Les Annales du Disque-Monde Tome 13 Les Petits dieux
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l’avis des lecteurs
Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu :
« Psst ! »
Ainsi commence (ou presque) le 13° volume des Annales du Disque-Monde du génialissime Sir Terry Pratchett : Les petits dieux.
Dans la Citadelle de l’Eglise du grand dieu Om règne la terreur. Du plus jeune novice au plus haut archevêque. La terreur de la Quisition, et de son non chef officiel, le Diacre Vorbis qui n’a pas son pareil pour détecter toute trace de blasphème ou d’hérésie et d’envoyer le coupable (à peu près tout le monde) entre les mains des inquisiteurs.
C’est là que vit le novice Frangin, grand costaud, pas idiot mais disons … lent dans la structuration de sa pensée. Et d’une foi et d’une innocence totales. Autre petite caractéristique, il n’oublie jamais rien. Et c’est à lui que va s’adresser une tortue borgne, dernière incarnation en date du grand dieu Om qui ne vit pas ses heures les plus glorieuses. Il reviendra, d’ici la fin du volume, à Frangin de sauver quelques milliers de vies humaines, car vous imaginez bien que Omnia avec son intransigeance et sa manie de torturer et brûler ceux qui ne croient pas comme elle ne s’est pas fait que des amis parmi ses voisins.
« Beaucoup se sentent appelés par la prêtrise, mais ce qu’ils entendent en réalité, c’est une voix dans leur tête qui leur explique : « C’est du travail en intérieur, sans grosses charges à soulever, est-ce que tu veux rester laboureur comme ton père ? » »
Et puisqu’on parle religion, un petit exemple de latin pratchettien :
« Cujus testiculos habes, habeas cardia et cerebellum : Quand on retient solidement l’attention des gens, les cœurs et les esprits suivent. »
Que dire ? c’est génial, c’est fin, c’est un poil critique sur les religions, surtout très très critique sur les appareils religieux, rudement secoués, et gentiment critique sur les besoins des gens de croire en des dieux, qui ici n’existent qu’en fonction du nombre de vrais croyants.
C’est très politique, les travers de ceux qui sont prêts à tout brûler pour « sauver le peuple » de la tyrannie de l’inquisition au risque de quelques dommages collatéraux ne sont pas épargnés. Les logiques guerrières non plus, et la cité concurrente qui ressemblerait fort à Athènes et à ses querelles de philosophes est tout aussi gentiment moquée.
On éclate de rire souvent, ce n’est jamais manichéen, c’est humain, très humain, et c’est bien nous que l’auteur décrit ici, sur ce monde porté par quatre éléphants qui voguent sur le dos d’une tortue.
C’est génial.
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