Le privilège de l'épée
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Critique
Mon premier roman de cape et d’épée ?
Incroyable, mais vrai ! Je n’y avais jamais réfléchi auparavant, car ce n’est pas un genre vers lequel je me tourne instinctivement. Sûrement parce qu’il inclut souvent une dimension historique trop poussée pour moi.
Ma seule référence, c’est donc Leïlan de Magali Ségura, mais c’est tout autant un récit merveilleux qu’un roman de cape et d’épée, alors… Le Privilège de l’épée est bien différent, mais qu’est-ce que j’ai adoré ! Un véritable coup de foudre !
Moi qui aime tant les complots finement orchestrés et les secrets à déterrer, j’ai été plus que servie ! Un grand merci aux éditions ActuSF pour cet envoi !
Lentement, mais sûrement
C’est avec beaucoup de talent qu’Ellen Kushner tisse son intrigue. Petit à petit, et à l’abri de tout soupçon, entre deux réparties cinglantes du Duc Fou et autant de déménagements à l’autre bout de la ville. Je l’admets, je n’ai rien vu venir ; je ne me rendais pas compte que je me prenais au jeu, que je tournais les pages de plus en plus vite, que je souhaitais découvrir les secrets des uns et des autres, tout comme Katherine.
L’auteure multiplie les sujets, aborde des thématiques sensibles sans l’air d’y toucher (l’homosexualité, le plaisir féminin, la place de la femme dans une société patriarcale…) et parvient à créer des rebondissements, aussi bien avec des moments du quotidien qu’avec de véritables révélations. Du grand art !
J’étais tellement prise dans l’histoire que je me suis approprié le désir d’indépendance de l’héroïne. Je l’ai soutenue dans son envie de devenir bretteuse (sans subir d’interminables leçons, merci Ellen Kushner), dans sa volonté de remporter ses duels. L’autre grande force de l’écrivaine, c’est donc de parvenir à créer…
Des héros aussi essentiels que l’histoire elle-même
Sans eux, le roman n’aurait pas la même saveur. Inévitablement, j’ai adoré le Duc de Trémontaine, personnage aussi égoïste que généreux, aussi frivole que réfléchi. Tout dépend de l’heure (mais moi non plus, je ne suis pas du matin…) ! En fait, il n’a pas peur de bousculer l’ordre établi, de mettre à mal les mœurs. Cela ne l’empêche pas d’avoir des principes. Les siens, et pas ceux de la société ceci dit.
Comme vous pouvez l’imaginer, il ajoute énormément de piquant à l’histoire. Et de l’émotion, car un personnage aussi complexe ne peut cacher que de vieilles blessures.
Le plus intéressant, c’est qu’on le découvre par les yeux de Katherine, jeune fille bien comme il faut. Elle le voit tel un marginal que l’argent aurait rendu fou, et pourtant… son opinion changera progressivement !
Bien sûr, j’ai également apprécié Katherine, mais cela je l’ai déjà dit. Que puis-je rajouter si ce n’est que son évolution est spectaculaire, bien que subtile. Au début, elle est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ensuite…
Eh bien, Le Privilège de l’épée compte 600 pages, et Ellen Kushner les met à profit pour façonner son personnage, lui ouvrir les yeux sur les travers de la haute bourgeoisie, sur l’avenir que l’on a tracé pour elle et, surtout, sur ses envies profondes. Que de bouleversements pour une fille de la campagne prête à épouser le premier qui voudra bien lui faire la cour !
Un univers que je désire ardemment retrouver
J’ai pris goût aux duels, au code d’honneur des bretteurs et à toutes les péripéties qui ne manquent pas d’entourer ces derniers. Alors, naturellement, j’ai envie de poursuivre sur ma lancée.
Par chance, le chemin est déjà tout tracé, car Ellen Kushner a d’abord écrit l’histoire du Duc Fou dans À la pointe de l’épée, avant de s’intéresser à Catherine. Voilà donc un roman que j’ai bien l’intention de me procurer prochainement !
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