L'Heure bleue

Tout d’abord un grand merci à Babélio et aux Editions Sonatine pour ce thriller reçu lors d’une MC privilégiée. Un os humain est repéré dans une sculpture par un médecin légiste qui visite une exposition d’art moderne, Becker, l’expert responsable de la collection est alerté. Comme sa fondation est en bisbille avec l’exécutrice testamentaire et amie de Vanessa Chapman à propos de l’héritage contesté de l’artiste, il décide de se rendre sur l’ile d’Eris pour enquêter. Il est passionné par l’oeuvre de cette femme, alors que son patron y voit surtout le côté financier. Becker a épousé l’ancienne fiancée de son chef et les relations sont compliquées. Sur l’ile il fera la connaissance de Grace Haswell, amie et exécutrice testamentaire de Vanessa, elle rechigne à fournir la totalité de ses oeuvres et écrits à la fondation. Rapidement Becker se trouve pris dans un conflit de loyauté entre son patron et l’amie de Vanessa qu’il comprend, mais dont il sent très vite qu’elle ne joue pas franc jeu. Le mari de Vanessa a disparu mystérieusement vingt ans auparavant, l’os incriminé lui appartient-il ?

Ce thriller est plutôt un roman d’ambiance, il ne se passe pas grand chose, peu de rebondissement et la vie privée des personnages occupe pratiquement tout le roman. Il est entrecoupé d’extraits du journal de Vanessa où on découvre peu à peu une artiste qui se bat pour sa liberté et sa créativité. Les personnages et leurs failles se révèlent lentement. Grace et Vanessa avaient une relation toxique et l’histoire n’est visiblement pas finie. Cette amitié malsaine est explorée en détail et c’est finalement le coeur du roman.

L’autre personnage principal est l’ile, ou plutôt une presque ile accessible seulement à marée basse, couverte de forêt, avec des falaises dangereuses, à l’image de son habitante, bien loin en réalité de ce qu’elle paraît être. J’ai beaucoup aimé cette ambiance et ces paysages qui me faisaient penser par moment à un roman de Stephen King. Par contre j’ai beaucoup moins aimé la place beaucoup trop importante accordée aux relations entre Becker, sa femme et son patron, on comprend vite ce qui se passe et ce n’est pas bien passionnant.

Grace est un personnage intéressant, la lumière autour d’elle s’assombrit au fil des pages et la relation perverse entre les deux femmes est explorée en détail, faite d’attirance et de rejet. Les hommes sont violents et les femmes abusées le sont aussi mais de manière différente. Ces aspects sont vraiment bien traités et donnent de la profondeur aux personnages.

Il ne se passe pratiquement rien jusqu’à la moitié du roman, à part la découverte de l’os, dont l’origine humaine est niée tout d’abord et attribuée à un cerf, voire à un corps enterré sur l’ile depuis deux siècles, vu qu’elle a servi de cimetière au village voisin. Je n’ai pas apprécié ce début très lent, consacré surtout à la vie privée de Becker. J’ai aimé ce roman, mais il sera vite oublié, j’ai préféré Celle qui brûle.

Tout d’abord un grand merci à Babélio et aux Editions Sonatine pour ce thriller reçu lors d’une MC privilégiée. Un os humain est repéré dans une sculpture par un médecin légiste qui visite une exposition d’art moderne, Becker, l’expert responsable de la collection est alerté. Comme sa fondation est en bisbille avec l’exécutrice testamentaire et amie de Vanessa Chapman à propos de l’héritage contesté de l’artiste, il décide de se rendre sur l’ile d’Eris pour enquêter. Il est passionné par l’oeuvre de cette femme, alors que son patron y voit surtout le côté financier. Becker a épousé l’ancienne fiancée de son chef et les relations sont compliquées. Sur l’ile il fera la connaissance de Grace Haswell, amie et exécutrice testamentaire de Vanessa, elle rechigne à fournir la totalité de ses oeuvres et écrits à la fondation. Rapidement Becker se trouve pris dans un conflit de loyauté entre son patron et l’amie de Vanessa qu’il comprend, mais dont il sent très vite qu’elle ne joue pas franc jeu. Le mari de Vanessa a disparu mystérieusement vingt ans auparavant, l’os incriminé lui appartient-il ?

Ce thriller est plutôt un roman d’ambiance, il ne se passe pas grand chose, peu de rebondissement et la vie privée des personnages occupe pratiquement tout le roman. Il est entrecoupé d’extraits du journal de Vanessa où on découvre peu à peu une artiste qui se bat pour sa liberté et sa créativité. Les personnages et leurs failles se révèlent lentement. Grace et Vanessa avaient une relation toxique et l’histoire n’est visiblement pas finie. Cette amitié malsaine est explorée en détail et c’est finalement le coeur du roman.

L’autre personnage principal est l’ile, ou plutôt une presque ile accessible seulement à marée basse, couverte de forêt, avec des falaises dangereuses, à l’image de son habitante, bien loin en réalité de ce qu’elle paraît être. J’ai beaucoup aimé cette ambiance et ces paysages qui me faisaient penser par moment à un roman de Stephen King. Par contre j’ai beaucoup moins aimé la place beaucoup trop importante accordée aux relations entre Becker, sa femme et son patron, on comprend vite ce qui se passe et ce n’est pas bien passionnant.

Grace est un personnage intéressant, la lumière autour d’elle s’assombrit au fil des pages et la relation perverse entre les deux femmes est explorée en détail, faite d’attirance et de rejet. Les hommes sont violents et les femmes abusées le sont aussi mais de manière différente. Ces aspects sont vraiment bien traités et donnent de la profondeur aux personnages.

Il ne se passe pratiquement rien jusqu’à la moitié du roman, à part la découverte de l’os, dont l’origine humaine est niée tout d’abord et attribuée à un cerf, voire à un corps enterré sur l’ile depuis deux siècles, vu qu’elle a servi de cimetière au village voisin. Je n’ai pas apprécié ce début très lent, consacré surtout à la vie privée de Becker. J’ai aimé ce roman, mais il sera vite oublié, j’ai préféré Celle qui brûle.