La prisonnière du Diable
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l’avis des lecteurs
J’ai vu que ce livre a de très bonnes critiques et c’est tant mieux, car je ne vais pas me joindre à ce choeur de louangeurs, ce roman me laisse une impression très mitigée.
Un ordre mystérieux qui a son siège en Egypte désigne des personnes à exécuter via une roue de pierre. Le message est censé venir de Dieu qui choisit une personne prisonnière du diable qu’il faut tuer pour sauver son âme. La roue vient de désigner une personne habitant l’arrière-pays niçois. Nous sommes en juin 1494 et une Egyptienne apporte le message désignant la victime à Hersande, la responsable d’un monastère dédié à la Vierge. Elle est bouleversée et ne peut croire que la personne nommée puisse être un suppôt de Satan, ce qui la met dans une grande crise personnelle.
Au village Myriam est sur le point d’avoir un troisième enfant, elle est veuve depuis trois mois et peine à payer son loyer au baron. Ce dernier lui donne une semaine pour régler sa dette avant de saisir sa maison. Benoît, le tailleur de pierres qui a remplacé son mari sur le chantier de l’église est amoureux d’elle, comme de nombreux autres villageois. Pascal était l’exécuteur de l’ordre et Myriam pense qu’il a été assassiné par la cible, elle décide de le venger avec l’aide de Benoît car elle croit savoir qui est l’agent de Satan au village. Un roman qui nous balade entre sorcellerie, meurtre, superstitions et secrets de famille.
Il y a deux aspects dans ce roman. Le côté historique et humain est intéressant. Il y a de très beaux portraits de maîtresses femmes, je ne connais pas assez la situation historique de cette région pour juger du réalisme de l’histoire. Ces femmes sont respectées et jouent un rôle important au village, j’ignore si on leur laissait autant de place à la fin du Moyen âge. Myriam et ses amies sont très attachantes, comme d’autres personnages. Le livre est par ailleurs très bien écrit, avec un style fluide, un vocabulaire très riche. Les chapitres ne sont pas très longs, ils nous permettent de suivre les différents protagonistes en direct. Il y a du suspense, plusieurs fausses pistes sur l’identité de la cible et beaucoup d’action. Ces aspects m’ont beaucoup plu.
Par contre je n’ai pas aimé du tout l’aspect fantastique du récit, mêlant sorcellerie et superstition, je ne dirais pas christianisme. on est dans une version purement païenne du christianisme, avec le diable et surtout la Madone omniprésente et adorée comme une divinité antique. Sans oublier un dieu barbare qui désignerait des personnes à faire exécuter par une société secrète, laquelle a été malencontreusement infiltrée par Satan. J’avoue que tout ce fatras mythologique m’a fortement déplu.
Donc un livre que j’ai en partie apprécié, en partie seulement. Comme je suis curieuse et que j’ai vue que Mireille Calmel a écrit plus de vingt romans, je ne manquerai pas d’en essayer un autre qui pourrait me plaire davantage s’il est plus historique et moins fantastique.
Un grand merci à Netgalley et aux Editions XO pour cette découverte.
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