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L'hôtel de verre
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Avis flash
Ben, pfff. Disons les choses d’emblée, comme ça c’est fait : c’était une lecture sympathique, mais franchement pas ébouriffante. Agréable à lire, mais sans plus.
L’hôtel de verre se lit tout seul. Après la difficulté de La couleur du froid, pouvoir me reposer sur un bouquin tranquillou c’était fort bienvenu. Parfait pour m’endormir le soir, aussi. Ça n’a pas été le coup de foudre espéré mais je n’ai pas détesté ma lecture ni eu envie d’abandonner.
Emily St John Mandel a une manière d’écrire, de décrire et d’évoquer des instants épars, fugaces, bien à elle. On croise, durant la première partie, tous ces différents personnages lambda, à la vie somme toute banale. L’autrice en fait quelque chose d’assez beau, doux-amer, mélancolique… D’autre part, la première partie est un vrai puzzle dont on se demande quelle pièce va avec une autre, où tout cela nous mène etc. Petit à petit, l’autrice tisse un réseau de relations, de personnages et de moments de vie qui se croisent, se défont, se recroisent… C’est assez plaisant. J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice, très vaporeuse, à l’image de ces lieux au bout du monde…, un peu mystérieux, aussi. Beaucoup aimé également la tonalité un peu fantastique mais pas trop, toujours sur le fil entre imaginaire et blanche.
L’ennui, c’est que la deuxième partie devient beaucoup plus classique, centrée sur la chute d’un magnat financier (une transposition en imaginaire d’un personnage réel). Ce n’est pas dépourvu d’intérêt mais… Disons que si la première partie vide l’intégralité des pièces sur la table (ce que j’adore), la deuxième se recentre davantage sur une des zones du puzzle avec des pièces déjà triées (et ça c’est beaucoup moins amusant, de mon point de vue). Et surtout, je regrette vraiment un final franchement pas inoubliable de mon point de vue. Disons que je m’attendais à une tempête et j’ai eu une petite brise. De ce fait, je ne suis pas certaine d’en retenir grand-chose.
Mais que les supporters et supportrices de l’autrice se rassurent : je lirai volontiers son roman suivant, La mer de la tranquillité. En revanche, vu comment je me suis grave ennuyée en visionnant Station Eleven (au point d’abandonner la série), clairement celui-là je ne suis pas certaine d’avoir envie de m’y frotter.
A l’occasion de la parution du dernier roman de Emily St. John Mandel, La mer de la tranquillité, les éditions Rivages ont sorti en poche un précédent roman de l’autrice, L’hôtel de verre. Il s’agit de son cinquième roman, qui a été publié en 2020. Il est sorti en 2021 en France en grand format.
Le lien avec l’imaginaire est très léger dans ce roman qui prend pour cadre une crise financière et la disparition d’une femme. Le mode de narration est particulier, l’histoire suit plusieurs personnages avec des allers-retours dans les époques, les lieux. Le roman parle des choix de vies et de leurs conséquences. L’autrice révèle assez tardivement dans le récit les liens qui unissent les différents protagonistes, et les conséquences de leurs actions. Les personnages sont nombreux et ont pour point commun d’avoir rencontré Jonathan Alkaitis, un investisseur milliardaire américain. Cette rencontre va bouleverser leurs vies et même la détruire pour beaucoup. Le roman suit plus particulièrement le destin de Vincent, la femme de Jonathan Alkaitis et de Paul, le demi-frère de Vincent.
L’écriture est fluide et l’ambiance plutôt sombre et nostalgique. La thématique principale des malversations financières entraine cette ambiance sombre, car elle a de nombreuses conséquences sur les vies des personnages. Le fameux hôtel du titre est au centre de l’intrigue et de nombreux personnages s’y croisent.
Parmi les romans de l’autrice que j’ai lu, celui-ci est celui qui m’a le moins touché. Les thématiques de l’argent et du milieu de la finance me parlent peu. J’ai trouvé les personnages peu intéressants, froids et peu attachants. J’ai éprouvé peu d’empathie pour eux et je ne me suis pas sentie impliquée dans l’histoire. J’ai eu l’impression d’être spectatrice tout au long de ma lecture, à attendre que les choses se passent. Les différentes parties du roman sont assez inégales et d’un intérêt très variable selon les personnages.
L’hôtel de verre est ainsi un roman choral dont l’aspect imaginaire est très restreint. La thématique principale est celle des choix de vie, avec des personnages gravitant autour d’un milliardaire et du milieu de la finance. J’ai malheureusement été assez peu touchée par la plupart d’entre eux et je suis restée au bord de la route.
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