Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain Tome 1 Rue Farfadet

Quatrième de couv’ :

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux… Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames… Jusqu’au jour où lors d’un banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Mon avis :

Merci à ma petite Caro de m’avoir prêté ce livre qui se trouvait depuis un bout de temps dans ma Wish list avec un héros et une promesse d’humour qui somme toute étaient alléchants.

Sylvo est un elfe exilé de sa Forêt pour une faute (on ne saura pas exactement quoi mais ça permet de savoir pourquoi il se met minable tous les soirs afin de dormir). Détective privé aidé d’une petite créature ailée, Pixel, il était en cours d’enquête pour adultère quand le café qu’il vient de quitter explose. Ce sera le début des problèmes. On apprend que le Panam du XIXè est dirigé par 4 Ducs et l’ambiance est très steampunk bien qu’à la lecture on ne se retrouve pas avec tout plein d’objets décrits compliqué à comprendre, un bon point.

A part les réflexions sur les Humains très pertinentes et notre rapport à la Nature (ou son manque total d’ailleurs ce serait plus juste) j’ai apprécié les 80 dernières pages où il se retrouve embauché par les flics comme appât malgré lui pour mettre la main sur les terroristes. Il s’y trouve également une bonne satyre de notre société actuelle, sa politique pseudo-monarchique, les divisions sociales, les attentats qui l’ébranle et la façon d’enquêter des policiers (et leur moyens surtout).

Pour le reste, j’ai eu du mal avec le style super ampoulé même si ça collait plus ou moins à l’époque ça rendait le tout un peu lourdingue, y avait moyen de faire plus simple tout en restant dans le thème je pense. Le côté hyper destroy de Sylvo au départ qui m’énervait, j’ai compris avec ses explications plus tard le pourquoi du comment mais ça vient vraiment tardivement ce qui fait qu’il m’est resté assez antipathique un moment (trop long moment) et même quand on sait, on compatit mais je n’irai pas jusqu’à dire que je m’y suis attachée. Les pages de journaux incrustées dans le texte ont un petit souci de mise en page et des mots entiers se retrouvent collés les uns aux autres, pas forcément gênants à la compréhension mais bon…Pas assez de Pixel qui est mon personnage préféré ^^

En bref, un détective qui m’a mitigé, la fin rattrape un peu mais le style me rebute pour poursuivre l’aventure, je ne suis pas réceptive à ce genre d’humour mélangé au style ampoulé.