D'après une histoire vraie
  • Date de parution 26/08/2015
  • Nombre de pages 484
  • Poids de l’article 454 gr
  • ISBN-13 9782709648523
  • Editeur LATTES
  • Format 205 x 133 mm
  • Edition Grand format
Ouvrage de référence de l'auteur Amitiés Biographies, Mémoires

D'après une histoire vraie

3.89 / 5 (5779 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

«  Encore aujourd’hui, il m’est difficile d’expliquer comment notre relation s’est développée si rapidement, et de quelle manière L. a pu, en l’espace de quelques mois, occuper une place dans ma vie.L. exerçait sur moi une véritable fascination.L. m’étonnait, m’amusait, m’intriguait. M’intimidait. (…) L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j’ignorais la cause et la portée.  »D. de V.  Une autofiction prenant progressivement des allures de thriller, explorant l’ambivalence entre la fidélité aux faits et l’invention, dans une atmosphère oppressante.  Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.  Delphine de Vigan joue de la porosité des frontières qui séparent le réel et la fiction avec une conviction qui donne par instants le vertige.  Nathalie Crom, Télérama.  Une œuvre d’une puissance émotionnelle infinie.  Christine Ferniot, Lire.  Prix RenaudotPrix Goncourt des lycéens

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  • Date de parution 26/08/2015
  • Nombre de pages 484
  • Poids de l’article 454 gr
  • ISBN-13 9782709648523
  • Editeur LATTES
  • Format 205 x 133 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Le succès de son dernier roman, dans lequel elle évoquait la maladie mentale de sa mère, et la frénésie qui a suivi, de salons en interviews, de signatures en interventions diverses, ont rendu Delphine, la narratrice, exsangue. Cette brutale exposition a réveillé une vulnérabilité sous-jacente. Le prochain départ de ses enfants, en passe d'obtenir leur baccalauréat, et la réception de lettres anonymes lourdes de menaces et de violence accentuent sa fatigue et son désarroi.


Sa fragilité laisse béer une faille dans laquelle va pouvoir s'engouffrer L. Cette dernière, rencontrée lors d'une soirée parisienne, l'aborde avec aisance, créant une intimité immédiate mais délicate, par l'impression qu'elle donne d'être profondément à l'écoute des autres, et de cerner avec une rare acuité leurs faiblesses, leurs émotions secrètes. Son élégance naturelle, son aisance, intimident et forcent l'admiration de l'écrivain, cruellement consciente de sa propre maladresse et de son manque de coquetterie. 


Le lecteur ressent rapidement l'emprise croissante et malsaine que L. exerce sur Delphine, et voit clairement en elle la manipulatrice. Elle l'isole du reste du monde, se rend indispensable, puis tente d'investir son territoire le plus intime, le plus protégé : l'écriture. Et si ce processus de vampirisation est si évident, c'est parce la narratrice, avec le recul des événements, établit connexions et hypothèses, choisissant, volontairement ou non, de s'attarder sur les épisodes qui prennent a posteriori à ses yeux une dimension significative. Elle suscite ainsi chez le lecteur une méfiance qu'elle-même n'éprouvait pas, car l'envoûtement a en réalité été progressif. 


Un manque de subtilité de la part de l'auteur ? C'est ce que l'on peut être tenté de croire dans un premier temps, en portant un regard sceptique sur cette victime qui nous paraît facilement abusée par les ficelles grossières dont use sa soi-disant amie.


Mais le roman de Delphine de Vigan se révèle peu à peu bien plus complexe, bien plus ambivalent... S'agit-il d'un roman, d'ailleurs, ou d'un témoignage ? D'une fiction ou d'une autobiographie ?

Et qui est, dans cette histoire, qu'elle soit vraie ou fausse, la manipulatrice ?


Car si l'héroïne ressemble à s'y méprendre à Delphine de Vigan, cette dernière parvient finalement, en rendant possible la remise en cause de la légitimité de son histoire, à entretenir le doute quant à sa véracité. Avec une grande habileté, elle nous mène, il faut bien l'avouer, par le bout du nez...


Et ce faisant, elle adresse à son personnage, L., un clin d’œil facétieux et victorieux, en démontrant à celle qui prétend que l'écriture ne doit naître que de la souffrance et de l'effondrement, que l'écrivain doit se soumettre à la violence qu'il porte en lui pour la livrer à un public que seule la vérité intéresse, qu'il n'est au contraire nul besoin de s'attacher au réel pour conquérir le lectorat.


A moins que ...


« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. »

Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.

Delphine de Vigan est un auteur que j’ai découvert, comme beaucoup, grâce à « Rien ne s’oppose à la nuit« , roman magnifique et émouvant sur une mère bipolaire et une enfance mouvementée. Grâce à ma Cha Wag (elle se reconnaîtra), j’ai pu découvrir l’après roman, ce qui vient une fois qu’on a publié un livre aussi retentissant.

En effet, dans son nouveau livre, Delphine de Vigan met en scène une narratrice en proie aux affres de « l’après best-seller ». Sa narratrice, qui se confond donc avec l’auteur en chair et en os, n’arrive plus à écrire. Pendant une année, elle a été sollicitée sur tous les plateaux de télé, dans les soirées littéraires et les salons du livre. Quand il faut se remettre à écrire, c’est la page blanche. Pire même: le blocage, la répulsion, le dégoût.

Un soir, la narratrice se rend dans une soirée. Elle y fait la connaissance de L., belle femme, pleine d’assurance, pleine de style, écrivain elle aussi mais nègre pour des hommes politiques, des chanteuses ou encore des acteurs. Bref, L. est le double en creux de Delphine la narratrice. Cette rencontre va bouleverser Delphine puisque L. va s’inviter dans sa vie, la couper peu à peu de ses amis et l’enfermer dans une bulle. Delphine tombe sous l’emprise de L. qui ne souhaite qu’une seule chose: que Delphine écrive son roman suivant, le roman « fantôme » qu’elle porte en elle. 

L’intrigue prend donc forme petit à petit et si les choses semblent, au départ plutôt faciles, tout se complexifie. Où est le vrai? Où est le faux? Delphine de Vigan joue avec les codes de la réalité car au-delà d’un roman qui pourrait s’apparenter au thriller psychologique, l’auteur pose des questions pertinentes. L’écriture dit-elle le vrai? Peut-elle seulement le dire? Comment se raconter? Comment déchirer le voile de la sincérité? L’auteur pose une myriade de questions sur la force de l’écriture et ses limites.

La fin du roman est d’ailleurs renversante. Elle pose beaucoup de questions auxquelles j’ai encore du mal à répondre. Que s’est-il vraiment passé dans la vie de la narratrice? J’ai élaboré de nombreuses hypothèses et je ne peux apporter aucune réponse claire et tranchée.

Delphine de Vigan réussit un coup de maître avec ce roman brillant, intelligent et prenant. « D’Après une histoire vraie »est un livre qui vient confirmer le talent de cette grande auteur.

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