L'observatoire
  • Date de parution 05/04/2012
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 367 gr
  • ISBN-13 9782752906564
  • Editeur LIBRETTO
  • Format 183 x 122 mm
  • Edition Grand format
Anglo-Saxon Romans étrangers

L'observatoire

4.04 / 5 (90 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans un coin perdu de l'Angleterre, un manoir jadis imposant, aujourd'hui délabré, est divisé en appartements. Les anciens propriétaires des lieux, aristocrates excentriques et désargentés y vivent avec leur fils unique, grand gamin solitaire de trente-sept ans qui ne quitte jamais ses gants de coton achetés par dizaines et jetés à la moindre salissure. Les autres locataires sont tout aussi étranges : Miss Higg, éternellement collée devant le petit écran, confond le réel et l'univers des fictions qu'elle regarde ; un instituteur à la retraite pleure et transpire sans cesse tandis qu'une « femme-chien » aboie et ne connait plus le langage des hommes... L'arrivée d'une nouvelle locataire bien décidée à mettre au grand jour les histoires cachées des uns et des autres va perturber les habitudes de ce monde clos et provoquera bien des drames...

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  • Date de parution 05/04/2012
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 367 gr
  • ISBN-13 9782752906564
  • Editeur LIBRETTO
  • Format 183 x 122 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

L'Observatoire est un microcosme, une enclave isolée au cœur d'une petite ville d'Angleterre, qui réunit en son sein des individualités atypiques. Cette bâtisse, partie intégrante de l'ex-domaine de Tearsham qui, au fil du temps, grignoté peu à peu par la ville, s'est réduit à peau de chagrin, a été reconvertie en immeuble locatif. Sa décrépitude atteste du poids des ans, et pourtant il en émane une étrange énergie, à la fois dense et mortifère, liée à la dimension insolite de ses locataires.


Parmi eux, le narrateur, Francis Orme, est le fils des anciens propriétaires du domaine. A trente-sept ans, il vit d'ailleurs toujours chez ses parents, dans l'un des appartements de l'Observatoire. Son père, désormais impotent, a toujours été une sorte de mort vivant, un contemplatif absorbé dans une immobilité quasi permanente, un rêveur amoureux des arbres et des étoiles. La mère n'est guère plus active : constamment allongée, elle ne consent à ouvrir les yeux que pour porter son regard sur l'un ou l'autre des objets souvenirs qui envahissent sa chambre. Francis aussi a ses manies : obsédé par la propreté de ses mains, il porte en permanence des gants blancs qu'il change à la moindre salissure, et entrepose dans la cave de l’immeuble, à laquelle lui seul a accès, une étrange collection dont je ne vous dévoile rien, tant il est plaisant d'avoir la surprise de la découvrir !


Hormis Francis et ses parents, l'Observatoire compte quatre locataires : Peter Bugg, percepteur retraité, dont le corps sanglote en permanence, déversant ainsi des litres de liquide... Claire Higg, qui vit dans un monde de fiction télévisuelle... une femme-chien... et un portier hostile et chuintant. Ils constituent un monde parallèle, hors de toute "normalité", et le narrateur n'étant pas le moins excentrique de la bande, il dépeint les lubies et l'étrange mode de vie de ses voisins avec un naturel réjouissant ! 


Tous les résidents de l'Observatoire ont au moins deux points communs : leur refus de quitter ce lieu si adapté à leur bizarrerie qu'il en est comme un écrin, et leur rejet vis-à-vis de tout ce qui vient de l'extérieur. Aussi, l'arrivée d'une nouvelle locataire suscite un émoi profond, chacun s'employant par tous les moyens à la chasser. Mais Anna Tap est coriace et résiste, malgré les marques de franche hostilité et de malveillance dont elle est l'objet. Sa ténacité lui permet d'apprivoiser peu à peu ses étranges voisins, qui semblent alors vivre un éveil certes douloureux mais nécessaire. Le lecteur découvre ainsi les destins tragiques, les souvenirs douloureux que la torpeur dans laquelle ils s'étaient volontairement plongé avait pour but de faire oublier. 


Quel plaisir que cette lecture où l'on navigue de surprise en surprise ! J'ai vraiment aimé me plonger dans cet univers à la fois sordide et inquiétant, sclérosé et fantaisiste. "L'Observatoire" est un récit décalé, glauque, et pourtant étrangement poétique. La loufoquerie de Francis Orme ne l'empêche pas de s'exprimer dans une langue précise et profuse -un véritable régal-, et de faire preuve dans ses analyses d'une grande finesse de jugement. Edward Carey nous livre avec son "Observatoire" un roman drôle et insolite, et nous attache irrémédiablement à ses personnages extraordinaires.


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