Himilce
Résumé éditeur
livré en 5 jours
Précommande
l’avis des lecteurs
Synopsis
218 avant J.-C.
Entre Rome et Carthage, la guerre gronde de nouveau. Le prodige militaire Hannibal Barca se tient prêt à embraser la Méditerranée. Ainsi, lorsqu’il part pour l’Italie à la tête d’une armée, il laisse derrière lui son épouse Himilce.
À peine débarquée à Carthage, la princesse ibère est immergée dans les eaux troubles de rivalités féroces, à la merci des ambitieux et des intrigants. Elle doit alors se glisser dans le costume qu’on lui a préparé : celui d’une femme dévouée à sa nouvelle patrie, la mère du futur héritier.
Dans une ville tout entière tournée vers la guerre, la jeune femme devra-t-elle suivre le chemin tracé pour elle ? Se ranger du côté des voix de la discorde ? Ou tracer sa propre route, quitte à faire naître des inimitiés, même parmi les siens ?
Avis lecture
Après Célestopol 1922…
…je me suis lancée dans Himilce, la dernière parution d’Emmanuel Chastellière que je tiens à remercier pour l’envoi de ce service de presse. Même si je conserve une préférence pour Célestopol 1922, je suis toujours curieuse de suivre, et de découvrir, son travail.
Himilce fut donc une nouvelle expérience littéraire, mais pas tout à fait celle que j’attendais. Allez, je vous en dis plus !
De la fantasy historique, vraiment ?
C’est le genre auquel appartient officiellement ce roman, néanmoins j’émets des réserves à ce sujet. Pour moi, il s’agit plutôt d’une fiction historique avec une pointe de mythologie et de magie.
Or, mes lacunes en histoire m’ont rapidement rattrapée. Je connais peu l’époque abordée par l’auteur, et encore moins son contexte géopolitique. Si j’ai compris les grandes lignes – la montée en puissance de Rome et l’imminence de la deuxième guerre punique -, je suis loin d’avoir saisi toutes les subtilités qui en découlent.
Résultat : les débuts m’ont semblé un peu lourds ; je m’embrouillais dans les noms, confondais les peuples, m’interrogeais sur les enjeux politiques… Tout était flou ! Je n’avais donc qu’une seule hâte : rentrer dans le cœur du récit, plutôt que de m’attarder sur les raisons qui ont mené à l’alliance entre Carthage et Castulo.
Par chance, j’ai fini par trouver, non pas ce que je cherchais – à savoir plus d’imaginaire – mais un élément auquel me raccrocher : Himilce elle-même !
Une héroïne attachante
Petit à petit, Himilce m’a conquise par son courage, sa détermination et sa bienveillance. En un sens, c’est une héroïne badass, pourtant elle conserve une forme de douceur très attendrissante. Même Aspar, son protecteur bourru, finira par se dérider en sa présence.
Le plus amusant, c’est que l’on sait peu de choses de la vraie Himilce, celle qui a réellement existé au 3e siècle avant J-C. Emmanuel Chastellière a donc réussi son pari : redessiner le tableau de sa vie afin de lui donner corps. Il a su trouver les mots justes pour nous décrire les difficultés auxquelles elle a sûrement été confrontée en tant qu’épouse d’un grand général, finalement devenu fantôme…
Bref, ce fut une lecture forte en émotions dans la deuxième partie !
Lire entre les lignes
Chaque roman traduit des messages, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. L’auteur aborde ainsi des réflexions intéressantes sur la place de la femme, sur la liberté d’enfanter ou non (sujet ô combien d’actualité) et sur le droit de s’accomplir en dehors du mariage.
Les thèmes de la famille et de l’amitié sont également centraux par bien des façons, car les personnages secondaires ont leur propre histoire à raconter, et elle n’est pas toujours simple…
Un final absolument épique !
Je l’admets sans détour : je ne suis pas une grande fan des combats, qu’il s’agisse de simples duels ou de grandes batailles. En fait, je me perds souvent dans l’enchaînement des événements. Mais pas cette fois !
Grâce à l’écriture très visuelle d’Emmanuelle Chastellière, je me suis complètement immergée dans ce final qui a dépassé toutes mes attentes. Je ne m’attendais pas à autant d’action, mais celle-ci arrive à point nommé pour offrir à Himilce un dénouement digne de ce nom.
Avec déjà huit livres au compteur, Emmanuel Chastellière a prouvé qu'il n'est pas la voix d'un genre unique car ses romans adorent faire rayonner l'Imaginaire au sens large.
A ce titre, vous les retrouverez classés dans des rayons différents en fonction du libraire ou du bibliothécaire, contentant ainsi bien des lecteurs.
Après deux excursions aux accents uchroniques sur la lune avec Célestopol et Célestopol 1922 et deux chevauchées à la saveur âcre de la poudre au cœur du Coronado avec L'Empire du Léopard et La Piste des Cendres, j'étais très curieuse de me plonger dans son nouveau roman, Himilce où l'on remonte le temps pour rejoindre la fière Carthage.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Argyll, je les remercie pour l'envoi de ce service de presse.
Résumé :
Himilce, princesse ibère est donnée en mariage au général Hannibal Barca pour consolider une alliance entre son père, le roi de Castilo et Carthage afin de lutter contre l'hégémonie romaine. Après l'avoir suivi pendant un an dans ses campagnes militaires, Hannibal préfère envoyer son épouse auprès des siens pour la mettre à l'abri de toute forme de représailles. C'est ainsi qu'elle débarque dans la cité carthaginoise, seulement accompagnée d'un garde numide prénommé Aspar, où elle va devoir tant bien que mal trouver sa place. Mais y arrivera-t-elle seulement ?
Mon avis :
Avec Himilce, Emmanuel Chastellière a posé ses valises à Carthage, en 218 av. J.-C., alors que la deuxième guerre punique opposant Carthage à Rome est engagée. Or, pour s'assurer de la loyauté du peuple ibère et bénéficier du positionnement stratégique de la capitale de l'Oretania, le général Hannibal Barca qui a pris la tête des troupes carthaginoises, épouse la princesse Himilce et l'envoie pour sa sécurité dans sa famille où l'on va la suivre pas à pas.
On ne va donc pas escorter ici ce célèbre général dans ses conquêtes et ses défaites mais plutôt s'intéresser à son épouse qui se retrouve propulsée en terre inconnue au milieu de personnes indifférentes, voire hostiles. Néanmoins, même sans être sur le front, on goûte entre ces lignes aux répercussions du conflit qui pèsent sur la capitale et ses habitants. Cela est d'ailleurs propice aux rivalités politiques où des factions cherchent à destabiliser le pouvoir pour mieux s'en emparer. Ici, deux clans s'affrontent avec d'un côté, les conservateurs menés par l'illustre homme politique et fin stratège Hannon le Grand qui sont contre la guerre et de l'autre côté, les réformateurs qui soutiennent la famille Barca dans leur bras de fer contre Rome. Un contexte politique qui sert l'intrigue d'Emmanuel Chastellière car il y voit là l'occasion de laisser proliférer des machinations ponctuées de trahisons inattendues.
Finalement, on est vite happé par la tournure que prend l'intrigue portée par de nombreux rebondissements qui, il faut le dire, nous tiennent complètement en haleine. L'auteur se sert de réalités historiques ou de pratiques cultuelles pour paver son récit de mystères à résoudre, auréolé d'un sentiment d'inquiétude diffuse.
Au fil des pages, on sent le gros travail de recherches réalisé par l'auteur pour redonner vie à ce passé avec une grande crédibilité. Tout y est minutieusement détaillé. Que ce soit l'aménagement de l'habitat, l'organisation des lieux de cultes, les descriptions vestimentaires ou celle des armes, rien n'est laissé au hasard ici dans un souci de coller au plus près de la réalité et ainsi emporter très facilement le lecteur dans cette histoire.
Quant au côté fantasy, il s'exprime tout naturellement par cette croyance dans l'existence des dieux qui régit la vie des gens et les conduisent à interpréter chaque évènement comme un message divin. Les rites religieux relèvent ici de rituels magiques, sans compter le nombre de mages et d'augures qui exercent leur "art" sans entraves en ce temps-là. Clairement, Emmanuel Chastellière se sert de ces us et coutumes pour déposer une patine onirique sur son texte.
Voilà pour le contexte, maintenant arrêtons-nous quelques instants sur les protagonistes. Ils sont nombreux à gravir autour d'Himilce. Sans surprise, elle est la narratrice de cette histoire qui est la sienne. Au vu du manque de sources la concernant et des informations contradictoires qui s'y trouvent, cela laisse une liberté pour remplir les vides. C'est ce qu'a, d'ailleurs, fait Emmanuel Chastellière de manière très habile ici. Il nous brosse un portrait très réaliste qui s'affranchit des clichés car ici elle n'incarne ni une princesse rebelle ni une femme soumise. Elle souhaite juste exister par elle-même et avoir prise sur son propre destin. Alors quand on la cantonne au simple rôle de mère portant le futur héritier, Himilce s'y refuse car l'idée de mettre au monde un enfant dans un contexte de guerre lui est insupportable. Pourtant sa décision pourrait lui coûter cher. Mais, sous la plume d'Emmanuel Chastellière, elle ne manque ni de courage ni d'empathie et écrit sa légende avec délicatesse et pugnacité.
A l'ombre de ses pas se tient le discret et énigmatique Aspar. Il a été désigné par Hannibal, à qui il voue un culte, pour assurer la protection d'Himilce. C'est un taiseux qui garde par-devers lui bien des secrets et dissimule une souffrance intérieure qui nous touchent au cœur. Marqué profondément par la guerre, il nous rappelle les horreurs et les traumatismes qu'elle perpétue. C'est un personnage clé du livre qui va jouer le rôle de détonateur pour Himilce en l'aidant à prendre conscience de certaines choses et à agir en conséquence le moment venu.
La présence de Sophonibaal instaure une petite sororité dans ce récit car elle est une précieuse alliée pour Himilce en lui réservant notamment un bon accueil. Fantasque et désinvolte au début du roman, elle perd un peu de sa candeur au fur et à mesure de l'aventure car elle est rattrapée par la fatalité de son propre destin, mais elle demeure une amie indéfectible pour la princesse.
Enfin, Batshillem, la terrible matriarche du clan Barca, mère d'Hannibal. Si on la déteste naturellement au premier abord pour sa dureté et son insensibilité, on finit par voir au-delà des apparences une veuve et une mère inquiète pour ses fils qui doit faire front face aux ennemis en toute circonstance sans montrer ses faiblesses aux loups qui rôdent.
Comme dans chacun de ses livres, Emmanuel Chastellière construit ses personnages avec grand soin en les nourrissant d'une profonde humanité laissant filtrer une multitude d'émotions.
Avec Himilce, l'auteur nous conte le destin d'une âme fière et déterminée au cœur d'une période troublée. En la choisissant comme héroïne de son nouveau roman, Emmanuel Chastellière met en lumière avec beaucoup d'intuition cette figure oubliée de l'Histoire et qui pourtant, a dû marquer son temps.
Mais Himilce, c'est aussi l'occasion de parler de la place de la femme dans la société antique, de la maternité et du rapport au corps. En outre, par l'entremise de ce contexte guerrier, l'auteur s'intéresse également à ses conséquences, y compris sur les gens qui ne sont pas directement concernés par elle, à travers les notions de peur, d'absence ou de deuil.
En conclusion :
En somme avec Himilce, Emmanuel Chastellière signe un texte captivant nourrie par les complots et les trahisons inhérents au pouvoir. En explorant de nouveaux territoires, il continue de se renouveler en n'hésitant pas à changer de registre.
Avec sa patte habituelle, il nous emporte dans le souffle de l'Histoire nous plaçant dans le sillage d'une femme du passé à qui il a merveilleusement rendu hommage.
Himilce est une fantasy historique digne des œuvres de Guy Gavriel Kay qui s'avère aussi plaisante à lire que les romans de Jean-Laurent Del Socorro.
Alors, n'attendez pas et foncez en librairie dès le 9 juin, jour de sortie de cette pépite.
218 avant J.-C. Entre Rome et Carthage, la guerre gronde de nouveau. Le prodige militaire Hannibal Barca se tient prêt à embraser la Méditerranée. Ainsi, lorsqu’il part pour l’Italie à la tête d’une armée, il laisse derrière lui son épouse Himilce.
À peine débarquée à Carthage, la princesse ibère est immergée dans les eaux troubles de rivalités féroces, à la merci des ambitieux et des intrigants. Elle doit alors se glisser dans le costume qu’on lui a préparé : celui d’une femme dévouée à sa nouvelle patrie, la mère du futur héritier. Dans une ville tout entière tournée vers la guerre, la jeune femme devra-t-elle suivre le chemin tracé pour elle ? Se ranger du côté des voix de la discorde ? Ou tracer sa propre route, quitte à faire naître des inimitiés, même parmi les siens ?
Tout le monde a déjà entendu parler d’Hannibal Barca, le général carthaginois qui a tenté de mettre Rome à genoux. Mais qui a déjà évoqué son épouse Himilce? Emmanuel Chastellière surprend son lecteur une fois de plus en nous parlant de la guerre et de ses conséquences mais à travers le destin d’une femme: Himilce.
En 218 av. JC, elle épouse Hannibal Barca qui part aussitôt, avec ses éléphants, en guerre contre Rome. Himilce reste à Carthage et doit composer avec sa belle famille. C’est une jeune femme résolument libre qui se pense maudite, ayant flirté plus tôt avec les éclairs. Elle ne veut pas être une « pouliche » qui enfante des descendants. Elle veut gagner sa place et comprend que la guerre se joue aussi bien ici, du côté carthaginois. Alors que sa belle famille choisit de soutenir la mort, Himilce choisit la vie…
J’ai beaucoup aimé ce roman historique qui m’a fait découvrir un pan de l’histoire antique que je ne connaissais pas bien. J’ai étudié l’empire carthaginois du point de vue des hommes et des vainqueurs, jamais du point de vue d’une femme, restée qui plus est, à Carthage. C’était passionnant, foisonnant. Emmanuel Chastellière a mené un travail conséquent afin de donner la parole à Himilce. Le travail de recherches est approfondi. En lisant ce roman, vous êtes plongé au cœur de l’Histoire.
Si le début du roman est assez lent, nous permettant de faire connaissance avec Himilce et sa belle-famille, la suite s’avère rythmée et haletante. L’auteur soigne toujours aussi bien son style. Ses phrases sont ciselées et très belles, souvent pleines de poésie. J’ai été souvent émue, notamment par la fin du livre, très émouvante.
L’auteur laisse la place à une héroïne forte et engagée, loin des clichés.
« Himilce » est un superbe roman, porté par un personnage bouleversant, qui laisse entrevoir un pan passionnant de l’Histoire.
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés