du meilleur roman étranger. « Aquarium » est selon ses dires son premier roman sans aucun personnage issu de sa famille, le premier aussi qui n’est pas une tragédie. L’idée du roman lui est venue d’une image : une petite fille et un vieil homme visitant un aquarium…

« Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme. »

Je me suis lancée dans ce roman, un peu curieuse, sans me méfier : la quatrième parle de conte de fée, il y a des dessins de poissons… Effectivement, pas d’arme à feu, pas de meurtre, mais quelle violence ! David Vann nous entraîne dans un récit d’une intensité extraordinaire. Son écriture est d’une telle justesse, d’une telle puissance qu’on ressort de cette lecture abasourdi.

Caitlin est la narratrice, vingt ans plus tard. David Vann nous plonge dans ses pensées, ses souvenirs, il écrit comme elle pense, faits et dialogues mêlés. Ce n’est vraiment pas gênant pour la lecture, au contraire, on est dans sa tête, on la comprend très vite.

Caitlin et Sheri sa mère sont seules, mais elles s’aiment. Sheri est tout pour Caitlin, ça l’angoisse parfois et l’intrigue : à l’école, elle est la seule à n’avoir aucune famille. Ses questions se heurtent à un mur, sa mère refuse d’évoquer son enfance ou sa famille mais sa seule présence suffit à Caitlin. Elles sont pauvres aussi et Sheri travaillant tard, Caitlin l’attend à l’aquarium. Le monde des poissons la fascine, la happe et lui permet d’échapper à ces heures de solitude. C’est un monde plus rassurant que le monde réel : « La vraie vie ressemblait davantage à l’océan, où n’importe quel prédateur pouvait surgir d’un instant à l’autre. » C’est avec le monde marin qu’on se trouve ici dans le « nature writing » sinon, tout se passe en ville, ici pas de grands espaces. Caitlin voit tout sous l’angle marin : Seattle est une étoile de mer, leur appartement, une grotte… En observant l’aquarium, les poissons, elle observe le monde et les hommes. C’est ainsi qu’elle entre en contact avec le vieil homme.

Cette rencontre fait remonter chez Sheri des souvenirs insupportables qu’elle voulait fuir à jamais et déclenche une tornade de rage et de violence. Elle pète complètement les plombs, oubliant son rôle de mère, l’âge de sa fille. La violence née de la souffrance est effroyable ! Le style de David Vann est simple mais efficace, c’est peu de dire qu’on assiste à des scènes abominables et il nous les fait ressentir presque physiquement.

Caitlin découvre des côtés plus que sombres chez les gens qu’elle aime et toutes ces horreurs vont la changer à jamais. C’est un personnage magnifique. A la manière butée des enfants, elle résiste, elle s’oppose, elle refuse de porter le fardeau de sa mère. Ainsi de façon brutale, en quelques jours elle vit la fin de son enfance et elle l’affronte avec une grande force.

Les autres personnages ne sont pas en reste, David Vann a ce grand talent de créer de beaux personnages, humains, qu’on comprend même quand ils se comportent de manière odieuse car on connaît leurs douleurs et certains vont loin: lâcheté, cruauté, violence…

David Vann écrit un roman initiatique à couper le souffle. Un roman d’une grande intensité sur la fin de l’enfance et sur le pardon aussi, dernière et difficile étape vers l’apaisement. Un roman universel.

Très beau et très fort!

Résumé

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme.

L’auteur

David Vann est un écrivain américain, né le 10/10/1966 en Alaska. Auteur de plusieurs livres, il vit en Californie où il enseigne à l’Université de San Francisco.

Les plus notables de ses écrits sont: » A Mile Down: The True Story of a Disastrous Career at Sea » (l’histoire du naufrage d’un

bateau construit par l’auteur) et un recueil de nouvelles, Legend of a Suicide (inspiré par le suicide de son père).

Il publie également dans les magazines: The Atlantic Monthly, Esquire, Outside Magazine, Men’s Journal et Writer’s Digest. Certains de ses textes sont appréciés pour leur approche nouvelle de la masculinité.

Sukkwan Island est son premier roman traduit en français, pour lequel il reçoit le prix Médicis étranger en novembre 2010, le prix des lecteurs de L’Express, le prix des Lecteurs de la Maison du Livre de Rodez et le prix du Marais en 2011.Suivront « Désolation », « Impurs », « Dernier jour sur terre » et « Goat Mountain ». Après avoir parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il travaille actuellement à la construction d’un catamaran avec lequel il s’apprête à effectuer un tour du monde à la voile en solitaire.

Mon avis

J’avais entendu parler de ce livre lors d’un comité de lecture, mais je n’avais pas été plus que cela attiré par lui…… Comme quoi.Caitlin et sa mère Sheri forment un duo uni, Sheri travaillant dur sur les docks pour offrir à sa fille le nécessaire, s’oubliant elle-même.Caitlin elle ne vit que pour le soir après l’école rejoindre l’Aquarium de la ville où elle a un abonnement et elle y passe ses soirées en attendant le retour de sa mère. Les poissons sont son univers, son plaisir, sa passion, d’ailleurs elle n’en mange jamais.La rencontre avec ce vieil homme va changer leurs existences à tous les 3.

Même si on devine très vite l’identité du personnage et là n’est pas le plus important à mon avis, ce qui fait le charme du récit c’est les différentes ambiances au fil des pages. On « flotte » dans une eau calme au début, puis on arrive dans des eaux tumultueuses, des rapides déchaînés d’une rare violence, on remue la vase du passé et l’on fait remonter des souvenirs enfouis et nauséabonds pour finir sur une plage calme baignée de vagues.

Surprenant mais quand on lit la biographie de l’auteur, on comprend mieux toutes les références au monde marin. Petite cerise supplémentaire, le texte est parsemé de poissons faisant référence aux espèces citées dans le texte (enfin c’est comme cela que je l’ai pris). C’est à la fois violent mais aussi très poétique, récit d’une femme qui s’est trouvée confronter à une réalité, à des responsabilités qu’elle n’a pas choisies. Leurs révélations à sa fille feront l’objet d’une transposition à la limite de la folie.

Douceur, folie, amour, haine……. si loin, si proche.


Quatrième de couverture

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident.


Mon avis


Plongez !


Cette fois-ci, chez David Vann, pas de grands espaces, juste une ville où sont installées une mère et sa fille. Des horaires très durs pour la maman, des levers tôt pour la petite qui le soir après la classe, va admirer les poissons. Elle se raconte des histoires, les observe, s’engloutit dans leur silence (pour mieux supporter le reste ?).


Une première partie où se décline le quotidien de ses deux femmes. La mère et son petit ami Steve, la fille et sa meilleur amie, Shalini. Tout pourrait rester ainsi … Un jour, une rencontre va désorganiser ce (fragile) équilibre et tout volera en éclats violemment, terriblement, douloureusement…. Comme un volcan qui aurait couvé longtemps avant de se mettre en éruption…


C’est un huis clos entre trois personnages féminins et deux masculins, les autres protagonistes sont à peine esquissés. Comme dans beaucoup de ses romans, l’auteur explore les non-dits familiaux, les relations tumultueuses et houleuses. La rage et la colère qui habitent ceux à qui ils donnent la parole puisent-elles leurs mots dans ce qu’il a vécu, ressenti ? Est-ce qu’à chacun de ses récits, il livre un peu de lui, comme un gigantesque puzzle ? « La rage, c’était ce qui l’avait maintenue à flots si longtemps. »


Ça et là, quelques poissons nous sont dévoilés sous forme d’un dessin, apportant une pause (d’ailleurs ne dit-on pas que mettre un bocal près d’un malade l’apaise ?) dans un roman qui monte en puissance au fil des pages. « Ils représentaient les possibles, une sorte de promesse. »

Ecrit dans un style plus direct, ce récit est moins « lourd » que les écrits habituels de l'auteur, l’atmosphère moins pesante puisque les dialogues sont plus « vivants». De ce fait, il n’est pas aussi noir ou bouleversant que d’autres titres. Toutefois, cela reste un bon roman qui se lit en apnée tellement il est prenant.

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d'une banlieue de Seattle. Afin d'échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l'école, elle court à l'aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontré un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lié toutes deux à cet homme.

La prose de David Vann est d'une précision et d'une beauté incroyable et son roman est bouleversant. Sombre et élégant, triste et violent. L'auteur nous plonge dans le cœur d'une enfant, qui envers et contre tout(s) croit en la possibilité du pardon. A la suite de cette adolescente on part bien loin dans la noirceur de l’âme humaine, dans l'impossible rédemption, dans l'amour aussi.

L'amour et ce qu'il peut devenir dans la souffrance et l'incompréhension, dans le rejet et l'indifférence. Ce que ce sentiment si beau, la quintessence de l'Homme, peut devenir lorsqu'il est bafoué et corrompu.

C'est aussi l'histoire et le poids d'un secret. La destruction psychologique engendrée par le non-dit et par ce que l'on préfère taire en souhaitant bien fort de l'oublier. Quand la haine se nourrit d'un impossible amour il ne reste que la frustration, la rancune et la douleur.

David Vann a construit un roman qui nous emmène aux confins de la folie, c'est d'une noirceur et d'une force difficile à supporter.

Les scènes ou la mère perd pied, détruit tout sur son passage, manipule son entourage, dégringole dans une violence extrême, sont des morceaux de littérature parfaitement glaçant.

On ressort de là avec l'impression d'être passé dans une turbine lancée à toute vitesse, complètement essoré. L'ambiance est oppressante. Pas beaucoup de place pour l'espoir dans cette histoire, même si la petite Caitlin a des forces à n'en plus savoir que faire et de l'amour à revendre.

La question au milieu de tout ce fatras est...peut-on pardonner l'impardonnable ? Y a-t-il de la place pour une seconde chance ?

Les ingrédients d'un drame sont là. La grande ville froide et sans âme est là également.

Dans cet aquarium il y a aussi un étonnant rendez-vous avec la beauté et l'étrangeté de la nature, avec ces poissons bizarres qui ne ressemblent même pas à des poissons mais qui donnent au roman une poésie fascinante.

Une fois de plus David Vann a signé une histoire féroce et belle. De celle qui vous laisse une marque dans la tête et dans le cœur.

Touché...coulé.


Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme.

David Vann est un auteur qui aime provoquer son lecteur. J’avais été submergée par Sukkwan Island il y a quelques années. Un roman terrifiant, dérangeant qui m’avais mise à terre. Avec Aquarium, David Vann explore une fois de plus les relations familiales tendues et difficiles où tout est possible, où tout peut imploser d’une minute à l’autre.

Caitlin vit avec sa mère, Sheri, à Seattle. Sheri travaille sur des chantiers. Levée à quatre heures du matin, Caitlin est déposée tous les jours devant l’école alors qu’il fait encore nuit, que tout le monde dort, qu’il neige et qu’il gèle. Son seul horizon d’attente est l’aquarium de la ville auquel elle se rend chaque jour après la classe. Là-bas, elle y fait la rencontre d’un homme âgé. Les deux personnages vont se lier d’amitié. Mais quel lien étrange les unis? Pourquoi ce vieil homme attend-il Caitlin chaque jour?

Si j’ai deviné, rien qu’en lisant la quatrième de couverture, ce qui allait unir Caitlin et le vieil homme, j’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur amenait les choses. Il y a d’abord des passages très beaux dans ce roman, des purs moments de poésie. La rencontre entre Caitlin et le vieil homme laisse place à d’intenses moments de réflexion sur la vie, sur la nature. Leur lien apparaît comme pur, désintéressé même si d’un œil extérieur cette relation peut paraître étrange, déplacée.

Il y a ensuite cet arrière-fond social. Caitlin est issu d’une famille monoparentale pauvre, isolée. Dans leur appartement, mère et fille ne font qu’un, soudées par la misère sociale et culturelle. Mais on sent que quelque chose cloche avec Sheri, cette mère dévouée qui parfois sombre dans la mélancolie ou dans la violence.

Et puis il y a l’explosion, le point de bascule et de non-retour. Tout devient violence dans le verbe, dans le geste. La mère devient monstrueuse pour son enfant. David Vann nous montre ici la fragilité extrême des êtres. L’adulte, qui en temps normal se doit d’être rassurant, équilibré, devient ici un être irresponsable, dégénéré. Comment se construire quand notre point de repère implose en vol? Comment devenir un adulte équilibré? Faisons-nous les mêmes erreurs que nos parents? Certains chapitres vous laissent à bout de souffle, à la fois terrifié et fasciné par cette mère cabossée, folle à lier.

Aquarium est sans conteste un roman choc, coup de poing qui met K.O son lecteur. D’une intensité rare, ce roman pousse le lecteur dans ses retranchements les plus intimes. 

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