Les Annales du Disque-Monde Tome 3 La Huitième fille
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l’avis des lecteurs
Ce troisième opus des Annales du Disque-Monde met sur le devant de la scène de nouveaux personnages. On ne va plus suivre ici les aventures rocambolesques de Rincevent et de Deuxfleurs, mais plutôt celles d'une étrange petite fille et de sa grand-mère. Il avait été prédit qu'un huitième fils naîtrait lui-même d'un huitième fils et deviendrait un mage puissant. Mais les présages sont-ils toujours justes? C'est à se demander quand on voit la surprenante naissance d'Eskarina. Elle qui devait être un garçon, c'est comme qui dirait raté.
A ce moment-là de l'histoire, on se dit qu'il ne sera donc pas question de mage mais plutôt d'une simple sorcière. Erreur. Car rien ne peut arrêter le rituel et Eskarina est bien appelée à devenir un mage. En tout cas Mémé Ciredutemps va tout faire pour que cela se passe ainsi.
Pas facile de combattre les préjugés, de lutter contre le machisme. Terry Pratchett démontre à travers sa nouvelle histoire que l'on peut passer au-dessus de cela avec beaucoup de persévérance et de ténacité.
Encore une aventure haute en couleurs avec une petite fille qui tient la dragée haute au plus confirmé des mages. Terry Pratchett est une nouvelle fois en verve et alimente un récit qui ne manque pas de piment.
Je continue la série avec La huitième fille de Terry Pratchett.
On le sait déjà depuis les deux premiers volumes, les mages ne sont pas très fiables. C’est ainsi que Tambour Billette, sentant la Mort venir, va léguer son bourdon (gros bâton plein de magie) au huitième fils d’un huitième fils très loin de l’Université de l’Invisible, dans les montagnes du Bélier.
Sauf que le huitième fils s’avère être une huitième fille. Et qu’on n’a jamais vu de fille mage. Devant la catastrophe annoncée, les parents commencent par demander à la sorcière locale, Mémé Ciredutemps, d’élever leur fille. Mais …
Pour présenter de quoi parle l’histoire, quoi de mieux que de citer le prologue ? « Peut-être permettra-t-elle, cependant, d’expliquer pourquoi Gandalf ne s’est jamais marié et pourquoi Merlin était un homme. Parce que la présente histoire parle aussi de sexe, mais probablement pas dans le sens athlétique, acrobatique, comptez-les-jambes-et-divisez-par-deux du terme, à moins que les personnages n’échappent totalement au contrôle de l’auteur. »
Quoi de neuf dans ce troisième volume ? Je dirais que la série se met véritablement en place, un nouveau personnage essentiel entre en scène : Mémé Ciredutemps, sorcière vedette de la série. Mémé est toujours habillée en noir, elle pratique très très peu la magie, mais est très observatrice, et sait parfaitement que ce qui fait la sorcière, c’est son chapeau. A condition qu’il soit posé sur une tête solide.
Dès ce troisième volume, Terry Pratchett s’attaque à une thématique de notre monde : la place des femmes dans la société. Il s’y attaque déjà avec toutes les qualités que l’on verra par la suite : humour, fantaisie, intelligence et complexité. Car on verra ici que ce ne sont pas seulement les hommes qui n’envisagent pas qu’une femme occupe un de leur poste, même la pourtant très intelligente Mémé n’y est guère favorable, pensant que chacun doit rester à sa place. La différence étant que notre sorcière préférée est capable de changer d’avis, chose beaucoup plus difficile pour les mandarins de l’Université de l’Invisible, qui ressemble de plus en plus à une Université bien de chez nous !
Et puis on trouve déjà le génie de l’auteur pour décrire d’une façon aussi précise que drôle des sentiments que l’on a tous les jours, sans savoir mettre les mots sur nos ressentis.
On dirait par exemple qu’il connait ma fille : « l’ennui avec sa fille, plutôt que de la désobéissance ordinaire, c’était cette façon exaspérante qu’elle avait de continuer à discuter longtemps après qu’elle aurait dû se taire. »
Et voilà comment il décrit un idiot : « Le tenancier du Violon Dingue se prenait pour un homme qui avait beaucoup vécu, ce qui était vrai ; trop bête pour être vraiment cruel et trop paresseux pour être vraiment méchant, il vivait peut-être dans un corps qui avait pas mal bourlingué, mais son esprit n’avait en revanche jamais franchi les limites de son crâne. »
Déjà un très bon volume.
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