Jack McEvoy Tome 2 L'épouvantail
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
" Dans la tête d'un tueur de 16 ans ", c'est l'article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance : sa hiérarchie veut le virer. Comprenant vite que le gamin est innocent, il s'acharne à le prouver. Ce n'est pas du goût de tout le monde. Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d'une force fantôme, en apparence immatérielle – et toute-puissante.
Mon avis
Personnellement, je classerai les livres de Michael Connelly en trois catégories : les excellents, les bons, les moyens.
Je mettrais « L’épouvantail » dans les « bons. Il n’est pas à lire en priorité mais il est à lire.
Pour qui a déjà côtoyé et apprécié l’auteur, ce ne sera pas un des meilleurs et une certaine habitude peut laisser entrevoir les événements. Mais il faut reconnaître que c’est bien écrit, bien enchaîné et qu’on se laisse emporter par l’histoire.
Les cent cinquante premières pages m’ont paru un peu longues mais après, j’ai trouvé que le rythme s’accélérait et qu’il devenait difficile de poser le livre.
Une des originalités de ce roman est sa construction.
On passe de parties en parties de McEvoy (journaliste) et son « enquête » à Carter et son domaine. On sait dès le début que Carter est le « méchant » mais ce qui est intéressant c’est de voir comment McEvoy va le découvrir et comment son amie Rachel interprète différents faits pour avoir des éléments pour avancer dans la recherche qu’ils font en commun.
Connelly a été journaliste et cela se ressent car l’ambiance du journal où travaille McEvoy est assez bien retranscrite notamment dans ce qu’on peut considérer comme les difficultés de la presse écrite.
Les médias et notamment la place et les dangers d’internet et de l’informatique en général sont bien décrits aussi puisque c’est le domaine de prédilection de Carter (même si certains « raccourcis » peuvent nous poser question). Carter est un hacker de haut vol qui nous rappelle qu’on n’est pas autant protégé qu’on le croit.
La deuxième originalité est qu’on sait qui est le "méchant" et que malgré tout, Connelly nous tient en haleine, le rythme est maintenu et on se demande comment McEvoy et son amie vont réussir à coincer Carter, qui est si habile à manipuler les données informatiques, à se jouer d'eux ….
Les références à des livres précédents ne gêneront en rien le nouveau lecteur.
Lorsqu’on retrouve McEvoy, le roman est écrit à la première personne, c’est McEvoy le narrateur qui fait un compte-rendu des différentes situations. Lorsqu’on retrouve Carter, c’est la troisième personne du singulier, le narrateur est extérieur.
Le style est agréable, rythmé, on ne s'ennuie pas, les dialogues ponctuent le récit, tout comme les réflexions personnelles de McEvoy. Il n'y a pas de longueur.
C'est donc un bon livre avec les bons ingrédients, tous très bien dosés .....
Je n’ai pas encore lu Le poète, mais je vais vite remédier à cette carence, en tout cas j’ai eu un gros coup de coeur pour ce roman et ses personnages principaux, Jack le journaliste et Rachel l’agent du FBI. J’ai aussi beaucoup aimé la lecture qu’en fait André Nerman, avec sa voix grave qui convient bien au côté sombre de cette intrigue. On ne s’ennuie pas durant les plus de douze heures que dure cet audio-book, on se sent parfaitement immergé dans l’ambiance.
Jack McEvoy se fait licencier du L.A Times, il est connu et bénéficie de ce fait de quinze jour de préavis pour former sa remplaçante, Angela, qui a surtout l’avantage de coûter beaucoup moins cher que lui. Il a signalé la semaine précédente l’arrestation d’un jeune de seize ans qui a tué et violé une jeune femme. Sa grand-mère lui téléphone pour affirmer l’innocence de son petit fils, qui n’est certes pas un saint, qui deale mais n’aurait jamais commis un crime si affreux, la police lui aurait extorqué des aveux dans des conditions douteuses. Jack flaire l’occasion de faire un coup d’éclat pour son dernier article, il va prouver l’innocence du jeune homme et révéler que d’autres meurtres semblables ont eu lieu dans les Etats voisins, annonçant la signature d’un tueur en série. Avec l’aide d’Angela, il enquête sur ces meurtres mais il est rapidement dépassé par un tueur particulièrement diabolique qui le prend en chasse à son tour, son identité est usurpée, ses comptes vidés et toute son électronique hors service. Puis Angela disparaît. Jack appelle Rachel à son secours et elle prend tous les risques pour lui venir en aide, ils continuent leur enquête en binôme.
Les rebondissements se succèdent et on ne s’ennuie guère, il n’y a aucune longueur dans ce pavé. Le tueur est un hacker qui sait supprimer ses traces, il choisit ses cibles en les traquant sur le net et Angela tombera dans le piège qu’il a mis en place. Le thème principal de l’intrigue est le monde des données et de leur sécurité. Certaines entreprises concentrent les informations de nombreuses sociétés et leur fiabilité est vitale pour leurs clients. Le thème a été développé a de multiples reprises, mais ce roman date de 2009 et ce sujet était assez nouveau à l’époque. On était moins conscient des risques informatiques à ce moment.
L’autre thématique est le déclin de la presse écrite, justement sous l’assaut des nouveaux médias. On assiste à une baisse général du niveau de l’information. Comme tout est disponible en ligne tout de suite, les lecteurs rechignent à payer pour des nouvelles de la veille. L’auteur, ancien journaliste, critique cette société de l’immédiateté où une nouvelle chasse l’autre et où les médias ne prennent plus la peine de former l’opinion. Et la situation est loin de s’être arrangée depuis !
En filigrane on peut lire la brutalité de l’économie américaine, un préavis de quinze jours semble un privilège après plus de quinze ans d’activité. On propose ensuite à Jack une prolongation de contrat de six mois avec un salaire inférieur et sans avantages sociaux, ce qu’il refusera. Le racisme et la précarité sont aussi dénoncés avec la situation du jeune dealer, noir, vivant dans une zone défavorisée et qui fait un coupable tout désigné pour le meurtre barbare d’une jeune femme blanche. Jack se voit comme un chevalier redresseur de tort.
J’ai beaucoup aimé ce roman et je le recommande chaleureusement. Merci à Audiolib et Netgalley pour leur confiance. J’enchaîne directement sur Le poète, qui serait encore mieux d’après les critiques.
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