Dune Tome 4 L'Empereur Dieu de Dune
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l’avis des lecteurs
J’aborde maintenant les tomes que je n’avais jamais lus dans le cycle de Dune. Après avoir été plongée dans celui-ci, le quatrième de la saga, je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt !
3 500 ans après les événements relatés dans Les Enfants du Dune, Leto II règne toujours sur l’univers connu. Sa transformation (incomplète) en ver lui donne une longévité hors-norme ; et le peuple le considère comme un dieu, conséquence logique de la religion propagée par son père Paul Atréides et de son propre état : il n’est plus tout à fait humain. Ses fidèles lui obéissent aveuglement et lui rendent une grande dévotion, au premier rang desquelles les Truitesses (traduction bizarroïde de Fish Speakers), femmes guerrières qui constituent sa garde rapprochée.
Mais surtout, Leto, qui possède la prescience, est devenu un tyran qui impose La Paix de Leto, une tranquillité forcée, étape de son Sentier d’Or. Il a éliminé toute force ennemie, même si les Bene Gesserit, les Tleilax et les Ixiens jouent leur propre partition, voire aimeraient retrouver du pouvoir. Sa dictature n’a pas supprimé les forces antagonistes, mais son contrôle absolu de l’Épice est sans commune mesure.
Leto est secondé par Moneo, un Atréides descendant de sa sœur Ghani, dont la fille Siona se rebelle et rêve de la fin de la tyrannie ; et par « un Duncan ». Car les Ixiens continuent de cloner l’ancien fidèle en créant des gholas, et après la mort de l’un, un autre exemplaire arrive.
Mais les tensions sont présentes, des attentats sont déjoués, et le lecteur devine que même si Leto II a un plan, la part de hasard qu’il estime nécessaire va précipiter les événements.
J’ai été épatée par la narration, qui se fait principalement à travers des dialogues. La lecture de certains chapitres est passionnante. Leto émet ses aphorismes (beaucoup plus faciles à comprendre que dans le tome précédent), et le lecteur ressent le dirigeant qui a longuement vécu et analysé le passé à travers les âmes des ancêtres qui vivent en lui. Pourtant, l’arrivée d’un nouveau personnage réveillera une part d’humanité qu’il n’a jamais connue, car Leto est surtout solitaire : à la fois un ver géant et un despote retiré en son domaine, il ne peut avoir de relations normales avec les humains. Et il s’ennuie. Mais il continue son grand projet, le Sentier d’Or, pour sauver l’humanité de l’extinction qu’il a vue dans le futur.
Duncan a aussi une très grande place dans ce tome, représentant « l’homme du passé » fidèle à une certaine idée des Atréides et des Fremens qu’il ne reconnaît plus dans leurs descendants. L’ancien guerrier loyal de Leto I et de Paul n’adhère pas à la politique de Leto II, c’est le moins qu’on puisse dire : l’Empereur-Dieu n’hésite pas à exécuter des ennemis et à manipuler, au nom d’une vision que lui seul connaît, avec un despotisme assumé, et il a transformé les planètes en prison selon les propres mots de Duncan. Ce dernier représente le conflit entre la loyauté à une famille, presque à une idée, et la froide réalité imposée par son dirigeant.
Frank Herbert continue sa réflexion sur le pouvoir — y compris son pourrissement sur le long terme — et sur la religion, deux de ses thèmes fétiches. Dans une Dune profondément transformée — ce n’est plus un désert — l’Épice est toujours la source du pouvoir, des richesses, et est l’objet des convoitises.
J’ai nettement préféré ce tome au précédent, car les pensées philosophiques sur le pouvoir et l’humanité sont moins obscures. Hâte de lire la suite !
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