Les Royaumes immobiles - La Princesse sans visage - Tome 1
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l’avis des lecteurs
Synopsis
Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d’Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque.
Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé…
Avis lecture
Une duologie qui fait grand bruit
Après le succès retentissant des Sœurs Carmines, la nouvelle série d’Ariel Holzl n’est pas passée inaperçue. Je veux bien entendu parler des Royaumes Immobiles, ce conte pour adultes où se côtoient le merveilleux et l’horreur au pays des feys.
Moi aussi, j’ai succombé aux avis dithyrambiques ! J’étais d’autant plus enthousiaste que j’avais adoré le premier tome de Lames vives, une autre saga de l’auteur qui n’a malheureusement pas rencontré le succès attendu.
Anecdote amusante : j’ai acheté (et lu) ce titre en grand format, publié aux éditions Slalom. Les éditions Pocket ont toutefois pris l’initiative de m’envoyer la version poche, dédicacée qui plus est. C’est une jolie attention, car ce roman tombe pile dans mes goûts littéraires.
Mais… Aïe ! Je n’avais pas encore pris le temps de rédiger ma chronique. En vérité, je repousse depuis plusieurs mois, car…
Eh bien, c’est un flop !
Comment est-ce possible ? Vu de l’extérieur, chaque élément de l’histoire et de l’univers a tout pour me plaire. C’est vibrant d’originalité et l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Alors, qu’est-ce qui cloche ?
La réponse est simple : tout va beaucoup trop vite. J’avais l’impression d’être traînée de force de chapitre en chapitre. On n’a pas le temps de vivre les événements, pourtant nombreux, qu’il faut déjà passer à la suite.
Résultat : le récit perd terriblement en profondeur. Ariel Holzl reste constamment en surface, et alors il n’a d’autre choix que de meubler avec de l’action et des rebondissements. Du moins, c’est la sensation que j’ai eue. Compte tenu du potentiel que possède ce roman, c’est vraiment dommage !
L’univers semblait pourtant prometteur
Rien que le synopsis met l’eau à la bouche. Pays des feys, trône d’Automne vacant, compétition sans pitié pour s’en emparer : autant de mots qui ont déclenché des attentes élevées chez moi, attentes ô combien déçues. Malgré son système de magie, ses créatures fantastiques et bien d’autres richesses encore, l’univers n’est qu’un simple décor dans lequel je n’ai pas réussi à m’immerger.
Je me répète, toutefois l’auteur ne prend pas le temps de creuser les choses. Ni son univers, ni son scénario, ni ses personnages…
Les personnages, parlons-en !
En tant que Belle à mourir, Ivalie se doit de posséder quelque chose de spécial. Non ? Eh bien non. En effet, j’ai bien vite déchanté, tant je l’ai trouvée fade et sans relief. Bien sûr, elle n’a pas besoin d’être parfaite ; je ne m’attendais donc pas à ce qu’elle remporte chaque épreuve haut la main, au contraire. Mais qu’elle se montre moins naïve, un peu plus intelligente et surtout moins cruche, oui ! Je n’ai donc ressenti aucun attachement pour elle, et encore moins de l’empathie face à ses déboires.
Quant aux autres personnages, ils étaient pareils à des numéros. Amis ou ennemis, vivants ou morts, ça n’avait pas d’importance à mes yeux. Il m’arrivait même de confondre les participants à la compétition, cependant cela est peut-être dû à mon désintérêt total pour l’histoire…
Un échec pour moi, mais pas pour vous ?
Je me sentais si peu concernée par ma lecture que je l’ai interrompue un peu avant la fin. Afin de pouvoir vous livrer une chronique complète, je l’ai néanmoins reprise et terminée. Bon, cela n’a pas changé mon ressenti global, mais je comprends au moins le plot twist auquel tout le monde semble avoir adhéré.
De mon côté, je n’ai pas l’intention de lire la suite. En revanche, je vous invite à vous faire votre propre avis car, comme je vous l’ai dit, l’histoire a un vrai potentiel. Peut-être apprécierez-vous davantage son rythme effréné, oubliant ainsi son manque de profondeur, qui sait ?
Ivaly est une jeune fille de dix-huit ans qui vit seule dans un manoir abandonné et rempli de livres, son père est parti à la guerre et ses servantes ont déserté. Un gentilhomme vient lui annoncer qu’elle doit participer au sacre des saisons en tant qu’héritière du Roi Gris. Il ne lui laisse pas le choix. Elle découvre alors son royaume dévasté en se rendant à Radiance où se tiendra la première épreuve destinée à départager les sept candidates au trône d’automne. Ivy est naïve, pas du tout préparée à la perfidie des reines et des autres filles qui connaissent bien la vie de cour. Elle découvrira la magie et la diplomatie grâce à des alliés prêt à la trahir à la première occasion. Elle apprendra vite, en premier lieu pour assurer sa survie, mais elle prend aussi conscience des inégalités qui règnent dans les royaumes, elle désire conquérir le trône pour y remédier.
Ce roman nous plonge dans différents univers mythologiques très bien agencés. Le royaume d’été avec Titania et Obéron se réfère à Shakespeare, le royaume de l’hiver à la mythologie nordique. Les références sont plus floues pour l’automne et le printemps, ces quatre royaumes sont nés du Glimmer, une substance sécrétée par les rêves des humains, appelés justement Les rêveurs. C’est un univers très complexe et ramifié, les descriptions sont précises et il est très facile de s’y immerger et ce d’autant plus que j’ai choisi la version audio, gratuite avec l’abonnement Audible. Ariane Brousse prête sa voix de manière convaincante à ces personnages peu communs avec lesquels on ne s’ennuie vraiment pas, mais qu’on ne voudrait pas fréquenter vu leur perfidie. Je ne pense pas que j’aurais autant apprécié ce roman en version papier, j’ai de la peine à lire de la fantasy alors que j’aime beaucoup écouter ces récits.
Le personnage d’Ivy est très attachant, elle est naïve mais pas stupide, elle apprend vite de ses erreurs, Tout le monde cherche à la manipuler mais elle arrive à éviter les obstacles, sa candeur tranche avec la méchanceté ambiante. Elle n’a d’abord aucun intérêt pour le trône mais les injustices qui règnent dans les royaumes lui donnent un but. Elle refuse l’oppression dont sont victimes les hybrides comme les Catsit, mi chats mi fays et veut changer son royaume. Les asservis se révoltent mais Titania règne d’une main de fer et n’hésite pas à massacrer ses opposants.
J’ai aimé ce roman plein de rebondissements et de personnages hauts en couleurs. Je suis en admiration devant la cohérence et la richesse de cet univers. L’auteur réussit à créer tout un monde très consistant. Le final est complètement inattendu et promet une suite tout aussi passionnante. Il semble que cette thématique est courante dans les romans imaginaires, mais comme j’en lis peu, c’est nouveau et divertissant pour moi, je n’ai pas le temps de me lasser.
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