Pukhtu
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l’avis des lecteurs
On l’attendait tous avec impatience depuis qu’on en avait entendu parler. Il est là, cela valait le coup d’attendre. Pukhtu de DOA.
Afghanistan, 2008. Les troupes américaines et les multiples officines privées qui les accompagnent n’arrivent pas à freiner l’avancée des talibans qui reprennent peu à peu le terrain perdu, et regagnent des appuis dans la population, soit par la peur, soit en profitant de la corruption du gouvernement et des morts « collatérales » des bombardements américains.
Fox, Ghost, Voodoo, Tiny et quelques autres sont des mercenaires, même si maintenant on n’utilise pas ce mot : ils sont employés par une entreprise très proche de la CIA. Ils forment des afghans, aident les bombardements par des drones, font du renseignement, combattent … et trafiquent à l’occasion.
Peter est un journaliste indépendant, qui enquête sur le coût de la guerre.
Sher Ali Khan Zadran est chef d’un clan pachtoune. Comme son père il fait de la contrebande et ne voit pas d’un très bon œil la guerre portée sur son territoire par les talibans. Jusqu’à ce qu’une partie de sa famille soit tuée par un missile tiré par un drone. Il déclare alors la guerre aux infidèles, tout en restant le plus indépendant possible.
Tous et bien d’autres se débattent dans ce merdier, qui a des répercussions bien loin, de Paris à Abidjan en passant par le Kosovo ou Washington.
Il y a certainement beaucoup de travail en amont de la rédaction de ce Pukhtu très impressionnant. Ce qui est très fort, c’est qu’on ne le sent pas, ce travail. On imagine qu’il y est, on devine qu’il a été fait, mais il ne se voit plus, il s’oublie. On a toute l’information nécessaire pour comprendre le jeu complexe qui se joue dans un pays dont on ne sait pas grand-chose, cette information est bien délivrée, mais on n’a jamais l’impression de subir un cours.
On est pris dans le souffle de cette histoire, de ces histoires, emporté auprès des différents personnages. DOA ne juge pas (même si son agacement devant certaines lâchetés ou bêtises transparait parfois au détour d’une phrase), il n’explique pas, il ne juge pas. Il raconte. Il raconte avec du souffle, du suspense, en prenant soin que tout soit clair, mais sans jamais simplifier, faisant confiance à son lecteur et partant du principe qu’il acceptera l’effort (ô combien jouissif) de suivre une multitude de personnages et de rentrer dans une histoire qui ne peut pas être simple. Merci de cette confiance.
Il faut faire, certes, un petit effort, mais on est aidé par l’écriture dans le plus pur style DOA : directe, sèche souvent, sachant pourtant rendre la beauté et la majesté d’un paysage, impressionnante d’efficacité dans les scènes d’action, jamais mièvre ni larmoyante et pourtant capable d’empathie.
L’Afghanistan, pour moi, ce n’était que des articles survolés dans les journaux, L’homme qui voulait être roi du grand John Huston, vu il y a bien longtemps, et Les cavaliers de Joseph Kessel, lu il y a encore plus longtemps ! Ce sera aussi désormais Pukhtu, dont j’attends la suite avec impatience.
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