Nos vies en flammes
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d'une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray se dit qu'il est temps de se lever. C'est le début d'un combat contre tout ce qui le révolte.
Mon avis
Il reconstruisait une vie sur des poutres qui avaient été rongées par les flammes et se retrouvait sidéré et sans voix quand ce qu’il avait construit s’écroulait autour de lui.
Raymond Mathis est retraité, il vit dans une ferme des Appalaches, seul avec sa vieille chienne. Sa femme est décédée et il pense régulièrement à elle, souffrant de son absence. Il a fun fils, Ricky, qui passe de temps en temps, lorsqu’il n’est pas là le plus souvent, pour voler ce qui peut l’être, allant même jusqu’à récupérer des couverts dépareillés. Tout ce qu’il peut monnayer pour se procurer de la drogue.
Ray est révolté par tout ce qui est lié à la drogue. Il trouve que les policiers ne font pas ce qu’il faut, que les trafiquants entraînent des gosses dans la dépendance aux opiacées. Et il voit Ricky qui plonge, qui doit de plus en plus d’argent. Le paternel est à bout, il n’en peut plus jusqu’au jour où un événement le force à agir, il n’a plus rien à perdre. On l’accompagne, douloureusement, dans sa lutte.
On suit aussi Denny, un pauvre gars, issu d’une famille Cherokee. Il cherche sa place en permanence, ne la trouve pas, essaie de se passer de drogue, n’y arrive pas, recommence…. On voudrait tant l’aider car comme on dit, il a sans doute « bon fond »….
Mais rien n’est simple dans cette région en feu à tout point de vue (les incendies font rage, l’alcool brûle les estomacs, les stupéfiants incendient les esprits …) Le chômage est le quotidien de beaucoup de personnes et toutes les magouilles sont bonnes pour se faire un peu de fric.
David Joy met en scène, une fois de plus, les laissés pour compte de l’Amérique, ceux qu’on oublie, qui galèrent, qui survivent parfois. Ses personnages, ses descriptions sont sans fard. La violence est omniprésente, c’est noir, terriblement dur à lire tant on cherche la moindre lueur d’espoir.
On a plusieurs points de vue, celui des enquêteurs, des trafiquants, des familles … L’auteur parle aussi de racisme, des différentes cultures qui se croisent, de l’environnement … Le profil psychologique des individus est réfléchi, l’auteur sait de quoi il parle. La postface est bouleversante car on apprend que Joy n’a pas eu une vie facile et aurait pu succomber lui aussi.
Le lecteur n’est pas épargné, le contenu est tragique, terriblement dur à lire mais l’écriture (merci au traducteur) sèche, directe, nous scotche aux pages car c’est ça la force de Joy, nous immerger dans ses histoires quitte à nous laisser le cœur en vrac….
En peu de temps David Joy est devenu un auteur dont on attend impatiemment chaque nouveauté. Nos vies en flamme, son quatrième roman confirme son talent.
Ray Mathis est retraité et veuf. Il vit dans les Appalaches, là où il est né et a toujours vécu. Autour de lui, cet été là, les pompiers n’arrivent pas à éteindre les feus qui ont pris un peu partout. Mais une autre catastrophe ravage le pays : une épidémie de drogues, cachets, cristaux, héroïne, qui dévaste une jeunesse tentant d’échapper à la misère, à la souffrance et au manque d’avenir.
Quand un dealer menace la vie de son fils, même si depuis que c’est un junkie leurs relations sont pour le moins distantes, Ray décide qu’il ne peut plus rester sans rien faire. Et même si le combat semble trop déséquilibré, ce sera toujours mieux que de voir son monde disparaître sans bouger.
David Joy est un citoyen en colère. La postface, un article qu’il a écrit en 2020 « Génération opioïdes » explicite cette colère tout en éclairant le point de départ de ce nouveau roman. Mais comme il n’est pas un seulement un citoyen mais également un écrivain, et un bon, il tire de cette colère un très bon roman noir, sombre, seulement éclairé, non pas par les flammes des feux de forêts, mais par un moment de solidarité avec la fille d’un vieil ami, le souvenir de moments de pêche, ou le face à face fugace avec un coyote.
Pour le reste, on est bien chez David Joy, au ras de la terre, chez les gens ordinaires qui refusent de baisser la tête. Ce n’est jamais manichéen, c’est rugueux, ça sonne juste et vrai. On ne peut qu’être touché par la force et le désarroi de Ray, incapable de guérir son fils de sa dépendance, en colère contre sa faiblesse et en même temps touché par son désespoir. On sent son impuissance, son mélange de rage et d’amour.
Des sentiments et des paroles simples et fortes, que l’auteur nous fait ressentir et entendre avec cette apparente facilité et évidence qui est le résultat de beaucoup de talent et beaucoup de travail. Touché au cœur une fois de plus.
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