Chaleur humaine
  • Date de parution 23/08/2023
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 458 gr
  • ISBN-13 9782226478344
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 206 x 143 mm
  • Edition Grand format
Ouvrage de référence de l'auteur famille Romans français Réédition moins d'1 mois

Chaleur humaine

3.8 / 5 (842 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ceci est un roman total. Entrelaçant l'histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées. En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d'une famille française va basculer en même temps que l'humanité.Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges,une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois soeurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan. Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d'une rare intensité.Avec Chaleur humaine, Serge Joncour nous tend un miroir vertigineux et, ce faisant, il ajoute une pierre essentielle à son oeuvre. Coup de coeur de la rentrée littéraire de Pèlerin Magazine" Une belle oeuvre universelle." Télérama

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  • Date de parution 23/08/2023
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 458 gr
  • ISBN-13 9782226478344
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 206 x 143 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

'Chaleur Humaine' se passe dans le Lot, dans la ferme des Bertanges. Alexandre, 57 ans, a repris la ferme familiale et élève ses animaux et cultive la terre de manière respectueuse. Il est resté loyal à sa terre et à ses parents qui vivent dans la maison d'en bas, pas très loin. Il les retrouve chaque jour. Il a une relation avec Constanze qui vit dans la réserve écologique et qui comme lui aime et admire cette nature et milite pour la protéger.


Cela fait un moment que ses soeurs ont quitté la ferme pour la ville, elles sont trois comme les éoliennes baptisées de leurs prénoms ; Caroline , Agathe et Vanessa et vivent à Toulouse, Rodez ou Paris. Elles n'ont plus parlé à leur frère depuis 20 ans lorsqu'elles ont vendu des terres pour la création de l'autoroute et ces fichues éoliennes.


Serge Joncour a utilisé la crise sanitaire et la covid de 2020 comme catalyseur pour réunir la famille car il ne s'agit pas d'un livre sur le confinement , non celui-ci est juste le prétexte pour rassembler une famille désunie.


Peu à peu les choses se compliquent, rester confiné en ville ou partir à la campagne ? Tous finiront par se retrouver aux Bertanges chez Alexandre. Comme avant ? peut-être pas, tous ensemble, réapprendre, se pardonner peut-être.


Serge Joncour fait bien entendu des liens entre la nature et les conséquences de l'activité de l'homme sur celle-ci. Il dresse des constats, met en avant des soucis écologiques et les conséquences du déréglement climatique. Il nous décrit cette nature de façon magnifique comme à chaque fois, sans nous donner de leçon, on ressent son attachement profond à la terre, son amour et son bon sens dans les actes à entreprendre pour sa sauvegarde mais avant tout il décortique les relations humaines et apporte un regard empreint d'humanité. 


J'ai toujours énormément de plaisir de retrouver la plume fluide, vraie, humaine et sensible de Serge Joncour.


J'ai passé un agréable moment de lecture.


Ma note : 8.5/10


Confinés dans la ferme familiale

Avec Chaleur humaine Serge Joncour poursuit la chronique d’une famille d’agriculteurs entamée avec Nature humaine. Le confinement rassemble à nouveau parents et enfants dans le Lot. Un retour à la nature qui n’a rien d’un long fleuve tranquille.

S’il n’est pas nécessaire d’avoir lu Nature humaine pour goûter à ce formidable roman, je le conseille toutefois pour faire la connaissance de cette famille d’agriculteurs et suivre notamment le parcours des membres de la fratrie. Les parents restent des piliers intangibles, accrochés à leur terre et bien décidés à continuer à la faire fructifier, même si leur santé commence à décliner et que les rendements ne sont plus mirobolants. Ils ne conçoivent tout simplement pas une autre vie. Leur fils Alexandre, qui a maintenant 57 ans, est resté à leurs côtés, s’engageant dans l’élevage. Un choix qui doit beaucoup à son épouse Constanze qui s’est investie dans un projet de recherche et qui accueille volontiers les scientifiques dans leur ferme. Les trois filles, Vanessa, Caroline et Agathe ont quant à elles, choisi de partir, non sans avoir auparavant paraphé un contrat pour l’installation d’éoliennes sur leurs parts de terrain qui leur rapportent un joli pactole. Vanessa s’est installée à Paris en tant que photographe pour la publicité et doit constater qu’à la l’heure du numérique les temps deviennent de plus en plus difficiles. Caroline, sa sœur aînée est prof à Toulouse où elle s’est installée avec son mari Philippe. Mais le couple n’a pas résisté au temps qui l’aura usé plus vite qu’imaginé. Agathe, enfin est mariée avec Greg, qui est aussi son associé. Après avoir géré une boutique de vêtements, ils ont tenté de rebondir dans la restauration du côté de Rodez. Pour cette grande gueule, la décision de fermer tous les restaurants est une catastrophe dont il a beaucoup de mal à se remettre. Ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il accepte de rejoindre la ferme des Bertranges avec son fils, un adolescent un peu perdu qui se prend pour un caïd.

Toute la famille se retrouve donc en ce mois de mars 2020, alors que la pandémie venue de Chine s’étend sur toute la planète. L’occasion d’ouvrir une parenthèse pour souligner une qualité de ce roman, celle de nous rafraîchir la mémoire et nous rappeler la chronologie, les discours rassurants puis graves, l’incrédulité puis la peur et enfin la sidération de cette période si proche et pourtant si lointaine.

Avec sa plume aussi bucolique que précise, Serge Joncour détaille ce huis-clos explosif durant lequel il faut à nouveau apprendre à vivre ensemble malgré toutes les différences, les inimitiés et les opinions aussi tranchées que variables. Ce temps des doutes est saisi avec maestria par un auteur dont on partage le plaisir à ausculter ce microcosme, miroir de notre société. Car à ce moment-là nous n’étions guère différents, oscillant entre la peur et la volonté de surmonter l’épreuve, cherchant comment redonner du sens à des vies soudain mises à l’arrêt. C’est avec humour – notamment en suivant les facéties d’un trio de bichons rescapés d’un trafic lui aussi stoppé – que l’auteur dépeint ces semaines qui vont changer bien plus qui ne l’imaginaient la vie de ses protagonistes. Entre prises de bec et coups de fusil, on réfléchit aussi à la place de la nature dans un monde totalement déréglé du fait des activités humaines. À l’image du constat fait par Constanze, on comprend que tout est lié et que nous ne sommes sûrement pas au bout de nos peines: «après deux vagues de chaleur en deux ans, et deux sécheresses cataloguées en catastrophe naturelle, toutes les essences manquaient d’eau. Les bonnes pluies de l’année précédente n’avaient rien réparé, les arbres s’épuisaient à s’hydrater et leurs défenses immunitaires étaient au plus bas, dès lors la moindre attaque de parasites les menaçait, surtout que ces parasites profitaient pleinement du réchauffement climatique et de la mondialisation pour proliférer. Le cercle vicieux était amorcé.» Du grand art !

TTT - Très Bien "Aux Bertranges, le premier jour de l’année est celui de la mise à l’herbe du troupeau. Les animaux sont comme fous de bonheur et de liberté lorsqu’ils retrouvent les arbres, les buissons dont ils furent privés durant l’hiver. Les vaches et les veaux semblent prêts à brouter le pré entier. Alexandre a beau connaître cette exaltation, il est ému. La ville semble si loin, avec ses menaces, ses histoires de chambres stériles, de décomptes quotidiens, de menaces venues de Chine… Nous sommes au printemps 2020 et le Covid n’est pas vécu par Alexandre comme par ses sœurs, confinées en ville entre les enfants, la peur du virus et le télétravail imposé. Se réfugier dans la ferme familiale du Lot semble la meilleure solution pour les citadines et leurs familles. Et c’est, pour Serge Joncour, l’occasion d’évoquer tous les thèmes qui l’obsèdent depuis Chien-loup (2018) et Nature humaine (2020), quand le lien se distend entre l’homme et ses racines."

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