Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain Tome 1 Rue Farfadet

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux… Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames… Jusqu’au jour où lors d’un banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Avis de Lianne 

Hum, pour une fois je dois dire que si j’aime le style du résumé qui est bien conforme et donne une bonne image globale du livre, je dois dire que le contenu ne me plait pas vraiment car il y a deux informations fausse dedans. Surtout que je ne vois pas trop l’intérêt de mentir sur ces points qui n’apportent pas grand chose.

Bref c’était une informations qui m’a marqué mais qui n’est pas très importante en fait.J’ai bien aimé cette lecture, c’était rapide et plaisant, et le style d’écriture change vraiment de ce qu’on peut lire sur le sujet. 

Le narrateur est le héros en fait à la première personne. Il s’adresse au lecteur en lui racontant ses aventures. Le tout avec un humour certain et un recul devant ce qui se passe. Il est blasé, alcoolique et contrairement à ce qui est dit les affaires ne sont pas vraiment nombreuses, il n’arrive pas à joindre les deux bouts, ou alors vraiment de justesse. Mais ça lui va, parce que Sylvo ne fait que survivre en fait, il a été banni de sa foret natale et de son peuple pour une affaire dont on ne sait quasiment rien, il a aussi du abandonner l’amour de sa vie dans l’affaire. Résultat il est vraiment dépressif sur les bords, tout en ayant une volonté de vivre qui l’empêche de totalement sombrer et le maintient sur la corde raide à chaque fois.

Il n’est pas du genre à s’en faire, les choses vont et viennent et lui ne se mêle à rien. Une nonchalance totalement assumée. Il refuse même des affaire des fois si elles le rapproche trop de la politique (c’est pourquoi il est impossible qu’il soit en contact avec le moindre duc, autre élément faux du résumé). En fait il subit plus l’affaire qu’il n’y est actif, et dans sa pleutrerie il est en fait courageux.

Il n’est pas le seul personnage intéressant bien sur, mais les autres sont pour l’instant un peu en retrait. C’est bien sur un des points que j’aimerais bien qu’on développe dans les tomes suivants, je veux en savoir plus !Il y a une ambiance particulière dans ce livre, un coté retro qui est très marqué, et la ou ce coté m’avait énervé sur certains livres (les Maigret par exemple), j’ai trouvé que dans celui ci ça s’intégrait vraiment bien à l’histoire.

Il y a plein de clin d’œils dans tous le roman, par exemple il passe a coté d’une excentrique au nom de cheval et croise quelqu’un en train de l’appeler Amélie par exemple, ou des jeux de mots sur les rues de Paris.

Après c’est vrai que l’enquête est au final assez simple, on pourrait déplorer le fait que la ou tous les policiers ont échoué, Silvo tombe sur la solution dés le début du premier coup, et même pas par hasard en plus. C’est un peu grossier mais bon, c’est le but aussi, car en fait tout est tourné en dérision que ça soit la politique, les différents racismes (anti-nains dans ce cas), la peur de l’autre et autre.

Au final je ne regrette pas de l’avoir lu, c’est une petite histoire très sympathique, qui change et j’ai passé un très bon moment. Je regrette juste qu’il soit si court en fait !

16/20

Quatrième de couv’ :

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux… Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames… Jusqu’au jour où lors d’un banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Mon avis :

Merci à ma petite Caro de m’avoir prêté ce livre qui se trouvait depuis un bout de temps dans ma Wish list avec un héros et une promesse d’humour qui somme toute étaient alléchants.

Sylvo est un elfe exilé de sa Forêt pour une faute (on ne saura pas exactement quoi mais ça permet de savoir pourquoi il se met minable tous les soirs afin de dormir). Détective privé aidé d’une petite créature ailée, Pixel, il était en cours d’enquête pour adultère quand le café qu’il vient de quitter explose. Ce sera le début des problèmes. On apprend que le Panam du XIXè est dirigé par 4 Ducs et l’ambiance est très steampunk bien qu’à la lecture on ne se retrouve pas avec tout plein d’objets décrits compliqué à comprendre, un bon point.

A part les réflexions sur les Humains très pertinentes et notre rapport à la Nature (ou son manque total d’ailleurs ce serait plus juste) j’ai apprécié les 80 dernières pages où il se retrouve embauché par les flics comme appât malgré lui pour mettre la main sur les terroristes. Il s’y trouve également une bonne satyre de notre société actuelle, sa politique pseudo-monarchique, les divisions sociales, les attentats qui l’ébranle et la façon d’enquêter des policiers (et leur moyens surtout).

Pour le reste, j’ai eu du mal avec le style super ampoulé même si ça collait plus ou moins à l’époque ça rendait le tout un peu lourdingue, y avait moyen de faire plus simple tout en restant dans le thème je pense. Le côté hyper destroy de Sylvo au départ qui m’énervait, j’ai compris avec ses explications plus tard le pourquoi du comment mais ça vient vraiment tardivement ce qui fait qu’il m’est resté assez antipathique un moment (trop long moment) et même quand on sait, on compatit mais je n’irai pas jusqu’à dire que je m’y suis attachée. Les pages de journaux incrustées dans le texte ont un petit souci de mise en page et des mots entiers se retrouvent collés les uns aux autres, pas forcément gênants à la compréhension mais bon…Pas assez de Pixel qui est mon personnage préféré ^^

En bref, un détective qui m’a mitigé, la fin rattrape un peu mais le style me rebute pour poursuivre l’aventure, je ne suis pas réceptive à ce genre d’humour mélangé au style ampoulé.