Les enquêtes du commissaire Soneri
  • Date de parution 22/03/2018
  • Nombre de pages 308
  • Poids de l’article 379 gr
  • ISBN-13 9791095718390
  • Editeur AGULLO
  • Format 201 x 141 mm
  • Edition Grand format
Romans policiers Italie

Les enquêtes du commissaire Soneri Tome 3 Les ombres de Montelupo

3.93 / 5 (128 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Décidé à prendre des vacances, le commissaire Soneri retourne dans son village natal des Apennins. À son arrivée dans la vallée brumeuse, une atmosphère pesante et fébrile contrarie ses projets. Les Rodolfi père et fils, producteurs de charcuterie depuis des générations et maîtres des lieux, disparaissent tour à tour. Dans la montagne, des coups de fusil de chasse retentissent. Réapparition, meurtre, suicide : Soneri est embarqué dans une enquête où les rancœurs se règlent dans l’obscurité glacée des bois de Montelupo…Valerio Varesi, journaliste, est né à Turin en 1959. Le Fleuve des brumes et La Pension de la via Saffi, autres enquêtes du commissaire Soneri, sont disponibles en Points.« Un fantastique écrivain, dont la poésie, la finesse et la truculence tout italienne rivalisent avec un art de l’intrigue habilement emballée. »Le Figaro MagazineTraduit de l’italien par Sarah Amrani

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  • Date de parution 22/03/2018
  • Nombre de pages 308
  • Poids de l’article 379 gr
  • ISBN-13 9791095718390
  • Editeur AGULLO
  • Format 201 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Au risque de me répéter, en ce moment, j’adore les polars italiens. En trois romans Valerio Varesi est devenu un habitué, un auteur dont on attend avec impatience chaque nouvelle traduction consacrée à son commissaire Soneri. Le dernier chez nous ? Les ombres de Montelupo.


Cela devait être des vacances. Le commissaire Soneri a pris quelques jours, en novembre, pour retourner dans son village natal, arpenter les bois du Montelupo pour chercher des champignons, comme il le faisait avec son père. Mais dès son arrivée, au bar ou à l’auberge, à demi-mots, on lui fait comprendre que quelque chose ne va pas dans la famille Rodolfi.

Le père avait fait fortune après la guerre, dans la charcuterie. Il est d’ici, il parle le dialecte et marche dans les bois. Son entreprise fait plus ou moins vivre tout le village. Mais le fils … Le fils parle anglais, ne vient jamais, joue en bourse … Et surtout cela fait un moment qu’on ne le voit plus.

Jusqu’à ce qu’on découvre son cadavre, et que le père se suicide. La quiétude de Soneri, et la cueillette des champignons sont bien compromises et le tableau idyllique de son enfance va être mis à mal.

Dans un paysage imposant, étincelant dans la lumière froide de l’automne, ou caché par le brouillard, la cupidité, le mensonge, le secret et les rancœurs vont définitivement gâcher les vacances du commissaire, mais également le souvenir de son enfance, et le faire douter sur l’image qu’il gardait de son père.

Dans le village, l’arrivée massive de l’argent a fait voler en éclat une solidarité de façade, déjà bien mise à mal par les années de guerre, qui ont vu certains résister, et d’autres profiter. Voire faire les deux, histoire d’assurer ses arrières quoi qu’il arrive.

Paysage magnifiquement décrit, on se croit en balade avec Soneri dans ces bois, on débouche avec lui en plein ciel, on sent la neige qui arrive. Des personnages hors du commun, comme le père Rodolfi et son ennemi intime Le Maquisard, seul point fixe avec la montagne dans une société qui perd ses repères. Une intrigue savamment menée, qui nous perd dans les doutes et le brouillard avant que la lumière ne soit faite. Et une désolante mais ô combien réaliste peinture des dégâts causés par l’arrivée trop rapide d’une importante masse d’argent dans une communauté anciennement condamnée à la frugalité.

Et puis comme dit un personnage avec lequel je ne peux qu’être d’accord : « L’argent rend beau même ce qui est moche, bougonna l’aubergiste. Ça a toujours été de voyous, lança-t-il ensuite, plein de colère, sa voix brisée qui semblait masquer une plainte. Il faut bien l’être pour amasser autant d’argent, non ? »

Encore une très belle réussite de Valerio Varesi, pleine de nostalgie, de sensibilité et d’intelligence.

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