Silo
  • Date de parution 13/01/2016
  • Nombre de pages 744
  • Poids de l’article 370 gr
  • ISBN-13 9782253183532
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Dystopie et Uchronie Ouvrage de référence de l'auteur Post Apocalyptique Anticipation

Silo Tome 1 Silo, tome 1

4.11 / 5 (4219 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants vivent dans un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l’air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors.Hugh Howey est un phénomène éditorial mais aussi un auteur qui sait manier les thèmes sociaux, politiques tout en maintenant une tension fictionnelle très forte. Christine Ferniot, Télérama.Silo est un projet littéraire à l’image de l’habitacle qu’il décrit: simple, mais grouillant et hors norme. Une révélation.  Hubert Artus, L’Express.

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  • Date de parution 13/01/2016
  • Nombre de pages 744
  • Poids de l’article 370 gr
  • ISBN-13 9782253183532
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

C’est parce que je suis en train de visionner la série dérivée sur Amazon que j’ai eu envie de me plonger dans les souterrains de Silo. Ce roman de Hugh Howey est le premier volet d’une trilogie. L’auteur a d’abord publié son roman de manière indépendante et en feuilleton sur la plateforme Amazon. Le roman est par ailleurs adapté d’une nouvelle. Puis le succès a été au rendez-vous, le roman a trouvé son public et l’auteur lui a donné une suite, dont un préquel (tome 2 : Origines). Je vous avais présenté dans un billet dominical précédent les premières lignes assez stupéfiantes de Silo. Ca a bien commencé, très bien mêmeEt puis au fur et à mesure de la descente dans le Silo, le souffle s’est perdu en cours de route.

Regard croisé livre/série

J’aime bien faire ce genre d’allers retours entre les différentes œuvres. C’est d’ailleurs la série TV qui m’a donné envie de me plonger dans le livre. En revanche, une fois le bouquin fini, me voilà fort perplexe. Car si la série est une adaptation, pour l’instant (tous les épisodes de la première saison ne sont pas sortis), j’ai plus l’impression de regarder une histoire autonome, reprenant juste un ou deux personnages du roman et le Silo. Tout ce que la série développe est une intrigue assez différente.

Malgré tout, j’aime bien ce rendez-vous TV du vendredi soir. Le générique est top et l’image est très soignée. J’ai trouvé la représentation visuelle du Silo superbe. Quant à l’intrigue de la série, je suis partagée. J’aime la manière dont elle comble certains trous et zones d’ombre du livre, notamment le passé des personnages. Ce faisant, elle leur redonne une texture et une consistance intéressantes. Mais on tombe vite dans une post-romance qui me saoule un peu et qui n’a que peu de poids dans le bouquin. Et puis je trouve que la série prend davantage son temps que le livre pour explorer quand même ce que tout le monde attend : l’extérieur. Au fil des épisodes, il me semble qu’on perd un peu de vue cette question qui est centrale. La série blablate beaucoup et fantasme tout autant sur cet extérieur, mais l’action se fait désirer.

L’originalité de Silo

Mais revenons-en au livre. J’avais partagé mon émerveillement face aux premières lignes du roman. J’avais adoré cette entrée en matière avec un personnage qui cherche à s’extirper d’un univers clos, dans une marche ascendante vers la Mort. Un vrai chemin de croix sur plusieurs pages, qui conclut l’incipit de manière assez foudroyante. Et pour moi, elle est là l’originalité du bouquin. Dans sa manière de naviguer et de nous présenter les lieux.

Alors certes, le Silo lui-même est plutôt original, auréolé d’un mystère total puisqu’on n’a aucune idée de ce qu’il est, de quand il date. La mémoire passée est vierge. Et puis il est imposant. Mais ça reste un huis-clos traditionnelorganisé spatialement de manière tout aussi classique. Les élites et les riches en haut, les petites mains crasseuses dans le cambouis et en salopette en bas. Evidemment, c’est le bas qui fait marcher le Silo et chaque personne est à sa place dans cet empilement de 144 étages. Une organisation sociétale et aussi fonctionnelle, avec des niveaux réservés aux services infos, aux fermes… Rien de nouveau sous le soleil donc. D’autant que très vite on comprend qu’il se passe des trucs assez louches là-dedans. Il y aurait comme qui dirait des complots, des non-dits et des scandales terrifiants et bouleversifiants qui risquent de mettre à mal l’équilibre du Silo. Ciel.

Mais voilà : Hugh Howey parvient à nous faire découvrir son Silo avec une grande force de mouvement. Les premières pages nous faisaient débarquer in medias res dans une fuite en-dehors de ses murs, sans qu’on comprenne bien pourquoi. Qu’est-ce qui pousse alors un personnage à quitter un lieu de manière aussi résolue quitte à en mourir ? Voilà une belle façon de scotcher son lecteur. Et une fois cela fait, l’auteur nous présente la Maire, avec qui on va descendre dans les profondeurs du Silo pour rencontrer l’héroïne. Après être monté, voilà qu’on descend, et c’est parti pour un parcours à travers tous les étages. Façon intelligente de nous faire découvrir le Silo et son fonctionnement : en nous le faisant arpenter.

Mais Silo c’est long

Mais l’ennui, c’est que le roman connait un essoufflement en plein milieu. Je ne veux pas dévoiler l’intrigue, alors je vais être très allusive. A partir d’un moment dans le roman, on change de lieu et d’autres personnages entrent en scène. Ca aurait pu apporter un nouveau souffle, et peut-être certains lecteurs auront-ils apprécié cet appel d’air. Pour ma part, malgré l’alternance de points de vue engendrée par ce changement, j’ai commencé une longue traversée du désert. Parce que ça s’étire en longueur, et que cet autre lieu n’apporte pas vraiment un renouvellement d’oxygène, on va dire. Et puis l’action n’est pas très également répartie dans le texte. En effet, il y a vraiment des chapitres beaucoup plus mous que d’autres. Sur un roman de 731 pages, mieux vaut s’assurer de ne pas perdre son lectorat en route…

Enfin, j’ai été assez déçue par les révélations du roman, qui d’ailleurs ne sont pas non plus totales. On en sait un peu plus au final sur le Silo, mais il manque encore pas mal d’éléments pour bien tout comprendre et saisir l’ampleur de ce qui est en jeu. Vous me direz : « oui mais ça c’est le job du tome 2, le prequel ». Certes, mais à l’origine Howey n’avait pas imaginé une trilogie. Silo était censé être un one shot. Du coup, sans suite, on reste vraiment sur sa faim. Et personnellement, j’ai trouvé le final assez facile. J’aurais aimé quelque chose à la hauteur de l’incipit, aussi magistral, pour boucler la boucle et créer un écho intéressant. Mais je n’ai pas eu la claque que j’espérais et c’est bien dommage.

Des sujets intéressants pas très approfondis

De l’ennui sur la seconde moitié du bouquin, donc. Suffisamment pour ne pas avoir envie de me ruer sur la suite, d’ailleurs. Malgré tout, le roman aborde des sujets intéressants, même si là non plus, il ne révolutionne pas grand chose.

Silo aborde les questions de survie de l’humanité et d’environnement, encore que sur ce plan, on n’aura aucune réponse, ni aucune explication. Alors forcément, la réflexion sur ce sujet n’est pas aboutie. On ne peut même pas dire qu’elle a vraiment commencé, d’ailleurs. Evidemment, la mémoire est centrale dans Silo, puisque complètement absente. Qu’elle soit tue, planquée sur des serveurs ou manipulée, on sent bien que c’est son absence ici qui permet une manipulation des foules aussi efficace. On y voit les prémices d’un système totalitaire. D’ailleurs, la désobéissance est durement punie, et finalement chacun est poussé à se taire, ou à agir dans l’ombre, et dans la terreur d’être expulsé. Enfin, les scènes de baston se lisent comme une révolte populaire face à la tyrannie des élites (je vous l’ai dit, rien de très novateur).

Bref, ce premier volume porte en lui les germes de réflexions et de questionnements d’importance, mais il ne se donne pas, selon moi, les moyens pour les approfondir, préférant rester sur le plan du divertissement post-apo. A l’occasion, je lirai la suite. Dans 10 ans, peut-être.

Ala fois enjouée et déçue par cette lecture de Silo. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus fracassant que ça. Les premières lignes me laissaient d’ailleurs penser que ça allait être le cas. Mais peut-être qu’à force de monter et descendre ces 144 étages, l’auteur a perdu son souffle en cours de route. Résultat, si le roman reste plutôt efficace dans l’ensemble, il ne parvient pas à éviter les longueurs, moments plus mous et une certaine superficialité dans les sujets abordés. J’aurais aimé un roman plus fort qu’un simple divertissement post-apo/dystopique. Peut-être l’auteur se rattrape-t-il avec les deux tomes suivants. Mais si c’était une lecture plutôt pas mal, je ne suis pas assez enthousiaste à l’idée de poursuivre dans la foulée avec la suite.

Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.

Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.

Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.

Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.

Le Silo c’est cette gigantesque structure, sous terre, qui habite les derniers habitants de la planète. Des survivants qui se sont organisés depuis des générations à travers 144 étages, tous dédiés à une fonction. Au plus bas, la mine et les machines, puis en remontant les agriculteurs, les médecins et enfin, tout en haut, au premier étage, les têtes pensantes qui dirigent: le maire et le shérif. Personne ne se pose de questions sur le silo. Pourquoi a -t-il été construit? L’air extérieur est-il si néfaste que ça? Y-aurait-il d’autres survivants? Tous obéissent car en cas de rébellion la sanction est sans appel: il faut alors aller au « nettoyage » des caméras extérieures qui filment des collines désertiques et décharnées et le prix à en payer est la mort terrible, sous les yeux de tous, du nettoyeur.

Mais certains se posent des questions. C’est le cas de Juliette, mécanicienne aux machines. Nommée shérif, elle va commencer à fouiner et s’apercevoir que la société dans laquelle elle vit dissimule la vérité depuis bien longtemps…

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman post-apocalyptique d’une telle ampleur. Mon dernier souvenir en la matière remontre à La Route de McCarthy. Dès le départ, Hugh Howey happe son lecteur dans un monde angoissant. Son récit est extrêmement bien construit car il va lui permettre de nous présenter le mode de fonctionnement du silo assez rapidement. Le silo est un univers clos et terrifiant pour nous lecteur, car il nous projette dans un futur possible. Nous apprenons, au fil des chapitres, ce qui est arrivé à l’humanité ou du moins nous le déduisons ce qui rend les choses encore plus angoissantes.

Et puis, il y a le personnage de Juliette qui apparaît. J’ai d’abord beaucoup apprécié qu’il s’agisse d’une héroïne, qui plus est mécanicienne. Elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot, c’est le moins que l’on puisse dire. Juliette va commencer par avoir des doutes sur le silo et elle va remettre en cause la manière dont les choses sont gérées par les dirigeants. Sa rébellion va l’emporter loin de ses horizons et tout comme le lecteur, elle sera confrontée à une vérité hallucinante!

Les révélations se font au fur et à mesure des chapitres et il a été très difficile de lâcher l’intrigue tant elle est prenante. Au-delà d’un roman post-apocalyptique, Silo est aussi un récit sur la société et son organisation, les jeux de pouvoirs, la vérité, la confiance qu’on accorde au peuple. Le personnage de Juliette apparaît en cela comme un personnage de prophète venu délivrer un peuple depuis trop longtemps soumis.

Le texte est peut-être dense mais les chapitres courts permettent d’enchaîner sans voir les pages filer. Je ne me suis ennuyée à aucun moment!

« Silo » est un coup de cœur, un roman terrible, impossible à lâcher, un livre très immersif qui m’a donné quelques sueurs froides. J’ai hâte de découvrir la suite pour en connaître ses origines!

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