Mon mari
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l’avis des lecteurs
Obsédée par le bonheur conjugal
Dans ce premier roman pétillant, Maud Ventura décrit une femme passionnée jusqu’à l’obsession par une vie de couple réussie. Ce qui la pousse à quelques décisions radicales. Un régal d’humour grinçant !
La narratrice de ce roman, bien moins sage qu’il n’y paraît, est une amoureuse de l’amour. Mais après quinze ans de mariage, deux enfants de 9 et 7 ans, un mari dans la finance et un pavillon bien soigné, elle n’a plus vraiment de quoi assouvir cette passion. Elle soupçonne même son mari de l’aimer moins qu’elle ne l’aime.
Pourtant elle ne manque pas d’atouts. À l’image de Grace Kelly, son modèle en quelque sorte, elle représente la femme parfaite, jusqu’à la caricature. Des cheveux blonds à la couleur traitée mensuellement, une garde-robe soigneusement vérifiée, un maquillage sobre, des chaussures soignées et, après la remarque faite par une amie à son fils, la découverte et l’intégration des règles du savoir-vivre de Nadine de Rothschild
La femme de maison parfaite prend aussi bien soin de ne froisser ni Rosa, sa femme de ménage, ni Zoé, sa baby-sitter, dont elle a besoin pour abréger les dîners qui traînent en longueur. Durant une semaine, du lundi au dimanche, elle va nous faire des confidences, nous expliquer combien son mari est parfait, ses enfants sages et sa double profession très enrichissante. Professeure d’anglais, elle est heureuse de retrouver ses élèves, traductrice de littérature, elle aime se mettre dans la peau des auteurs pour retranscrire au mieux leurs écrits.
Toutefois, dans ce tableau par trop idyllique, des failles finissent par apparaître. Quand arrive le mardi, le jour des conflits, c’est lors du dîner chez leurs amis Louise et Nicolas que l’incident a lieu. Face à ces néo-parents, « mon mari » fait un récit négatif des premiers mois de leur fils, en rajoute en racontant une anecdote lors de sa soirée d’anniversaire sans jamais mentionner son épouse et, pour couronner le tout, lors d’un jeu durant lequel il s’agissait de désigner sa partenaire par un fruit, il n’a rien trouvé de mieux qu’une clémentine, « trahison au gout amer de fruit de supermarché ».
Un tel comportement mérite d’être sanctionné, après avoir été soigneusement répertorié dans le carnet dédié à consigner ce type de déviances. Car, on l’aura compris, la narratrice est organisée, maniaque et sûre d’elle. Elle adore du reste classer les jours et les gens, leur ajouter une couleur ou trois adjectifs. Et ce qui pourrait ressembler à un petit jeu va très vite tourner à la névrose obsessionnelle et avoir des conséquences sur cette vie de couple si délicieusement fabriquée.
Maud Ventura a trouvé un ton nouveau, avec une sorte d’humour froid, pour étudier la vie de couple, sonder les liens familiaux et démontrer combien ils sont fragiles. Ajoutons que tous ceux qui sont mariés n’auront aucun mal à retrouver des situations décrites ici, des habitudes qui agacent l’un des partenaires ou des non-dits qui peuvent provoquer des réactions aussi brutales qu’inattendues.
Obsédée par le bonheur conjugal
Dans ce premier roman pétillant, Maud Ventura décrit une femme passionnée jusqu’à l’obsession par une vie de couple réussie. Ce qui la pousse à quelques décisions radicales. Un régal d’humour grinçant !
La narratrice de ce roman, bien moins sage qu’il n’y paraît, est une amoureuse de l’amour. Mais après quinze ans de mariage, deux enfants de 9 et 7 ans, un mari dans la finance et un pavillon bien soigné, elle n’a plus vraiment de quoi assouvir cette passion. Elle soupçonne même son mari de l’aimer moins qu’elle ne l’aime.
Pourtant elle ne manque pas d’atouts. À l’image de Grace Kelly, son modèle en quelque sorte, elle représente la femme parfaite, jusqu’à la caricature. Des cheveux blonds à la couleur traitée mensuellement, une garde-robe soigneusement vérifiée, un maquillage sobre, des chaussures soignées et, après la remarque faite par une amie à son fils, la découverte et l’intégration des règles du savoir-vivre de Nadine de Rothschild
La femme de maison parfaite prend aussi bien soin de ne froisser ni Rosa, sa femme de ménage, ni Zoé, sa baby-sitter, dont elle a besoin pour abréger les dîners qui traînent en longueur. Durant une semaine, du lundi au dimanche, elle va nous faire des confidences, nous expliquer combien son mari est parfait, ses enfants sages et sa double profession très enrichissante. Professeure d’anglais, elle est heureuse de retrouver ses élèves, traductrice de littérature, elle aime se mettre dans la peau des auteurs pour retranscrire au mieux leurs écrits.
Toutefois, dans ce tableau par trop idyllique, des failles finissent par apparaître. Quand arrive le mardi, le jour des conflits, c’est lors du dîner chez leurs amis Louise et Nicolas que l’incident a lieu. Face à ces néo-parents, « mon mari » fait un récit négatif des premiers mois de leur fils, en rajoute en racontant une anecdote lors de sa soirée d’anniversaire sans jamais mentionner son épouse et, pour couronner le tout, lors d’un jeu durant lequel il s’agissait de désigner sa partenaire par un fruit, il n’a rien trouvé de mieux qu’une clémentine, « trahison au gout amer de fruit de supermarché ».
Un tel comportement mérite d’être sanctionné, après avoir été soigneusement répertorié dans le carnet dédié à consigner ce type de déviances. Car, on l’aura compris, la narratrice est organisée, maniaque et sûre d’elle. Elle adore du reste classer les jours et les gens, leur ajouter une couleur ou trois adjectifs. Et ce qui pourrait ressembler à un petit jeu va très vite tourner à la névrose obsessionnelle et avoir des conséquences sur cette vie de couple si délicieusement fabriquée.
Maud Ventura a trouvé un ton nouveau, avec une sorte d’humour froid, pour étudier la vie de couple, sonder les liens familiaux et démontrer combien ils sont fragiles. Ajoutons que tous ceux qui sont mariés n’auront aucun mal à retrouver des situations décrites ici, des habitudes qui agacent l’un des partenaires ou des non-dits qui peuvent provoquer des réactions aussi brutales qu’inattendues.
Obsédée par le bonheur conjugal
Dans ce premier roman pétillant, Maud Ventura décrit une femme passionnée jusqu’à l’obsession par une vie de couple réussie. Ce qui la pousse à quelques décisions radicales. Un régal d’humour grinçant !
La narratrice de ce roman, bien moins sage qu’il n’y paraît, est une amoureuse de l’amour. Mais après quinze ans de mariage, deux enfants de 9 et 7 ans, un mari dans la finance et un pavillon bien soigné, elle n’a plus vraiment de quoi assouvir cette passion. Elle soupçonne même son mari de l’aimer moins qu’elle ne l’aime.
Pourtant elle ne manque pas d’atouts. À l’image de Grace Kelly, son modèle en quelque sorte, elle représente la femme parfaite, jusqu’à la caricature. Des cheveux blonds à la couleur traitée mensuellement, une garde-robe soigneusement vérifiée, un maquillage sobre, des chaussures soignées et, après la remarque faite par une amie à son fils, la découverte et l’intégration des règles du savoir-vivre de Nadine de Rothschild
La femme de maison parfaite prend aussi bien soin de ne froisser ni Rosa, sa femme de ménage, ni Zoé, sa baby-sitter, dont elle a besoin pour abréger les dîners qui traînent en longueur. Durant une semaine, du lundi au dimanche, elle va nous faire des confidences, nous expliquer combien son mari est parfait, ses enfants sages et sa double profession très enrichissante. Professeure d’anglais, elle est heureuse de retrouver ses élèves, traductrice de littérature, elle aime se mettre dans la peau des auteurs pour retranscrire au mieux leurs écrits.
Toutefois, dans ce tableau par trop idyllique, des failles finissent par apparaître. Quand arrive le mardi, le jour des conflits, c’est lors du dîner chez leurs amis Louise et Nicolas que l’incident a lieu. Face à ces néo-parents, « mon mari » fait un récit négatif des premiers mois de leur fils, en rajoute en racontant une anecdote lors de sa soirée d’anniversaire sans jamais mentionner son épouse et, pour couronner le tout, lors d’un jeu durant lequel il s’agissait de désigner sa partenaire par un fruit, il n’a rien trouvé de mieux qu’une clémentine, « trahison au gout amer de fruit de supermarché ».
Un tel comportement mérite d’être sanctionné, après avoir été soigneusement répertorié dans le carnet dédié à consigner ce type de déviances. Car, on l’aura compris, la narratrice est organisée, maniaque et sûre d’elle. Elle adore du reste classer les jours et les gens, leur ajouter une couleur ou trois adjectifs. Et ce qui pourrait ressembler à un petit jeu va très vite tourner à la névrose obsessionnelle et avoir des conséquences sur cette vie de couple si délicieusement fabriquée.
Maud Ventura a trouvé un ton nouveau, avec une sorte d’humour froid, pour étudier la vie de couple, sonder les liens familiaux et démontrer combien ils sont fragiles. Ajoutons que tous ceux qui sont mariés n’auront aucun mal à retrouver des situations décrites ici, des habitudes qui agacent l’un des partenaires ou des non-dits qui peuvent provoquer des réactions aussi brutales qu’inattendues.
Obsédée par le bonheur conjugal
Dans ce premier roman pétillant, Maud Ventura décrit une femme passionnée jusqu’à l’obsession par une vie de couple réussie. Ce qui la pousse à quelques décisions radicales. Un régal d’humour grinçant !
La narratrice de ce roman, bien moins sage qu’il n’y paraît, est une amoureuse de l’amour. Mais après quinze ans de mariage, deux enfants de 9 et 7 ans, un mari dans la finance et un pavillon bien soigné, elle n’a plus vraiment de quoi assouvir cette passion. Elle soupçonne même son mari de l’aimer moins qu’elle ne l’aime.
Pourtant elle ne manque pas d’atouts. À l’image de Grace Kelly, son modèle en quelque sorte, elle représente la femme parfaite, jusqu’à la caricature. Des cheveux blonds à la couleur traitée mensuellement, une garde-robe soigneusement vérifiée, un maquillage sobre, des chaussures soignées et, après la remarque faite par une amie à son fils, la découverte et l’intégration des règles du savoir-vivre de Nadine de Rothschild
La femme de maison parfaite prend aussi bien soin de ne froisser ni Rosa, sa femme de ménage, ni Zoé, sa baby-sitter, dont elle a besoin pour abréger les dîners qui traînent en longueur. Durant une semaine, du lundi au dimanche, elle va nous faire des confidences, nous expliquer combien son mari est parfait, ses enfants sages et sa double profession très enrichissante. Professeure d’anglais, elle est heureuse de retrouver ses élèves, traductrice de littérature, elle aime se mettre dans la peau des auteurs pour retranscrire au mieux leurs écrits.
Toutefois, dans ce tableau par trop idyllique, des failles finissent par apparaître. Quand arrive le mardi, le jour des conflits, c’est lors du dîner chez leurs amis Louise et Nicolas que l’incident a lieu. Face à ces néo-parents, « mon mari » fait un récit négatif des premiers mois de leur fils, en rajoute en racontant une anecdote lors de sa soirée d’anniversaire sans jamais mentionner son épouse et, pour couronner le tout, lors d’un jeu durant lequel il s’agissait de désigner sa partenaire par un fruit, il n’a rien trouvé de mieux qu’une clémentine, « trahison au gout amer de fruit de supermarché ».
Un tel comportement mérite d’être sanctionné, après avoir été soigneusement répertorié dans le carnet dédié à consigner ce type de déviances. Car, on l’aura compris, la narratrice est organisée, maniaque et sûre d’elle. Elle adore du reste classer les jours et les gens, leur ajouter une couleur ou trois adjectifs. Et ce qui pourrait ressembler à un petit jeu va très vite tourner à la névrose obsessionnelle et avoir des conséquences sur cette vie de couple si délicieusement fabriquée.
Maud Ventura a trouvé un ton nouveau, avec une sorte d’humour froid, pour étudier la vie de couple, sonder les liens familiaux et démontrer combien ils sont fragiles. Ajoutons que tous ceux qui sont mariés n’auront aucun mal à retrouver des situations décrites ici, des habitudes qui agacent l’un des partenaires ou des non-dits qui peuvent provoquer des réactions aussi brutales qu’inattendues.
J’avais entendu moult avis différents sur ce livre. J’ai donc décidé de faire mon propre avis sur ce récit pour le moins original. Et verdict : J’ai aimé.
Il est difficile de voir où l’autrice veut nous mener. La protagoniste est complètement barrée. Il n’y a pas tellement d’intrigue.
Et pourtant ! Toute la subtilité réside dans l’ambiance - dérangeante - et dans la psychologie des personnages. Car oui, le personnage de cette femme, la « femme de son mari » est marquant. Pas attachant, mais marquant, de par son comportement excessif, contradictoire, voire déroutant. La narration omnisciente permet au lecteur de se plonger dans les pensées de ce personnage torturé, et nous pousse à essayer de comprendre l’incompréhensible. Pourtant, derrière chaque action et pensée étrange se cache une expérience de vie qui a laissée des traces.
Même si ce roman se lit au second degré, et peut même s’avérer drôle, il soulève aussi des questions de psychologie intéressantes qui le rendent moins léger qu’il n’y parait.
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