La fontaine des âges
  • Date de parution 18/02/2021
  • Nombre de pages 112
  • Poids de l’article 120 gr
  • ISBN-13 9782843449741
  • Editeur BELIAL
  • Format 182 x 120 mm
  • Edition Grand format
Science Fiction Ouvrage de référence de l'auteur

La fontaine des âges

3.50 / 5 (107 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Max Feder est riche. Immensément. Une fortune aux origines troubles, mais après tout, qu'importe ? Car Max Feder va mourir. Et dans ses vieux jours, ses derniers mois, le plus précieux de ses trésors se résume à une bague et ce qu'elle contient, le symbole d'un amour aussi ancien qu'absolu. Éternel, littéralement, puisque l'objet de son amour perdu ne peut pas mourir... Or il semble bien que pour Max Feder, au crépuscule d'une vie tumultueuse, le temps soit venu d'entreprendre un ultime voyage, celui de toutes les remises en question, de tous les possibles... « Nancy Kress est l'un des meilleurs auteurs de SF contemporains. Son usage de la science est aussi habile que porteur de réflexions, ses récits aussi affutés que riches de sentiments. » KIM STANLEY ROBINSON La Fontaine des âges, finaliste des prix Hugo et Asimov's 2008, a reçu le Prix Nebula 2008

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  • Date de parution 18/02/2021
  • Nombre de pages 112
  • Poids de l’article 120 gr
  • ISBN-13 9782843449741
  • Editeur BELIAL
  • Format 182 x 120 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Avis flash

Complètement passée à côté de ce bouquin dont je n’ai pas saisi la beauté ni le message.

J’ai fini le livre comme je l’ai lu : avec un désintérêt profond et une aversion accrue pour le protagoniste.

Le protagoniste est un salopard fini qui n’a rien pour plaire. Sa vie, son récit et sa quête ne m’ont aucunement intéressée.

Je n’ai pas apprécié l’écriture; trop sèche, trop hachée, trop oralisée pour moi. Je reconnais la force du style, très contemporain, actuel, collant parfaitement au parler courant, et cela crée une impression d’instantanéité très forte. Mais je n’aime pas ça, et ça ne m’a pas aidée à développer de l’empathie pour le protagoniste ni à suivre avec intérêt son récit.

L’intrigue, malheureusement liée au personnage principal qui me hérisse ne m’a pas captivée. J’ai eu un mal fou à m’y retrouver entre les moments dans le passé et ceux dans le présent, tellement bien imbriqués qu’il m’a été difficile de les distinguer.

Une réflexion globale sur l’immortalité via les thèmes de l’élixir de jouvence et la vie éternelle, qui ne m’aura pas passionnée.

La Fontaine des âges est la deuxième parution de Nancy Kress au sein de la collection Une heure Lumière. Il s’agit également du numéro 28 de cette collection dédiée aux romans courts. Les éditions du Bélial’ ont déjà mis Nancy Kress à l’honenur avec le recueil Danses aériennes, qui a été lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire en 2018. La Fontaine des âges est une novella de science-fiction paru en 2007 aux États-Unis. Il a obtenu le prix Nebula du meilleur roman court 2007 et a été finaliste des prix Hugo et Asimov’s en 2008.

Nancy Kress a pour thèmes de prédilection le génie génétique et l’intelligence artificielle. Le titre de ce court roman laisse facilement deviner dans quel domaine il se situe. L’histoire se déroule dans un futur proche où les technologies ont évolué, que ce soit dans le domaine de la médecine ou de l’informatique. On trouve par exemple des robots chiens dont le comportement ressemble aux vrais. C’est un de ces robots qui va être à l’origine involontairement du début de la mésaventure de Max Feder. Son fils vient lui rendre visite accompagné de ses deux enfants et de leur robot chien, qui va malencontreusement détruire la bague que porte Max Feder depuis des années. Et Max tient énormément à cette bague, elle représente une énorme valeur sentimentale pour lui, étant donné qu’elle contient le souvenir de son amour perdu. Il va ainsi tout faire pour retrouver son ancienne compagne qu’il a connu brièvement à Chypre, mais qui est depuis devenue célèbre pour une raison bien particulière. En effet, cette dernière a la capacité de générer des cellules souches et ainsi ne vieillit jamais.

Comme dans Le nexus du docteur Erdmann, Nancy Kress choisit un homme très âgé comme personnage principal. Cependant, c’est leur seul point commun. Max Feder n’est pas très sympathique, il est égoïste, ancien délinquant devenu riche, et n’est motivé que par une seule chose. Pour nous raconter son histoire, Nancy Kress va opter pour une narration non linéaire, jouant ainsi avec différentes époques. On a un peu de mal au début à s’y retrouver mais finalement on s’y fait assez vite.

Les thématiques abordées par l’autrice tournent autour du vieillissement, de la volonté de vouloir rester jeune et en pleine forme, de la mémoire, des modifications génétiques et de ce qu’elles peuvent entrainer. Le roman est centré sur l’histoire de Max, et il manque un petit quelque chose pour pousser la réflexion un peu plus loin.

La Fontaine des âges est ainsi un bon cru dans la collection Une heure lumière. On y retrouve les thèmes et cadre courants chez Nancy Kress, un futur où les technologies décrites sont réalistes, et abordant le sujet du génie génétique et du vieillissement.

J’aime bien la collection une heure lumière des éditions Le Bélial’, qui permet en peu de pages de découvrir le plus souvent un monde original, de se poser des questions ou d’émouvoir, ou tout cela à la fois. Leur dernière parution, La fontaine des âges de Nancy Kress ne déroge pas à cette règle.

Dans cette novella, on fait donc la connaissance de Max Feder, un homme riche au caractère assez irascible qui semble avoir vécu une vie difficile au niveau émotionnel, à la recherche d’un amour perdu. Le livre alterne entre le présent de Max, qui se situe dans un futur très technologique dans lequel une molécule produite par la tumeur de ce même amour perdu permet de stopper net le vieillissement des corps, et de vivre au même âge physique pendant un certain temps… Parallèlement, dans son passé, on découvre comment il a bâti sa fortune autour d’un boursicotage occulte entourant la découverte de cet élixir de jouvence, mais aussi comment il vivait initialement avant de retrouver trace de son ancienne amante. On découvre ainsi comment il a développé certaines relations.

Tout le livre suit la destinée de Max, qui se révèle être un beau salaud tant au niveau moral qu’au niveau de ses relations avec sa femme et son fils. Mais après deux rencontres inattendues décrites dans le livre, il va finalement évoluer sur la fin de sa vie. Les personnages qui gravitent autour de lui sont assez peu développés, hormis son complice gitan. Il faut dire que ses relations familiales sont réduites à leur plus simple expression. Cela correspond à ses choix de vie.

Encore plus que dans d’autres livres de cette collection, on se retrouve avec un univers qui sert de cadre, mais qui est finalement peu expliqué, et qui aurait mérité plus de développement. On aurait aussi aimé en apprendre plus sur le pourquoi des 20 ans (ceux qui ont lu comprendront…) et sur ce qui advient de la technologie. Les thématiques développées par l’autrice tournent autour des biotechnologies, des améliorations du corps humain et du transhumanisme. Le traitement qui permet aux humains de ne plus vieillir a été obtenu grâce à des cellules de Daria, l’amour perdu de Max qui souffrait d’une maladie. Daria s’est ainsi retrouvée au centre de ce traitement sans le vouloir et on peut se poser la question de sa liberté, de ses choix et de quelle part on lui a laissé prendre. A travers son destin et les limites du traitement, Nancy Kress aborde les questionnements autour des problèmes éthiques liés aux biotechnologies. Elle aborde également le problème des disparités sociales entrainées par divers facteurs dont le climat et ses biotechnologies.

En conclusion il s’agit d’une lecture intéressante et rapide, qui vaut surtout pour les questions qu’elle soulève. Le personnage principal est effectivement peu attachant mais donne un angle étonnant à l’histoire.

Ah, il fallait bien que ça arrive un jour ! Je ne saurais compter avec précision le nombre de novellas de la collection Une-Heure-Lumière que j’ai pu lire, depuis le temps, mais je savais qu’un jour je serais déçu par un de ses opus. Parce qu’au bout d’un moment quand même, on se fait toujours rattraper ; j’ai quand même facilement dépassé la quinzaine. L’ironie dramatique a voulu que la fois où j’étais passé le plus près, c’était déjà avec Nancy Kress et son Nexus du Docteur Erdmann, ce qui n’est peut-être pas à considérer comme le fait du hasard.

Je vais faire court, à cette occasion, parce que malheureusement, mon sentiment ne souffre pas de beaucoup de nuances ; je n’ai vraiment pas aimé ce texte. Et comble de ma tristesse, je ne lui ai pas trouvé beaucoup de qualités rédemptrices, aucune suffisante, a fortiori. Mais il ne s’agit pas de simplement le dire, il s’agit de l’expliquer, quand même. Au boulot.

Commençons par ce qui m’a sauté aux yeux, à savoir le personnage principal, qui éclabousse tout le texte de sa crasse. Si je doute fortement que Nancy Kress veuille en faire un vecteur symbolique positif, le fait est qu’il est quand même très compliqué de le suivre sans soupirer ou lever les yeux au ciel à intervalles réguliers. Misogyne, possessif, méprisant, égoïste, oublieux de sa famille, escroc, Max Feder n’a pas grand chose pour lui ; et c’est un euphémisme. Premier gros souci avec le texte donc, j’étais spectateur complet des péripéties de ce personnage que j’ai trouvé abject, sans ressentir la moindre seconde d’empathie pour lui, et donc, dans le même temps, une grosse difficulté à m’immerger ou à trouver un réel intérêt dans ce qui m’étais raconté.

Du point de vue l’intrigue elle-même, ou du moins des réflexions qu’elle tente d’amener, je ne serais pas si acerbe, bien que je m’interroge tout de même sur l’angle qu’a décidé d’adopter Nancy Kress, qui constitue mon deuxième gros souci, en corrélation avec le premier. Car si son point de départ science-fictif est très loin d’être dénué d’intérêt, elle ne fait que l’effleurer à de très rares occasions, préférant se concentrer sur ce damné Max Feder qui parasite tous les efforts qu’elle consent à tenter d’aller plus loin dans les retranchements des concepts qu’elle manipule. Les implications politiques d’une découverte telle que celle décrite dans cette novella auraient pu être passionnantes, mais elles sont traitées comme des évidences ne méritant pas qu’on s’y penche plus, puisque vues au travers de notre détestable protagoniste, reléguées à l’arrière-plan. C’est infiniment frustrant.

Mais je me disais qu’à l’instar de l’autre novella que j’avais pu lire d’elle, Nancy Kress allait une nouvelle fois me surprendre dans les dernières pages de son ouvrage ; après tout une bonne chute peut parfois habilement renverser nos perceptions. Et, si effectivement, je crois qu’il y a bien une tentative de créer une chute surprenante ou du moins brisant le rythme adopté jusque là, je ne peux malheureusement pas affirmer qu’elle m’ait autant satisfait que celle du Nexus. Au contraire, cette chute implique à mes yeux deux interprétations possibles du texte tout entier, et je ne goute aucune d’entre elles. Car soi Nancy Kress est dans une démarche de dénonciation politique en très grande partie juste mais par trop nihiliste pour être à mon goût, se servant de Max Feder comme d’un exemple malfaisant ; soit on est dans une chute censée opérer exactement l’inverse, auquel cas je n’y croirais pas vraiment, faute d’une forme de cohérence suffisante à l’aune de l’ouvrage entier.

Je finis donc déçu, face à un ouvrage qui aurait pu faire tellement mieux avec des bases comme celles qui étaient promises. Avec en plus de ce sentiment désagréable de douter de mon propre ressenti, comme si le fait d’avoir été si dégoûté par le personnage principal avait pu me faire passer à côté d’informations cruciales pour ma compréhension du texte. Et en même temps, je me dis que c’est tout de même un défaut suffisamment majeur pour justifier cette déception en plein, en tout cas à mes yeux ; peut-être qu’un public avec une culture et des aspirations différentes des miennes y verrait tout à fait autre chose.

Mais bon. Ce n’est qu’un (relatif) échec à mes yeux dans la longue lignée des novellas de la collection Une-Heure-Lumière ; je ne suis certainement pas dégouté de cette dernière, comme je ne suis pas non plus dégouté du travail de Nancy Kress à qui je donnerai sans doute sa chance sur des formats différents, un jour.

Mais non, je ne conseillerais pas cet ouvrage à grand monde, pour ne pas dire moins. Reste à voir l’avis que vous pourriez vous faire vous-mêmes dessus, je serais curieux de voir si je suis dans la majorité, sur ce coup, j’avoue.


Dans un futur proche, Max est un vieil homme en maison de retraite qui garde dans sa bague des souvenirs d’une femme aimée : une mèche de cheveux et une trace de rouge à lèvres sur du papier. Mais ses petits-enfants, qu’il méprise comme il méprise son fils, détruisent la bague par bêtise et accident.


Max a fondé un empire, en grande partie grâce à des actions illicites. Il avait des connexions parmi les escrocs et il en était un lui-même, raison pour laquelle il est déçu par son fils qui veut effacer le passé et donner de la légitimité au groupe familial.


Mais après la disparition de sa bague, Max n’a plus qu’une seule obsession : retrouver la femme avec qui il avait vécu une brève passion. Dans un monde où la technologie remplace lentement tout, il fait appel à ses anciens contacts qui volent et vivent à l’ancienne. L’auteure nous fait pénétrer dans des milieux interlopes avec délectation, et brosse quelques personnages très marquants qui ont choisi de rester en marge d’une société technophile.


Cette novella s’avère très dense, en explorant un univers à la fois proche de nous et dérangeant, tombé dans la fascination pour le transhumanisme et l’humain « amélioré ». Fascination qui révulse Max et l’a transformé en misanthrope : il considère que le monde est devenu faux, s’accroche aux choses « tangibles », et déteste ses contemporains subjugués par les nouvelles technologies. Le protagoniste n’est pas un personnage sympathique, pourtant son attachement à un autre être — en l’occurrence une prostituée qu’il a follement aimée — l’humanise avec sensibilité. Au fil du texte (je ne vous en dévoile pas trop pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte), le lecteur se rend compte que Max court après un passé qui ne reviendra pas. Sa quête est perdue d’avance, dans un monde qui a évolué sans lui.


Malgré tout, la fin sait nous surprendre, et reste dans le thème de l’amour, mais pas celui que Max cherchait loin de lui. Une belle conclusion.

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