Les oiseaux se moquent bien du paradis

Un roman à la plume sensible et poétique, un roman qui parle de l'absence, du manque, de l'imagination et du fantasme, de l'évitement, du questionnement sur la place de nos fantômes dans nos vies... Si le passé n'a plus d'avenir, osons l'instant présent ! À vouloir faire survivre ses illusions, Vanille vit comme un oiseau en cage à l'épicerie du Flamant rose, où elle chante de grands airs d'opéras, Dalida et Luis Mariano. Elle chante et elle se souvient. Mais qu'est-ce qui a bien pu couper les ailes de l'épicière de l'avenue Gambetta ? C'est vrai que Vanille est un peu originale et qu'elle s'arrange avec les vérités. Tout le monde le dit dans le quartier, sauf Sam, le coiffeur voisin, qui sait bien que l'amour est fragile comme un bouquet de violettes. D'ailleurs, il ne supporte plus de voir Vanille enfermée dans le passé et dans son refus de faire le deuil de son mari. Sam va la prendre par la main pour lui montrer que les beaux jours peuvent revenir. Entre secrets, absences, mensonges, fantômes et revenants, tous ces drôles d'oiseaux réclament leur part de paradis.