Blizzard
  • Date de parution 06/01/2023
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 113 gr
  • ISBN-13 9782757894972
  • Editeur POINTS
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Huis-clos Réédition moins de 3 mois

Blizzard

3.97 / 5 (3917 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« Avec une maîtrise rare, un souffle pour le moins lyrique, Marie Vingtras nous donne une histoire forte, peuplée d’êtres solitaires, violents, en quête de rédemption. »Bruno Corty, ?Le Figaro Le blizzard fait rage en Alaska.Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n'aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l'enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s'engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.Marie Vingtras est née à Rennes en 1972. Blizzard est son premier roman.Prix des libraires 2022Prix Libr’à nous 2022

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  • Date de parution 06/01/2023
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 113 gr
  • ISBN-13 9782757894972
  • Editeur POINTS
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Le blizzard fait rage en Alaska.

Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.

Ma lecture

Bess a lâché la main de Thomas, un jeune enfant d’une dizaine d’années, le temps de renouer son lacet, et il a disparu dans le blizzard qui balaie cette région d’Alaska. Elle n’aurait jamais dû sortir par cette tempête, Bénédict l’avait mise en garde…. Ils vont être plusieurs à partir à sa recherche : le père de l’enfant, Benedict, Bess elle-même, Cole un voisin et ami. Freeman, un homme de couleur, Lui va rester à attendre avec son chien leurs retours. Tous les quatre vont prendre la parole à tour de rôle pour raconter non seulement la recherche mais également se raconter : qui il ou elle est, son passé, pourquoi il (elle) a choisi de vivre sur cette terre hostile car il faut avoir de bonnes raisons pour le faire, pour tenir, ses liens avec Thomas, l’enfant et même parfois ce qu’il (elle) a en tête.

C’est un roman qui se veut rapide et haletant, construit en courts chapitres alternant les voix, les points de vue. Alors comme le roman je vais vous faire court : encore un roman dont on a beaucoup parlé depuis sa sortie et qui vient de se voir décerner d’ailleurs Le prix des libraires 2022 et une fois de plus j’en ressors avec un avis mitigé. Une écriture agréable mais les changements rapides de narrateurs m’ont gênés. Une fois de plus j’avais à peine le temps de situer, de commencer à découvrir la personnalité qu’un autre s’adressait à moi (j’avoue que pendant les premières prises de parole, je revenais à la tête de chapitre pour remettre mon cerveau face à mon interlocuteur). Le procédé est ingénieux car il nous laisse désorienté (dans le brouillard euh….blizzard) avec des interrogations, des pistes qui ne demandent qu’à aboutir mais pas assez parfois pour s’attacher, identifier, ressentir.

J’ai trouvé les personnages et leurs passés assez stéréotypés voire prévisibles dans leurs blessures passées, leurs sentiments présents, j’ai pressenti assez vite les liens entre certains d’entre eux ou ce qu’il allait advenir d’eux. Le dosage des révélations, par petites touches est assez judicieux, chacun révélant sa face cachée (bien sûr) ou ce qu’il tient secret et la résolution de l’énigme n’arrivera que dans les dernières pages après une montée crescendo des aveux et des événements….

Un thriller : oui, peut-être mais pas un grand thriller, : tout a été trop vite, sans tension palpable, durable, installée et presque sans surprise, un dénouement efficace mais pas sensationnel. Je n’ai ressenti aucune angoisse, palpitation, c’était agréable mais sans plus et même si je ne lis que très peu ce genre de roman à tension, il ne fait partie de ceux qui me laisseront un souvenir impérissable car il se confondra vite à d’autres qui naviguent dans les mêmes eaux troubles et boueuses (voire glacées) des êtres marqués par une guerre, une famille, une couleur de peau.

Petite confidence : finalement il y a un personnage, l’absent, qui m’a accrochée, celui qui plane sur tout le récit, dont j’aurai voulu savoir plus, de connaître son devenir tellement j’aurai voulu avoir son point de vue, lui l’inapte à vivre sur cette terre rude, froide comme le sont ou sont devenus ceux qui y vivent…. Il pourrait être l’objet d’un autre livre…..

C’est un premier roman et en tant que tel c’est réussi. On passe un bon moment mais une fois de plus il a bénéficié d’une large publicité, de beaucoup d’échos élogieux (que je respecte et comprend), d’un passage remarqué à La Grande Librairie mais une fois de plus je suis à contre-courant : il est plaisant, distrayant, prometteur pour le futur en tant que premier roman, mais il m’a manqué de la profondeur, de l’originalité, une tension réelle, promise, que je n’ai pas ressentie (mais peut-être suis-je trop exigeante ou blindée de ce côté là).

J’ai aimé mais sans plus et je n’ai pas frissonné alors que je l’ai lu dans la chaleur de ce mois de Mai déréglé.

Je vous invite à aller consulter d’autres avis : D’autres vies que la mienneDomi c lireLe jardin de NatioraLettres d’Irlande et d’ailleurs,  Le blog de KrolAleslireLire et vousMélie et les livresLa bibliothèque de CélineAux bouquins garnisSin cityAu fil des livresPamolico, (j’espère n’avoir oublié personne parmi les blogueur(se)s avec lesquel(le)s j’échange régulièrement et qu’ils (elles) me pardonnent si c’est le cas) Les avis sont partagés et je vous invite à vous faire votre propre opinion (comme toujours)….

Vous avez dit blizzard?

Marie Vingtras a construit son premier roman sur un intenable suspense, la course d’une femme et d’une poignée d’habitants pour tenter de retrouver un enfant qui s’est perdu dans le blizzard.

Dès les premières lignes de ce dramatique suspense, on est happé par l’urgence qui va pousser une poignée de personnes à affronter un terrible blizzard. Car Bess, malgré le froid et le vent, et sortie avec le petit Thomas, l’enfant que lui a confié Benedict, sans doute l’homme le plus aguerri dans ce coin de l’Alaska. Mais aussi l’homme qui n’accepterait pas de voir Bess revenir seule de son intrépide sortie dans le ventre du diable. Mais pour l’heure, il va laisser sa colère froide au chaud pour affronter à son tour le blizzard en compagnie de son ami Cole. Car désormais chaque minute compte.

Marie Vingtras passe de l’un à l’autre des personnages en courts chapitres qui nous permettent de découvrir ce microcosme et les raisons qui les ont poussés à s’installer dans cet environnement, cette «terre de désolation qui suinte le malheur». On peut ainsi, au fil des monologues qui s’enchainent, reconstruire le puzzle. D’abord en apprenant ce que font ici les deux personnages dont nous n’avons pas encore parlé, Freeman qui après le Vietnam a sillonné toute l’Amérique dans son van pour atterrir là: «C’était surtout le seul Noir à la ronde et il paraissait aussi incongru que Bess, quand elle est arrivée avec sa mini-jupe en velours et ses santiags blanches». Et Clifford le taiseux misanthrope et violent. Ensuite en découvrant les failles de Bess et Benedict, l’origine de leur relation et de la présence de Thomas, le neveu de Benedict.

Et alors que le temps se gâte encore dans cette blancheur qu’on croit éternelle, c’est bien la noirceur des âmes qui émerge et va nous entraîner vers un final époustouflant où se mêlent les deux grands thèmes du roman, la culpabilité et la paternité.

Marie Vingtras, que l’on sent nourrie de littérature américaine, de nature writing, réussit avec Blizzard une entrée remarquée en littérature.

Comme les héros de Marie Vingtras, c’est dans la confusion que confère le manque de visibilité que le lecteur progresse d’abord dans "Blizzard". La narration à quatre voix alternantes, en nous immergeant dans l’immédiateté des pensées des personnages, est la raison de cet aspect d’emblée elliptique de l’intrigue. Mais peu importe, puisqu’elle crée aussi une dynamique qui rend le récit prenant, et sa dimension mystérieuse est plus intrigante que décourageante. Donc on avance, porté par le rythme et l’énergie qu’apporte cette pluralité au texte.

Il y a d’abord Bess, qui a commis l’impardonnable erreur de lâcher la main de l’enfant qu’elle avait entraîné dans le blizzard. Alors qu’elle tente de le retrouver, elle revient sur les circonstances de leur venue sur ces terres hostiles où leur présence est un non-sens. 

Benedict, qui constate leur disparition, part à leur recherche, plombé par la culpabilité de n’avoir pas su veiller sur l’enfant. Mais c’est chez lui une habitude : il a passé sa vie à arriver trop tard, une fois que le pire s’est produit. C’est un solitaire, un taiseux qui ne sait pas s’y prendre avec les émotions, que ce soit les siennes ou celles des autres, qui a longtemps vécu dans l’ombre d’un grand frère charismatique et audacieux.

Cole, à sa demande, l’accompagne. Il peste, il faut être fou pour sortir par un temps pareil, surtout pour retrouver une imbécile qui n’a pas plus de cervelle qu’un gamin de cinq ans. Ses vitupérations in petto, empreintes de racisme et de misogynie, exsudent une agressivité haineuse et perverse.

Freeman enfin, complète la polyphonie. C’est un homme aguerri mais fatigué, trop vieux pour que Benedict lui demande son aide. Il est le seul noir de ce coin glacial et reculé du monde qui ne compte ceci dit que cinq autres habitants, car y vivre suppose autant d'endurance que de renoncement. Sa présence aussi y est une aberration : il déteste le froid et l’hiver. Il est ici en une sorte d’exil punitif, contraint d’y tenir une promesse dont il a décidé qu’elle sera la dernière qu’il honorera.

Marie Vingtras installe ainsi un huis-clos en pleine nature qu’alimentent les pensées et les souvenirs de ses personnages. Chacun d’entre eux est seul dans cette immensité neigeuse et possiblement fatale, comme enfermé dans son passé et ses secrets. La complexité des liens qui les unissent s’ébauche peu à peu, nourrie de traumatismes, de culpabilité, parfois d’ignominie et de cruauté.

La mécanique narrative de "Blizzard" est implacable et parfaitement maîtrisée. L’auteure distille les éléments de l’intrigue avec une parcimonie savamment dosée, tenant le lecteur en haleine et admiratif de l’ouvrage qui prend progressivement forme sous ses yeux. Malheureusement, cette admiration a en ce qui me concerne été amoindrie par une accumulation de tragédies qui finit par nuire à la crédibilité de l’ensemble.


La tempête fait rage en Alaska, Bess est sortie avec le petit Thomas, dix ans. Elle a lâché sa main un instant pour refaire ses lacets et le garçon a disparu dans la blancheur environnante, Bess se met immédiatement à sa recherche. Benedict son ami et père du petit connaît les dangers de cette terre hostile, il appelle son ami Cole pour l’aider à retrouver au plus vite les disparus qui sont en danger de mort. De son côté, Freeman, un vétéran du Vietnam et ancien policier venu passer sa retraite dans ce hameau perdu se prépare à affronter la tempête dans sa maison.

Dans ce roman choral construit comme un thriller américain, avec des chapitres courts et un suspens croissant, nous suivons chaque personnage à tour de rôle. Ils ne vivent pas au bout du monde par hasard et ils révèlent leurs secrets peu à peu pour un final éblouissant. On est complètement immergé dans ce récit et on partage les angoisses des protagonistes, qui ont tous un lourd passé. Benedict en veut à son frère Thomas d’avoir quitté l’Alaska, ils se sont peu à peu éloignés à l’adolescence jusqu’à finalement ne plus se comprendre. Leurs parents lui ont demandé de partir à sa recherche, il a parcouru tout le pays mais est toujours arrivé trop tard. Il le considère comme un lâche qui s’est défilé de toutes ses responsabilités.

Les protagonistes sont pris dans l’urgence de retrouver Bess et le petit, c’est un huis clos dans lequel ils vont surtout se retrouver eux-mêmes au fur et à mesure que leurs secrets se dévoilent. Le suspens monte tout au long de ce beau roman choral. Confrontés à l’hostilité de la nature, les personnages vont révéler leurs sombres vérités et les fautes cachées qui les ont poussés à venir habiter cet endroit perdu au bout du monde. La thématique principale du livre est la culpabilité et la difficulté d’être père. La tempête de neige est évidemment une métaphore de la vie intérieure des héros. Les morts et les disparus ont une grande place dans l’intrigue, car Benedict a la nostalgie de son enfance heureuse quand la scierie était en activité et que le village comptait de nombreux habitants. Les différents personnages sont très travaillés et réalistes, ils ont une grande profondeur.

Ce premier roman est coup de maître, il m’a tenue en haleine de la première ligne à la dernière. Je l’ai lu en audio avec quatre lecteurs différents pour les quatre personnages principaux. J’aime beaucoup ce procédé qui permet une écoute encore plus immersive. J’ai tout aimé dans ce roman qui est un grand coup de coeur.

Le blizzard fait rage en Alaska. Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.

Alors que le blizzard fait rage, en Alaska, un petit garçon lâche la main de Bess puis disparaît dans la tempête. Son père, Bess et deux voisins sont appelés à la rescousse pour retrouver l’enfant. Tour à tour, ils font entendre leur voix et leurs secrets…

Blizzard est un roman court, un presque huis-clos, qui se déroule sur quelques heures, au cœur d’une tempête. Chaque chapitre alterne les points de vue des personnages, nous laissant entrevoir leur passé et leurs secrets.

Marie Vingtras possède l’art de resserrer l’intrigue sur un moment clé – la disparition d’un enfant – tout en apportant une dose importante de tension. Au fur et à mesure, on en apprend beaucoup plus sur chaque protagoniste: le père de l’enfant d’abord mais aussi Bess, qui joue le rôle de la nounou, et enfin les deux voisins. Car dans cette contrée hostile, il est important de pouvoir compter les uns sur les autres mais savons-nous toujours bien à qui nous avons à faire?

J’ai été plongée dans un récit haletant tout au long de ce petit roman d’une noirceur implacable. Marie Vingtras m’a surprise plus d’une fois avec ses personnages mystérieux. La fin du roman est magistrale!

« Blizzard » est un petit bijou à la construction impeccable.

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