Jack McEvoy
  • Date de parution 06/09/2017
  • Nombre de pages 768
  • Poids de l’article 370 gr
  • ISBN-13 9782253085867
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs États-Unis Psychopathe, Tueur en série Nouvelles technologies Depuis 1989

Jack McEvoy Tome 1 Le poète

4.16 / 5 (4299 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Culte !25e anniversaireLa spécialité de Jack McEvoy, c’est la mort. En tant que chroniqueur judiciaire au Rocky Mountain News, il y a été confronté plus d’une fois. Mais rien n’a pu le préparer au suicide de son frère jumeau. Inspecteur de police, déprimé et incapable de supporter le meurtre non résolu d’une jeune femme retrouvée coupée en deux, Sean s’est tiré une balle dans la bouche, comme le font souvent les policiers dépressifs. Un sujet dont Jack décide de s’emparer, en guise de dernierhommage à son frère.Mais en s’immisçant dans une base de données du FBI pour les besoins de son article, McEvoy découvre avec stupéfaction que beaucoup de policiers se sont suicidés dernièrement, et que le FBI mène l’enquête sur la mort de son frère. Il comprend alors que cette affaire est en passe de lui fournir le plus gros scoop de sa carrière.Il pressent aussi qu’il est devenu la prochaine cible du suspect, un assassin qui a, jusqu’à présent, toujours  réussi à tromper les plus fins limiers lancés à ses trousses…

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  • Date de parution 06/09/2017
  • Nombre de pages 768
  • Poids de l’article 370 gr
  • ISBN-13 9782253085867
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Jack, journaliste à Denver, ne peut croire au suicide de son frère Sean. Pour ses collègues, la thèse ne fait aucun doute, il était déprimé à la suite d’une enquête sur un meurtre qui n’aboutissait pas et ne supportait plus la pression de son métier. Il a laissé un étrange mot d’adieu qui se révèle être un vers de Poe. Jack se lance dans une enquête sur les suicides de policiers afin de persuader les collègues de Sean de rouvrir l’enquête, il finit même pas attirer l’attention du FBI. En même temps un homme se fait arrêter en Californie après avoir photographié des enfants sur un manège, mais la police locale le relâche rapidement faute de preuves. Le début se met en place lentement, nous suivons les deux enquêtes, un serial killer sévit depuis plusieurs années et s’en prend à des policiers à travers tous le pays, le FBI se doit d’intervenir.

Ce roman est réputé être le meilleur de l’auteur et effectivement il nous tient en haleine du début à la fin. Après un début assez lent, les rebondissements s’enchaînent, les fausses pistes, les tensions au sein de l’équipe du FBI, quelques relations et rivalités amoureuses se multiplient pour notre plus grand plaisir. Le FBI veut débarquer Jack de l’enquête mais il s’accroche.

Au final j’ai préféré L’épouvantail où Jack est plus mûr. Mais c’est sans doute parce que je les ai lus à la suite, il y a plus de dix ans entre les deux et l’écriture de l’auteur a évolué. L’intrigue est très bien ficelée, efficace et le scénario intéressant. Elle présente toutefois deux importants points faibles : la psychologie des personnages et le dénouement. Les personnages ont peu de profondeur, y compris les plus importants, ce qui les pousse à agir n’est pas détaillé ou trop peu. Jack est assez ambigu, il avait une relation en pointillé avec son jumeau, marquée par la culpabilité après un drame survenu dans leur enfance, mais là aussi cette relation aurait pu être mieux expliquée. Même s’il veut aussi prouver l’assassinat de Sean pour que sa belle-soeur soit indemnisée en conséquence, il ne perd jamais de vue le scoop et sa carrière de journaliste, ce que lui reprochera Gordon. Le dénouement arrive trop rapidement, sans que rien n’annonce qui est vraiment le Poète, un peu comme un cheveu sur la soupe et ce n’est pas très convaincant. On ne sait absolument rien de ses motivations et raisons de tuer, comme il arrive à s’échapper, il évite de s’expliquer. Rachel dit que ce genre de tueur « vient de la Lune », qu’il n’y a rien à comprendre, mais c’est un peu léger.

Le milieu de la presse est bien analysé, ses acteurs sont prêts à tout pour dénicher LE scoop et les trahisons y sont la norme, Jack en fera l’expérience, mais il reconnaît qu’il aurait fait pareil. Rappelons que l’auteur est un ancien chroniqueur judiciaire, comme son personnage, il sait donc de quoi il parle. C’est aussi très amusant de voir l’évolution technique depuis trente ans. Le FBI présente un appareil photo numérique (sûrement bien peu efficace à côté de nos téléphones) comme une nouveauté incroyable et haut de gamme. D’ailleurs à propos de téléphone, les agents du FBI doivent chercher des cabines pour appeler le bureau lors d’une planque, on peine à se souvenir de ce monde-là avec nos smartphones greffés à la main.

J’ai beaucoup apprécié ce roman, mais ce n’est pas le coup de coeur que j’en attendais après la lecture de L’épouvantail, sûrement parce que ce livre est considéré comme le roman parfait de l’auteur et que j’en attendais trop. Il ne me reste plus qu’à découvrir le dernier volet des aventures de Jack.

Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d’une affaire de meurtre abominable, son enquête n’avançait pas. Lorsqu’il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d’y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d’autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d’adieu composées d’extraits de poèmes d’Edgar Poe. Un effrayant tableau d’ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu’une enquête soit ouverte sur ces suicides en série.

Michael Connelly entraîne son lecteur dans une intrigue haletante d’un bout à l’autre. Son personnage, Jack McEvoy, est journaliste pour la rubrique criminelle d’un journal du Maine. La mort, il connaît. Il la côtoie tous les jours mais quand l’affaire concerne son frère jumeau Sean, rien n’est plus pareil.

Sean, policier, est retrouvé mort dans sa voiture. On pense à un suicide. Mais Jack n’en est pas sûr. Il enquête de son côté et démontre qu’il s’agit bien d’un crime. Jack met alors à jour une affaire d’une ampleur inédite: le meurtrier de son frère serait un tueur de flics. En faisant équipe avec le FBI, Jack va mettre les pieds dans un engrenage mortel.

Dès le début, l’auteur plonge son lecteur dans l’action. Le roman ne laisse aucun temps mort. Après la découverte du maquillage du meurtre de Sean en suicide, l’intrigue prend un tournant vraiment intéressant. Michael Connelly suit une enquête ultra classique mais ultra efficace. Quand Jack McEvoy fait équipe avec le FBI, le roman prend des airs d’Esprits criminels et de FBI: portés disparus.

C’est vraiment prenant d’un bout à l’autre. Publié en 1996, le romancier joue avec les débuts d’internet et de ses dérives. Il avait anticipé tout ce qu’Internet pouvait receler de sombre et de glauque. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j’ai adoré suivre Jack qui tâtonne, qui cherche un tueur bien tordu. L’ambiance sombre des villes américaines contribue à faire de ce roman une référence.

La fin m’aura peut-être un poil déçue car l’auteur conclut son roman par un twist que j’ai trouvé un peu trop grossier à mon goût.

« Le Poète » est un excellent roman policier qui tient toutes ses promesses.

 

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