Le vieux qui lisait des romans d'amour
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Ce livre était dans ma pal depuis bien longtemps et ne m’a jamais attirée. Dans le cadre d’un challenge, je devais lire cette semaine deux livres de moins de cent cinquante pages, je n’aime pas spécialement les petits livres et ma pal est pauvre en la matière. J’avais choisi un polar, mais j’ai vu qu’il y avait erreur sur la pagination et qu’il dépassait ce qui était fixé, je me suis donc rabattue par défaut sur ce roman si connu de Luis Sepulveda. Je ne l’ai pas apprécié et je me demande comment il a pu avoir un tel succès, on va dire que c’est une lecture obligée pour valider ma case de la semaine.
Antonio José Bolivar vit dans un village au bord de l’Amazone, en Equateur depuis plus de cinquante ans. Il est venu avec sa femme au nom improbable comme colon dans sa jeunesse, fuyant la misère de la Cordillère. Le gouvernement promettait aux candidats une vaste terre. Malheureusement elle n’est pas cultivable, son épouse meurt de la malaria rapidement et notre héros se lie avec les indiens Shuars, il vit dans la forêt comme eux, même s’il n’est pas des leurs. Après quarante ans de cette vie et suite à un drame, ses amis le chassent de la forêt, il retourne s’installer au village où il vit en marge des autres habitants. Un jour on retrouve le cadavre mutilé d’un braconnier-chercheur d’or, il a été tué par la femelle jaguar dont il a abattu la portée. L’animal devenu furieux veut se venger sur tous les hommes du voisinage, le maire monte une expédition dont Antonio prendra la tête pour traquer le fauve.
Il y a de nombreux retours en arrière et des digressions, j’ai eu beaucoup de peine à entrer dans ce récit pourtant court, je me suis endormie dessus à plusieurs reprises. Le passage où les chasseurs écoutent Antonio lire un de ses romans qui se passe à Venise est très drôle, personne ne connaît Venise et ils ne peuvent imaginer cette ville dans laquelle on se déplace en bateau. La naïveté des personnages est vraiment amusante, même le maire n’arrive pas à rompre le charme.
Ce qui m’a frappé dans ce livre c’est le côté hostile de la nature, il faut la respecter et la préserver, mais on n’est pas dans un monde rousseauiste. La nature est animée de sentiments haineux envers les hommes et leur civilisation. Il y a une guerre entre ceux qui la détruisent au nom du progrès, et on sait que la déforestation s’aggrave d’années en années, et les forces naturelles qui se liguent contre les hommes. Sepulveda insiste sur la cruauté de cette terre de désillusions, les animaux sont animés par la haine, en particulier les serpents et le jaguar devenu furieux. On n’est pas dans une vision positive ou innocente de la nature, elle n’est pas faite pour l’homme. Les indiens et les animaux doivent s’enfoncer toujours plus profondément pour fuir la civilisation des Blancs qui ne pensent qu’au profit. La vie humaine a aussi assez peu de valeur dans ces contrées, les chercheurs d’or s’entretuent, abattent les Indiens et ceux-ci ne se gênent pas pour riposter. On est dans un univers impitoyable où règne la loi du plus fort.
Une lecture plutôt décevante, je ne comprends pas l’immense succès de ce livre, même si l’écologie est un sujet à la mode. La couverture m’interpelle aussi. Je l’ai souvent vue avec un tableau du Douanier Rousseau, mais l’univers de ce peintre est plein de douceur et de naïveté, bien loin de la vision tourmentée de ce roman.
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