Les Strip-teaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques
  • Date de parution 28/08/2024
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9791034909537
  • Editeur LEVI
  • Format 210 x 143 mm
  • Edition Grand format
Anglo-Saxon Romans étrangers Moins de 6 mois

Les Strip-teaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques

3.76 / 5 (206 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Mille dollars de l’heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d’office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre, un soir par semaine, au service des filles d’un gentlemen’s club et de passer la nuit dans le motel d’en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c’est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques.

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  • Date de parution 28/08/2024
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9791034909537
  • Editeur LEVI
  • Format 210 x 143 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

L’offre était trop alléchante pour être honnête

Gagner 1000 dollars par semaine pour prodiguer des conseils juridiques à ses stripteaseuses, voilà l’offre faite à un avocat de l’aide juridictionnelle et le point de départ d’un roman qui dézingue le système judicaire américain. Iain Levison y est au meilleur de sa forme !

Justin Sykes est avocat. Il est commis d’office pour des affaires plutôt banales, car il est employé à l’aide juridictionnelle à Philadelphie. On apprendra plus tard pourquoi il s’est résigné à accepter ce poste, après avoir travaillé pour chez Gibson Foods, une grande entreprise de Caroline du Nord où il bénéficiait d’un salaire confortable

Croulant sous les dossiers, il fait de son mieux pour réduire les peines ou faire acquitter ses clients. Une sorte de sacerdoce. « Voilà comment je gagne ma vie. Je défends des gars qui s’exhibent devant des enfants, qui cambriolent des magasins de spiritueux et je les aide à naviguer dans le système judiciaire pour qu’ils retrouvent la liberté aussi vite que possible. Vous ne voyez peut-être rien d’héroïque là-dedans. Et vous avez sans doute raison. Les flics ne m’apprécient guère et je suis payé une misère. Mais mes clients croulent sous le poids considérable de la justice, et du capitalisme, et du monde qui les accable autant qu’il le peut, et quelqu’un, quelque part, se doit de soulager leur fardeau. »

Alors le jour où Marcus, le propriétaire d’un club de striptease et d’un motel, lui propose 1000 dollars par semaine pour donner des conseils juridiques à ses danseuses et dormir dans son motel, il accepte. N’étant pas né de la dernière pluie, il se dit bien qu’il y a anguille sous roche, mais ne voit pas ce qui peut être répréhensible dans cette mission. Les premiers rendez-vous confirment ce sentiment. Il est approché pour une histoire de divorce et pour du racolage, une accusation qu’il va réussir à faire requalifier et ainsi minimiser la sanction. Car Justin est un homme d’expérience. Il connaît bien les rouages de la justice, sait comment amadouer les juges et a compris qu’en y mettant les moyens, on peut réussir à contourner le système. « Je ne dis pas que le système est raciste, mais qu’il vaut mieux être riche et noir que pauvre et blanc. Le système aime plus l’argent qu’il ne hait les noirs, ce qui est certainement ce que je peux dire de mieux à ce sujet. » Il sait aussi que dans un État fédéral la législation varie ou qu’un procureur qui veut faire carrière doit se montrer particulièrement sévère, quitte à proposer des peines totalement hors rapport avec le délit pour lequel l’accusé est poursuivi. N’oublions pas non plus qu’aux États-Unis toute peine peut se négocier…

Mais revenons à sa curieuse mission. C’est durant ses nuits au Motel qu’il va se rendre compte qu’il n’est pas seul à bénéficier des largesses de Marcus. L’homme qu’il croise au club se retrouve aussi au motel. De même qu’une femme qui joue les discrètes. Plus bizarre encore, au lieu de retrouver l’enveloppe promise dans sa boîte à gants en reprenant sa voiture, il est suivi sur la route qui le ramène en ville et trouve les mille dollars après s’être garé dans son parking. Et le siège passager semble avoir été changé… autant d’indices qui vont le mettre sur la piste d’une toute autre mission.

Avec beaucoup d’humour, Iain Levison dézingue un système judiciaire à bout de souffle et son vrai-faux polar est un petit bijou. Si l’on rit, c’est surtout d’un rire jaune en découvrant les juges corrompus, les flics menteurs, les procureurs prêts à tout pour un poste plus prestigieux. Sans oublie les vraies crapules qui utilisent ce système à leur avantage. Si on se laisse une fois de plus prendre par cette comédie noire, c’est par la magie d’une écriture directe qui décrit avec précision les situations. On le suit comme on suivrait une série à suspense et on comprend pourquoi les réalisateurs s’emparent de ses romans pour les porter sur grand écran. Après Arrêtez-moi làUn petit boulot et Une canaille et demie, un nouveau projet est en cours de finalisation. -et assurément, ces stripteaseuses ont le même potentiel.

Quatrième de couverture

Mille dollars de l’heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d’office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre, un soir par semaine, au service des filles d’un gentlemen’s club et de passer la nuit dans le motel d’en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c’est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques.

Mon avis

Jubilatoire !

C’est avec impatience que j’attends chaque nouveau titre de Iain Levison. Il m’emporte à chaque fois et il se renouvelle tout le temps. Il met en scène des personnes ordinaires, avec un quotidien calme, et qui se retrouvent face à des situations déstabilisantes, voire troublantes mais a priori pas dangereuses. Pourtant les faits prouvent plus ou moins rapidement le contraire : l’équilibre de leur vie n’est plus le même et il arrive même que le danger rode….

Dans ce dernier roman, on fait connaissance avec Justin Sykes, un avocat commis d’office qui gère une cinquantaine d’affaire de front. Afin de gagner du temps et de ne pas se retrouver obligé d’aller jusqu’au procès, il négocie les peines avec le procureur. Le plus souvent ils tombent d’accord. Mais, dernièrement, ça se complique pour un homme dont le délit ne mérite pas les six ans de prison envisagés par le procureur. Justin s’interroge. Ça sent « la magouille », comme si le but était de « faire un exemple » mais pourquoi ? L’enjeu serait-il politique ?  Tout cela le lasse, ses journées manquent de fantaisie.

Aussi, lorsqu’on lui propose, pour mille dollars, de donner une heure par semaine de son temps pour dispenser des conseils à des jeunes femmes employées dans un club de striptease, il dit oui. Même s’il y a une clause un peu surprenante : passer la nuit dans le motel d’en face… Une fois réfléchi, Justin cède, ce n’est pas si compliqué et les soirées au calme lui permettront d’avancer ses dossiers. Il n’est pas sans remarquer quelques petites bizarreries …  Les mille dollars ne le rendent pas amnésique mais ça aide bien à ne pas s’appesantir sur les étrangetés, au demeurant, non dérangeantes.

Les stripteaseuses sont assez attachantes quand elles viennent lui expliquer leurs petites et grosses galères. Et lui, Justin, il essaie de faire de son mieux. Parfois maladroit, parfois méfiant, il pense quand même plus aux autres qu’à lui.

Je suis totalement fan du style « l’air de rien » de l’auteur. Il veut donner l’impression d’être détaché, de raconter une histoire pas forcément digne d’intérêt, comme vu de loin ou d’en haut alors que c’est tout le contraire, chaque détail est pensé. De plus, il « égratigne » le système judiciaire des Etats-Unis (cinquante états, cinquante façons de gérer la justice) et justifie son propos.

« Ce ne sont pas vos actes qui caractérisent le crime, mais l’endroit où vous vous trouvez. »

Suivant la berge du fleuve où vous fumez du cannabis, vous vous retrouvez en tort ou pas…. Il explique que les jugements sont posés en fonction des fautes et des personnes mais que ce n’est pas toujours adapté et réfléchi.  Il y a pas mal d’informations sur la justice en Amérique et c’est très intéressant d’en comprendre le fonctionnement, les rouages.

« Il sait qu’il est quasiment impossible qu’on gagne, qu’il est un kamikaze fonçant droit sur le navire de guerre du système judiciaire. »

J'ai beaucoup aimé le mélange politique/justice/malfrats et la façon dont les fils sont reliés sans qu’on le voie forcément arriver.

C’est avec une ironie de bon aloi, un humour décalé (parfois on rit jaune) que Iain Levison nous captive, nous scotche aux pages. Car son récit est addictif, il faut le dire. Un excellent remède contre la morosité !

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