Des diables et des saints
  • Date de parution 18/08/2022
  • Nombre de pages 298
  • Poids de l’article 212 gr
  • ISBN-13 9782493909015
  • Editeur COLL PROCHE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
enfance maltraitance Romans français Amitiés

Des diables et des saints

4.32 / 5 (3095 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Grand prix RTL-LirePrix Relay des Voyages lecteursQui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste. Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être. C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre. On y croise des diables et des saints. Et une rose.

En stock

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  • Date de parution 18/08/2022
  • Nombre de pages 298
  • Poids de l’article 212 gr
  • ISBN-13 9782493909015
  • Editeur COLL PROCHE
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

C’est une histoire d’orphelin et d’amour. Celle d’un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend.

Mais qui, et pourquoi ?

Alors qu’il a seize ans, ses parents et sa soeur disparaissent dans un accident d’avion. Il est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n’y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés.

Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu’à la rencontre avec Rose, une jeune fille de son âge. La vie n’est alors que rêves de fugues.

Ma lecture

Une fois de plus je vais aller à contre-courant des avis sur ce roman mais je reste sur ma ligne de conduite dans ce blog : honnêteté par rapport à « mon » ressenti… Toutes les éloges et prix reçus m’ont poussée à me saisir du roman à la bibliothèque d’autant que j’avais plutôt aimé son précédent roman : Cent millions d’années et un jour et finalement je reste assez dubitative une fois le livre refermé à la fois sur ce qui a fait le succès de celui-ci mais également pourquoi un tel engouement.

De nos jours, un vieil homme, Joseph, mais il préfère Joe, 69 ans, joue sur les pianos mis à disposition dans les lieux publics : gares, centre commerciaux, aéroports, il attend et espère. Il se livre à nous et revient sur son enfance en 1969 et ce qui l’a amené à se retrouver à 16 ans aux Confins, un orphelinat dans le sud-ouest de la France dans l’attente d’un placement en famille d’accueil. Il y fera des rencontres amicales, amoureuse mais sera également confronté à la dure loi du directeur, l’abbé Armand Sénac et son assistant dévoué et bras armé, surnommé Grenouille, appliquant une discipline de fer.

Voilà le décor planté et les personnages s’installent, assez stéréotypés : les bons, les méchants, le simple, le chef, le violent, l’absent, le petit fragile, la jeune fille, les rebelles, le professeur de musique et maître à penser, personnages stéréotypés mais également récit très conventionnel dans sa forme. Dès le début de ma lecture j’ai été assez gênée par l’écriture, très imagée ou faisant appel à des envolées lyriques dont je n’ai pas toujours compris le sens, le pourquoi, parfois décalées par rapport au contexte et lorsqu’il n’y en a que quelques unes cela passe encore mais là le texte en est truffé comme :

Une liberté encore maladroite, un tas de duvet gauche au vol tordu, zigzagant, mais qui, l’espace de vingt mesures, avait filet comme l’aigle royal qu’il deviendrait un jour. (p143)
Sans passé, sans avenir, sans avant et sans après, un orphelin est une mélodie à une note. Et une mélodie à une note, ça n’existe pas. (p248)

Et puis surtout le sujet : un orphelinat dirigé d’une main de fer (et même pas dans un gant de velours) par un religieux (presqu’un fou de Dieu) qui n’hésite pas à appliquer sa propre loi et qui le fait grâce à un ancien légionnaire (carrément). Et là j’ai vite compris où je mettais les pieds, qu’elle était l’histoire et arrivée au bout de ma lecture je n’avais ressenti aucune émotion car cette histoire je l’avais en moi dès le début, tellement elle est prévisible, respectant d’ailleurs tous les codes du genre : le drame, le désespoir, l’espoir en un ailleurs ou un héros (ici l’alunissage de la mission Apollo et l’admiration pour Collins, le seul à ne pas avoir posé un pied sur la lune mais à qui incombait la récupération des astronautes après avoir disparu pendant 47 minutes de l’autre côté de l’astre), les liens amicaux, la rencontre d’une jeune fille mystérieuse et puis ….. Bon, je ne veux pas gâcher votre plaisir mais il y a un dénouement avec de l’aventure, une lettre et des risques.

Mais pourquoi pas après tout, il faut renouveler le genre, mais quand on lit beaucoup, on a des scénarios en réserve (et c’est le revers de la médaille) et il en faut un peu plus. Et puis j’ai pensé à Nickel boys de Colson Whitehead mais également à un vieux film Les disparus de Saint Agil de Christian-Jacque avec lesquels j’ai trouvé certaines similarités. Alors si je fais abstraction de cela il reste l’écriture que je n’ai pas trouvée sincère, profonde : elle se veut poétique mais elle n’est pas spontanée, naturelle…. J’ai finalement eu le sentiment de lire un roman qui avait tous les codes pour en faire un succès : de la tristesse, de l’effarement (voire de la révolte) pour les conditions dans lesquelles vivent les enfants dans l’orphelinat (œuvre de pure fiction ici), un brin de suspens teinté d’aventure et une belle histoire d’amitié avec des forts et des faibles (en plus des diables et des saints) et des beaux sentiments.

Je ne vais pas en écrire plus car je m’en veux un peu d’avoir céder à cette lecture qui ne m’attirait pas mais j’en tire malgré tout une leçon (grâce à elle mais aussi à bien d’autres romans) : être plus vigilante sur mes choix de lectures, ne pas toujours me laisser tenter par les trompettes du succès, des prix car ce qui plaît aux autres n’entre pas toujours dans mes choix personnels et cela ne nuira pas au succès du livre, déjà très grand. Je demande du dépaysement, de l’originalité, de la profondeur, de la créativité….

D’autres blogs en parlent comme : Krol,  SandrionNom d’un bouquinRoseleenAntigoneLire et vousPamolicoLes liseusesAu fil des livresLa marmotte à lunettesMon petit carnet de curiositésEntre les lignes qui ont toutes beaucoup aimé et parfois eu un coup de cœur….. Alors ne vous fiez pas à mon ressenti, il est personnel, honnête et sans aucune influence afin d’être en accord avec moi-même.

Je reste pour ma part sur ma position : Bof-Bof.

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