Cycle de la Tour de Garde : Capitale du sud Tome 1 Le sang de la cité
Résumé éditeur
livré en 5 jours
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l’avis des lecteurs
J’avoue que je n’étais pas super motivée pour ce livre au départ. Mais je l’ai vu à la médiathèque et je me suis dit que c’était un peu ça le but des bibliothèques : pouvoir lire des livres qu’on n’aurait pas acheté. Sur un coup de tête je l’ai pris.
Ce livre fait parti d’un ensemble, La tour de garde, composé de deux trilogies écrites par deux auteurs différents. Celle ci sur la capitale du sud écrit par Guillaume Chamanadjian et une autre, centrée sur la capitale du nord, écrite par Claire Duvivier.
Alors, je suis sortie avec un avis en demi teinte pour ce livre, même si je ne regrette pas de l’avoir lu.
Parce qu’autant j’ai bien aimé l’ambiance générale, le ton, le background, le fait que ça soit de la fantasy « tranquille », ce qui représente 90% du livre. Autant je suis bien moins positive sur le final. Il se passe des événements que j’ai trouvé totalement illogiques avec ma vision de certains personnages et c’est dommage parce que c’est de la que découle tout le gros truc final. En gros ça faisait vraiment bancal.
Alors de quoi ça parle.
La Cité est une mégalopole tellement immense qu’elle est divisée en plusieurs duchés rivaux.
Tout le livre se déroule dans la Cité, ce qui en fait limite un huis clos. A aucun moment on ne sait jamais ce qui se passe dehors ou si la vie est différente.
Nous suivons Nox. Celui ci était un enfant sauvage qu’on a retrouvé avec sa sœur dans les entrailles -soit disant maudits et remplis de monstres- de la cité lors d’une guerre entre deux Duchés.
Nox et sa sœur ont été élevés un peu comme si ils étaient les bâtard du Duc. Ils sont dans la sphère de la noblesse mais sans en faire vraiment parti. Et si la sœur de Nox se complaît du coté de la noblesse, Nox de son coté préfère le peuple et la vie de la Cité.
Il « s’échappe » en devenant coursier pour une épicerie réputée. Il connait donc une grande partie de la ville comme sa poche, les raccourcis, il passe souvent par les toits pour aller plus vite et dépasser les rues trop peuplées par exemple.
Mieux que ça il est connu pour tous, et énormément apprécié.
Mais le Duc a besoin de Nox, de sa connaissance des rues, des plans, des secrets de la Cité.
En effet il voudrait construire un canal pour pouvoir utiliser la rivière de la ville comme lieu de transport sécurisé pour les marchandises entre le nord lointain de la Cité et le sud (où ils sont).
Mais ce canal devra aussi traverser d’autres Duchés donc il va devoir obtenir leur aval aussi, et il va devoir se méfier de plusieurs autres Ducs qui vont se trouver lésés dans l’affaire. En effet les marchandises passant par le canal, elles éviteront dont leur zone ou ils avaient mis des frais de douane. Ils ont donc gros à perdre dans sa construction …
C’est ainsi que Nox va petit à petit se retrouver au milieu de toutes les magouilles autour de ce projet.
L’ensemble était vraiment centré sur la Cité. Se qui se passe dans ses rues, la vie de son peuple. On y voit autant celui ci (voir plus) que la noblesse et sa façon de diriger les choses. Ça change un peu de la fantasy habituelle qui se concentre en général sur un seul des points.
Nox est vraiment une éponge quand il s’agit de celle ci. Il en connait tout petits secrets cachés, tout les personnages clés. Il se plait dans ses rues, dans sa foule.
J’ai déjà lu quelque part des gens comparer ce livre à l’Assassin royal. Et je suis tout à fait d’accord avec ces comparaison. Du moins on parle ici du début de l’assassin royal, quand Fitz est encore un enfant/adolescent. Ils ont le même rapport avec la noblesse, et on est sur le même rythme de récit, même si le personnage principal est bien différent.
Au niveau de l’ambiance de la Cité on est sur une ville du Sud. On parle de vin, d’olivier, et les bâtiments font très provençaux visuellement parlant.
De ce fait je ferais un autre parallèle qui parlera surement moins aux amateurs de fantasy en français vu que la série en question n’a pas été traduite : pour moi ça m’a aussi bien fait penser à The Queen’s Thief de Megan Whalen Turner.
Etant donné que j’avais aussi fait le parallèle entre The Queen’s Thief et l’Assassin royal au niveau du rythme et de l’écriture, du coup pour le reste aussi on est sur le même type de fantasy.
Et du fait que l’ambiance générale est vraiment très présente et que le personnage est moins victime que Fitz, du coup pour moi ça ressemble même plus à The Queen’s Thief qu’a l’Assassin royal.
Néanmoins malgré mes comparaisons, je trouve quand même que Le sang de la cité était moins marquant que les deux références (même si je ne suis pas une fan de l’Assassin royal, il faut reconnaître qu’il a marqué la fantasy). Du moins pour l’instant. Il faut avouer aussi que le premier tome de The Queen’s Thief n’était pas non plus le plus marquant mais que ça ne m’a pas empêche de classer la série parmi mes plus belles découvertes de ces dernières années en fantasy au fil des tomes. Du coup sur ce point je lui donne encore sa chance pour le futur.
Bref, l’ensemble a été une lecture très plaisante même si pas vraiment hyper marquante pendant les 90 premiers pour-cents, tout a dégringolé pour moi sur le final.
Si l’ensemble était tranquille, il était quand même parsemé de scènes d’action. Le final était lui un énorme passage très action avec plein de retournements de situation en quelques paragraphes. En soit ça n’a rien de répréhensible. Sauf si comme la tout repose sur une action d’un personnage qui ne fait aucun sens.
Après je comprend que ça soit un avis personnel, mais ça m’a fait rager durant toutes les pages restantes.
Ce n’était pas du tout comme ça que j’imaginais finir ce livre, et je suis vraiment déçue.
Bref, au final je ne dirais pas que ça me bloque dans mon envie de lire la suite parce qu’une grande partie de l’ensemble était sympa, mais ça a quand même bien fait descendre mon enthousiasme.
On verra donc pour la suite si les auteurs arrivent à pérenniser l’ensemble ou si tout va s’effondrer.
Synopsis
Enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. Très vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres.
Avis lecture
Impossible de passer à côté du phénomène de La Tour de garde
Tous les lecteurs d’imaginaire en ont déjà entendu parler – en bien, naturellement ! – et je ne fais pas exception à la règle. Il m’a pourtant fallu un an pour sortir ce premier volet de ma PAL, mais comme celle-ci est gargantuesque… Bref, je me suis décidée, et c’est sans regrets !
La Tour de garde, c’est deux trilogies de fantasy politique imbriquées l’une dans l’autre. Leurs auteurs, Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier, se sont chacun approprié un morceau de l’intrigue, d’un côté ce qui se passe au Sud, de l’autre ce qui se passe au Nord. Cerise sur le gâteau, les deux sagas peuvent se lire indépendamment, néanmoins si vous souhaitez en profiter au maximum, je vous conseille de lire chaque tome dans l’ordre de parution.
Vous l’aurez deviné, Le Sang de la cité est le tout premier volet paru. Et il place déjà la barre très, très haut !
Un presque coup de cœur lu en deux jours
Ça ne s’invente pas ! Certes, le roman est relativement court, mais c’est bien son côté addictif qui m’a poussée à le dévorer avant tout. Cela fait plusieurs semaines que je l’ai terminé, et j’en suis encore à me demander comment Guillaume Chamanadjian a réussi cette prouesse : créer une intrigue politique relativement complexe, dans un univers de fantasy qui plus est, mais sans jamais perdre son lecteur !
Il est si facile d’entrer dans Capitale du Sud… moins d’en ressortir au vu des multiples rebondissements, mais je brûle un peu les étapes. Faisons donc les choses dans l’ordre.
D’abord, il y a Nox
Un héros au passé tragique, mais à l’avenir prometteur !
Nox est à la fois notre porte d’entrée sur l’univers et notre point d’ancrage dans un maëlstrom d’événements inattendus. C’est aussi notre guide au sein de Gemina, la capitale du Sud donc, qu’il nous fait découvrir de ses places les plus connues à ses coins les plus reculés. Sans oublier l’initiation à la cuisine locale, à la poésie d’un autre temps et au jeu de la Tour de garde !
Tout ceci vous semble bien léger ? Et pourtant ! C’est par les yeux de Nox que nous apprenons ce qui se cache vraiment sous le vernis des maisons régnantes. Petit à petit, il devient l’instrument du duc Serviant au cœur de machinations qu’il ne maîtrise qu’à moitié. Et lorsque les choses basculent enfin, on ne peut s’empêcher d’avoir peur pour lui…
Ensuite, il y a les complots politiques
Et vous savez comme j’aime ça ! Quand les choses se mettent doucement en place, que de petits mystères prennent progressivement de l’ampleur, que des sous-entendus se dévoilent peu à peu… jusqu’à ce que tout s’imbrique ou, dans le cas de Capitale du Sud, jusqu’à ce que tout explose !
Non, je n’ai pas l’intention d’en dire plus, mais sachez que l’intrigue est telle une lente montée en puissance dont on ne mesure pas vraiment la portée avant le grand final. C’est si bien ficelé que l’on ne voit rien venir et, en même temps, c’est si simple qu’on n’a pas besoin de réfléchir aux tenants et aux aboutissants.
Bon, je l’admets, au début, je me suis demandé si l’histoire valait toutes les critiques positives que j’avais pu lire, car le scénario évolue de façon très subtile. Je sais que d’autres lecteurs ont trouvé le temps long par exemple mais, heureusement, ce ne fut pas mon cas.
Enfin, il y a la magie
Par petites touches, c’est vrai, mais je n’ai pas boudé mon plaisir. La preuve qu’un système de magie complexe n’est pas toujours indispensable… Quoique ! Je suis sûre que cette magie sombre et mystérieuse nous réserve encore bien des surprises dans la suite de la trilogie. J’ai hâte de suivre les aventures de Nox au sein de la cité-miroir, d’autant que le final fut un vrai coup de cœur !
Aurais-je oublié de parler de la plume de Guillaume Chamanadjian ?
C’est pourtant son tout premier roman, mais je suis bluffée. Le style est fluide, sans lourdeurs ni longueurs. Un vrai régal ! Alors, si vous n’avez pas encore succombé à Capitale du Sud, c’est le moment d’y réfléchir sérieusement…
Encore de la fantazy qui, si j’en crois ce que j’ai lu à droite et à gauche, m’embarque dans un long voyage : Le sang de la cité, capitale du sud-1 de Guillaume Chamanadjian.
La cité du sud, riche et hédoniste, où les riches sont de grands connaisseurs de vin et des gastronomes avertis. Nox y est commis pour l’épicerie la plus reconnue de la ville. Alors que les différents clans se mènent une guerre larvée, lui qui appartient à la maison de la Caouane, la Tortue de Mer, a accès partout avec ses livraisons et connait la moindre ruelle, le moindre toit comme sa poche.
Un jour, grâce à un mystérieux livre de poésie, il prend conscience du chant de sa ville, de son rythme, et cela lui donne accès à une autre cité, dangereuse. Pourtant, pris dans les conflits politiques, les dangers ne manquent pas en surface pour Nox.
Un excellent début de série. Qui donne envie de suivre les aventures de Nox et de découvrir la capitale du nord qui est ici à peine évoquée.
La ville avec ses conflits, ses intérêts politiques et économiques, sa sociologie, son histoire, est une belle création. L’originalité de l’importance, dans un roman de fantazy, de tout ce qui touche à la gastronomie est très bienvenue. Et le personnage de Nox, figure connue de la littérature classique, du gamin des rues débrouillard est attachant. De ce point de vue, on a un roman d’apprentissage très réussi.
Le roman prend le temps d’installer le contexte, les personnages, et le recours à la poésie et à la rythmique des mots est là aussi original et très bien exploité.
Un vrai plaisir, qui va juste engendrer un grosse frustration en attendant la suite !
Ce roman est le premier d’une double trilogie écrite à quatre mains et consacrée chacune à une des deux capitales. Ici nous sommes dans celle du Sud, inspirée par les villes italiennes de la Renaissance, Sienne et Florence. Nous y suivrons Nox, jeune orphelin retrouvé séquestré sous terre avec sa soeur Daphné par le duc Servaint lors de sa victoire sur un rival. Depuis il protège les deux adolescents, ses liens avec eux seront révélés peu à peu dans le roman. Daphné s’attire de nombreux ennuis par son caractère belliqueux, mais le duc la protège, son frère est chargé d^y remédier dans la mesure du possible. Il travaille comme commis dans une épicerie fine, ce qui lui permet de connaître la ville en détail. Il maîtrise aussi bien le dédale des ruelles et des différents quartiers que l’humeur changeante de la ville. Le duc veut le former comme ambassadeur et homme de main car il pense que ses connaissances l’aideront à édifier un canal à travers la cité. Le port joue un rôle essentiel dans le pays, toutefois il est difficile de faire parvenir les marchandises aux territoires du nord, le projet de canal est soutenu par certains clans et combattus par d’autres selon leurs intérêts. Nox aide le duc, mais garde un esprit critique et ne se laisse pas manipuler. Il saura reprendre sa liberté au bon moment.
L’imaginaire joue un rôle mineur dans l’histoire : Nox a la capacité de passer dans une réalité parallèle lorsqu’il est en danger. La première fois, le passage se fait involontairement, puis il apprend à maîtriser son pouvoir. S’il lui permet ainsi d’échapper à ses poursuivants, il comprend vite que cette ville miroir recèle d’autres dangers, peut-être même pires. A part ces brefs voyages, il s’agit d’un univers non fantastique, dénué de toute magie ou de technique futuriste. A part qu’il s’agit d’un lieu imaginaire, on a vraiment l’impression de lire un roman historique qui se passerait à la Renaissance. J’ai beaucoup apprécié la complexité et la précision qui caractérisent ce monde. Les plaisirs des sens, notamment la gastronomie sont particulièrement prisés, ainsi qu’un jeu qui s’apparente aux échecs, la tour de garde auquel tous les habitants s’adonnent dès qu’il le peuvent.
Le système politique est décrit en détail. La cité est aux mains de nombreuses familles ducales dont les alliances et les rivalités alternent en fonction des intérêts du moment. Les choix de Servaint ne seront pas les meilleurs, du moins dans ce tome. Les nombreux personnages sont bien développés et intéressants, en particulier Nox et son ami.
Ce premier tome est prometteur et je ne manquerai pas de lire la suite de ce récit assez classique dans la littérature fantasy, mais comme j’en lis peu, ça reste nouveau pour moi. J’ai beaucoup aimé la lecture faite par Maxime Baudouin, je préfère nettement l’audio pour ce genre littéraire, c’est plus immersif.
Ce premier opus est surtout consacré à la ville, son fonctionnement, ses caractéristiques etc. J’ai beaucoup aimé ce voyage dans ce monde vraiment bien construit et je découvrirai avec plaisir la suite de la trilogie. Merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.
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