
Harry Bosch Tome 15 Les neuf dragons
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Un flic portant le même nom qu'un célèbre peintre néerlandais, ça avait de quoi séduire ! Hyeronimus Bosch, détective au LAPD faisait sa première apparition dans « Les Egouts de Los Angeles » où l'on percevait cette ville tentaculaire d'une autre manière.
Le talent de Michael Connelly, c'était d'avoir donné, tout comme à ses personnages, une épaisseur à cette cité que l'on a trop souvent jugée sommairement comme dépourvue d'âme. Grâce à lui, Cienega blvd, Woodrow Wilson drive, Wonderland ave, Sunset blvd et Echo Park résonnaient différemment et devenaient des lieux mythiques et l'on se plaisait à imaginer notre héro se mouvant dans les labyrinthes de ces voies rapides sur fond de soleil couchant ou contemplant de sa maison accrochée à une colline, le tapis de lumière de la Cité des Anges qui apparaissait dans le crépuscule naissant. C'était en 1993, un roman culte était né. 14 enquêtes plus tard il devient difficile d'éviter le dernier opus de Michael Connelly « Les 9 Dragons » car les exemplaires sont alignés dans les grandes librairies comme une muraille infranchissable. Du marketing à grande échelle auquel l'auteur a cédé depuis quelques années déjà, bradant son talent au service de la vente et du formatage. On sent également la patte d'assistants et documentalistes en tout genre qui sont parvenus à extirper tout le jus et le sel des personnages pour nous restituer des protagonistes aux profils psychologiques aussi épais que du papier de cigarette. Des rebondissements à profusion bien sûr, mais seulement pour masquer les faiblesses d'une histoire bourrée de clichés dont le passage du héro à Hong Kong en est un illustre exemple. Bref pas grand chose à dire de ce livre de Michael Connelly qui n'est pas le seul auteur prometteur à avoir flanché en nous livrant des récits aseptisés, censés plaire au plus grand nombre de lecteurs, ce qui est loin d'être gagné !
On retrouve le premier livre de Michael Connelly, « Les égouts de Los Angeles » dans le « Guide du Polar, 40 livres pour se faire peur ». Un petit ouvrage, extrêmement bien fichu et sans prétention qui vous guidera dans la collection des polars de l'édition Points. Il ne s'agit pas d'un guide académique loin de là, mais juste d'un florilège d'excellents polars classés par thème, par région et par genre. Des extraits tirés des ouvrages principaux, pour nous faire saliver et quelques interviews des auteurs, agrémentés de commentaires pertinents c'est ce qu'il faut pour se repérer dans les méandres du polar et s'extirper du matraquage publicitaire qu'affectionnent certaines librairies et maisons d'édition. L'autre moyen est également de vous référer aux blogs et sites spécialisés dans le genre. Vous en trouverez quelques un dans la liste qui figure dans la colonne de droite. Une liste qui est loin d'être exhaustive et que je ne manquerai pas de compléter. Mais la meilleure méthode restera de flâner dans les rayons des librairies, de farfouiller dans les rayonnages, de vous fier à votre instinct et à votre intuition et d'écouter les conseils avisés des quelques libraires passionnés qui prendront le temps de vous faire partager leurs découvertes. Il s'agit là d'une espèce en voie d'extinction qu'il faut à tout prix préserver en achetant et lisant des livres à profusion !
Quatrième de couverture
Harry Bosh est dépêché sur les lieux d’un meurtre, quelque part au Sud de Los Angeles : dans son petit magasin de spiritueux Fortune Liquors, le vieux Monsieur Li a été abattu de trois balles dans la poitrine. Secondé par l’Unité des Crimes Asiatiques en la personne de l’inspecteur Chu, Bosch identifie rapidement un suspect, membre de la mafia locale chinoise. Cette triade, appelée Le Couteau de la Bravoure, apprécie peu l’intrusion de la police dans ses affaires.
Mon avis
Une des difficultés premières avec les personnages récurrents, c’est de bien les « faire » vieillir. C'est-à-dire faire en sorte qu’ils évoluent comme un être de chair, que notre intérêt ne s’émousse pas et que l’envie reste intacte. Un peu comme dans les belles histoires d’amour …
Harry Bosch m’a toujours intéressée, c’est sans doute pour cela que je vais pardonner les imperfections du dernier roman de Michael Connelly.
Une couverture souple avec de belles photos, un livre pas trop lourd, une théière bien remplie, un bon canapé et Harry …
Tout était réuni pour un de ces moments où la lecture est bonheur parce qu’elle vous emporte ailleurs et vous laisse scotché au fauteuil ….
Je me suis levée plusieurs fois …. Pas bon signe ça !
Pas de gros reproches mais quelques uns malgré tout à signaler …
D’abord, une traduction de mauvaise qualité, certaines phrases sont à peine correctes et le vocabulaire m’a semblé mal choisi. Auteur non fautif : excusé (mais quand même, ça gâche un peu … attention la prochaine fois !)
Beaucoup de morts, pas toujours utiles (on aurait pu les assommer et les ficeler) mais ce n’est pas gênant, vu qu’on ne voit pas les images et le sang qui coule partout, donc : excusé !
Des ficelles et des rebondissements énormes assortis de certaines situations peu crédibles: il est tellement difficile de se renouveler (attention à ne pas s’inspirer des autres : le héros qui part en mission dans une autre contrée, c’est du déjà vu) que …. bon ……. excusé !
Des personnages qui auraient mérité une étude psychologique plus approfondi (caractère, choix
de vie …), je sais que Connelly en est capable : pas excusé !
Une intrigue sur Los Angeles peu intéressante : pas excusé !
Un léger abus de dialogues qui ne font rien avancer : pas excusé !
Mais il y a aussi ….
Une excellente approche de la vie à Hong-Kong, de ce que sont les triades avec leurs codes, leur fonctionnement, les croyances des uns et des autres … L’auteur parait s’être bien documenté et au-delà de l’intrigue, c’est une réelle découverte qui, en plus, donne le souhait d’aller plus loin pour mieux comprendre Hong-Kong, les mœurs, les triades, les relations …
Un Harry Bosch, plus père que jamais, qui se met à vibrer quand il sent que sa fille peut souffrir, un Harry Bosch qui devient hystérique (mais qu’aurais-je fait à sa place ?), ne pouvant plus se contenir tant qu’il n’aura pas retrouvé sa progéniture, un Harry Bosch humain, « une vraie tigresse », un Harry Bosch attachant malgré sa mauvais humeur, ses failles, ses erreurs et aussi à cause de cela …. Cet homme n’est pas parfait ! Il vivra avec le poids de la culpabilité, il s’échinera sans doute à trouver le chemin de la rédemption …
Un Harry Bosch décidé à devenir un bon père, au point même de renoncer à la bière dans le réfrigérateur (je n’en bois pas mais ce sacrifice n’est-il pas exagéré ? C’est l’excès qui n’est pas bon, pas la bière elle-même !), un Harry Bosch que je regarderai vieillir volontiers ….
C’est terrible de beaucoup lire, on devient difficile, on supporte moins les imperfections, on ne voudrait que du beau, du bon, bien écrit …
Vous l’aurez compris, ce n’est pas le meilleur Connelly, pas le plus mauvais non plus.
Si vous ne connaissez pas Harry, vous pouvez commencer par celui-ci même si c’est dommage car je pense que vous ne serez pas déçu, les événements s’enchaînent sans temps mort …
Si vous connaissez Harry, vous serez ravi (malgré les quelques défauts) de le retrouver.
Donc …. Bonne lecture !
Harry Bosch est inspecteur de police à Los Angeles. Il est appelé dans une boutique d’alcool pour un hold up qui a mal tourné, le propriétaire du magasin, un Chinois a été abattu. Harry ne croit pas à la piste du vol à mains armées qui se serait mal terminé, il soupçonne les triades, la mafia chinoise d’être impliquée dans cette affaire. Il arrête le mafieux qui rackettait le commerçant depuis des années.
Harry reçoit ensuite une vidéo enregistrée sur le portable de sa fille, qui vit à Hong Kong avec sa mère. Les triades l’ont enlevée et exigent que l’enquête à Los Angeles s’arrête. Harry saute dans un avion pour aller sauver sa fille.
Je n’avais encore lu aucune aventure de l’inspecteur Harry Bosch, mais j’en avais entendu dire le plus grand bien, aussi étais-je impatiente de découvrir ce nouveau héros. En fait ce livre m’a beaucoup déçue: La première partie, soit l’enquête sur le meurtre du commerçant chinois est très prévisible et pas très intéressante, pour ne pas dire bâclée. On a l’impression qu’il s’agit d’un prétexte pour expliquer l’enlèvement de la petite Maddie.
Le périple d’Harry à Hong Kong où il pourchasse les ravisseurs de sa fille en compagnie de son ex-femme et de l’ami de cette dernière nous plonge dans un épisode 24 heures chrono. Harry se métamorphose en Jack Bauer ou en Rambo qui flingue tout ce qui bouge, un héros américain dans toute sa splendeur. Et la conclusion sera aussi assez navrante.
Les personnages manquent singulièrement de psychologie et d’épaisseur, l’action et l’adrénaline remplacent cette dimension, les méchants sont à peine esquissés, mais ce qui m’a le plus dérangée c’est le côté complètement invraisemblable de l’épisode de Hong Kong.
Ma déception vient aussi du fait que j’attendais beaucoup de ce livre vu la réputation de Michael Connelly. Je m’attendais à un polar particulièrement enthousiasmant et je me suis retrouvée avec un livre moyen. Toutefois ce roman a aussi des qualités et on peut passer un bon moment si on fait abstraction des principales lacunes de cette oeuvre, Ce n’est certes pas le polar du siècle, mais ça fait une lecture de vacances tout à fait acceptable pour qui aime les polars plein d’actions et ne se soucie pas du réalisme de l’intrigue.
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