
Olangar Tome 2 Une cité en flammes
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l’avis des lecteurs
Non, vous ne rêvez pas, le premier tome d’Olangar vient tout juste de paraître et la suite est déjà presque là, le 6 septembre pour être précise. C’est suffisamment rare pour être souligné. Les deux tomes réunis font environ 900 pages, d’où la coupure en deux. C’est la première incursion de Clément Bouhélier en fantasy, et son expérience en politique se ressent dans Olangar.
Une des grandes réussites d’Olangar est son univers qui mêle la période de la révolution industrielle et les peuples traditionnels de la fantasy, à savoir elfes, nains, orcs et humains. Il y a 17 ans, une terrible guerre a opposé les orcs au royaume d’Olangar. Les humains ont été aidés par une partie des elfes. Ils ont réussi à repousser les orcs mais la guerre a laissé de nombreuses traces sur le monde et ses habitants. Les élections pour le futur chancelier se déroulent dans un climat tendu et la récente grève menée par les nains n’arrange pas le moral des politiciens. Baldek Istömin est à la tête du mouvement de grève. Dans cette situation difficile, Evyna d’Enguerrand cherche à trouver la vérité sur la mort de son frère qui a eu lieu sur le mur. Ce fameux mur a été érigé pour protéger le royaume des orcs. Dans sa quête, Evyna va être aidé par un elfe appelé Torgend qui a fait la guerre avec le père d’Evyna.
Voici le point de départ de l’intrigue de cette série en 2 tomes. Le premier tome posait les bases de l’univers et de l’histoire, ce second tome développe l’univers en nous faisant voyager. On découvre ainsi notamment la ville de Frontenac, ville incroyable construite sur une gigantesque chute d’eau où la vie est très difficile pour les gens qui y travaillent. Ce second tome permet de découvrir également le fameux mur, ainsi que le reste du continent. Toutes ces découvertes permettent d’étoffer un univers déjà très riche et d’utiliser à nouveau les lieux caractéristiques de la révolution industrielle. La ville de Frontenac en est un parfait exemple, véritable labyrinthe de fer utilisant la nature pour améliorer les performances industrielles au détriment de l’humain. Les décors deviennent ainsi un miroir des problèmes de la société. Le fait d’utiliser cette période industrielle avec des races classiques de la fantasy permet de jouer avec les codes de la fantasy et de surprendre le lecteur.
Ce second opus revient également sur le passé de Torgend et comment les elfes ont vécu la guerre. On en apprend aussi plus sur le mode de fonctionnement de la société elfe, et le fait que les elfes ne sont pas immortels, mais vieillissent bien et meurent comme tout un chacun. L’intrigue se révèle très riche en rebondissements, portée par des intrigues politiques et des complots à grande échelle. La dernière partie du roman est particulièrement réussie, alternant les points de vue et rendant l’action très palpitante. Le final est vraiment brillant et explosif.
Ce deuxième et dernier tome d’Olangar vient donc confirmer tout le bien que j’en avais pensé suite au premier opus. Le mélange des peuples de fantasy et de l’époque industrielle parvient à jouer avec le genre, tout comme les personnages qui ne sont pas ce à quoi on pourrait s’attendre. L’univers très riche et l’intrigue complexe sont portés par la plume fluide et entrainante de Clément Bouhélier. On se prend à rêver d’autres romans ou nouvelles dans cet univers.
Après le succès de Olangar Bans et barricades, Clément Bouhélier revient pour notre plus grand plaisir dans son univers qui a pour cadre un monde de fantasy en pleine révolution industrielle. Le roman est toujours publié chez Critic et est un beau pavé de plus de 650 pages. L’auteur devrait d’ailleurs revenir dans ce monde une nouvelle fois comme il l’annonce dans les remerciements. Ce roman peut se lire même si vous n’avez pas lu le précédent, même s’il serait dommage de passer à côté de cet excellent diptyque.
Olangar, une cité en flammes se déroule cinq ans après les événements du précédent. Et ce laps de temps est loin de laisser une situation paisible, bien au contraire. La menace de guerre avec les elfes est imminente à cause de la pollution de leur fleuve sacré. Dans le reste du pays, ce n’est pas mieux, de mystérieux incendiaires frappent les villes avoisinant la Capitale. La province d’Enguerrand n’échappe pas à ce triste sort et un attentat survient en pleine célébration d’un mariage. Evyna, qui est devenu suzeraine de la province décide d’enquêter afin de savoir ce qu’il se trame. Parallèlement, la Chancellerie fait appel à deux nains de la Confrérie pour mettre au clair cette terrible situation.
On retrouve plusieurs personnages du précédent roman, notamment Evyna et Torgend. Les nains sont aussi présents. On en apprend un peu plus sur les coutumes des orcs au travers du personnage de Torgend et de son exil forcé. Le monde d’Olangar est un mélange de fantasy au niveau des peuples existant, et de notre monde au niveau de son évolution historique. L’industrialisation est apparue et avec elle son lot de questionnements, de progrès et de problèmes. Clément Bouhélier transpose ainsi des problématiques de notre monde dans son univers avec notamment la question de l’environnement et celle des attentats. La recherche du profit au détriment des autres et de l’environnement est présente en toile de fond. Toutes ces thématiques sont adaptées à l’univers du roman et sont intelligemment traitées par l’auteur. Le thème de l’environnement est lié à la culture des elfes et acquiert de plus en plus d’importance dans l’univers.
Le début du roman met un peu de temps à mettre tous les éléments en place, puis le récit monte en puissance au fil des pages. L’écriture de Clément Bouhélier est toujours aussi fluide et entraînante et on ne voit pas passer les 600 pages. Les personnages prennent de plus en plus d’importance, on découvre leurs failles, leurs secrets. La relation entre Evyna et Torgend s’étoffe et évolue de belle manière. Cependant, l’action est toujours présente dans le roman et le final offre peu de répit aux différents protagonistes. Certaines scènes offrent d’ailleurs des moments de grand spectacle et d’évasion assez impressionnants.
Olangar, une cité en flammes signe un retour gagnant pour Clément Bouhélier dans cet univers de fantasy post médiévale. On retrouve avec grand plaisir certains personnages ainsi que le mélange des genres et l’évasion proposés par cette série.
Je savais que Clément Bouhélier avait le projet d'étoffer son univers d'Olangar : il me l'avait confié lors d'une dédicace. Or, cette suite tant attendue vient de débarquer en librairie.
Fidèle à lui-même, l'auteur distille à peu de chose près dans ce nouvel opus les mêmes ingrédients : mensonges d'Etat, terrorisme, pollution industrielle, capitalisme et prolétariat.
Dans Olangar : Une cité en flammes, on retrouve certains héros de la première heure qui mêlent leur destin à de nouveaux personnages.
Cinq années se sont écoulées depuis la mise à jour des malversations de politiciens véreux et le soulèvement populaire des bas quartiers d'Olangar. De retour dans sa province, Evyna en a pris la gestion à la suite du décès de son père. En dépit de quelques désaccords avec certains nobles, elle impose sa loi et fait construire des écoles et un hôpital pour l'éducation et la protection de son peuple. Mais alors qu'elle se croyait à l'abri du danger, une bande d'incendiaires déboule à la cérémonie de mariage qu'elle présidait et assassine de nombreux invités. Ces hommes annihilés par la drogue, à la force décuplée semblent agir de manière aléatoire pour semer le chaos un peu partout sur le territoire. Tandis que du côté du royaume des Elfes, la colère monte depuis qu'ils ont constaté une pollution de leur fleuve qui tue les plus faibles d'entre eux. Alors que les Elfes sont sur le point de déferler sur Olangar, la Chancellerie charge deux nains de la Confrérie de trouver les causes de cette pollution. Ainsi chacun à leur tour les héros d'hier prennent la route pour trouver qui se cache derrières ces événements. Mais seront-ils à même d'arrêter ce qui est en marche ?
Dans Olangar : Une cité en flammes, l'auteur surfe sur la même vague qui a fait le succès de Bans et Barricades. Ainsi, il reprend le motif de l'enquête menée par une poignée de personnages pour démasquer le ou les responsables de cette anarchie meurtrière. Or, on se doute que cette pollution inopinée et cette série d'attentats ne sont en réalité que le haut de l'iceberg. Des faits aussi graves ne peuvent que cacher un secret encore plus gros aux intérêts énormes. Dès lors toute la difficulté va être de remonter la piste sans se faire tuer car l'ennemi, lui, ne lésine pas sur les moyens ni sur l'artillerie.
Avec ce nouveau livre, Clément Bouhélier se fait l'auteur d'un récit rythmé où l'action est toujours menée tambour battant.
En écrivant de la fantasy, l'auteur n'a pas cherché à se conformer aux canons du genre. Bien au contraire, il se plait à y entremêler du thriller, du steampunk et même du western et donne donc une autre identité à sa fantasy.
Olangar : Une cité en flammes, c'est un roman sans concession qui fait la part belle à l'humanité. On la doit surtout à des personnages très engagés pour la cause sociale et humaine. Parmi eux, il y a Evyna qui incarne la seule figure féminine de ce texte. Bien née, elle se veut pourtant proche de son peuple qu'elle tire bien volontiers par le haut. Touchée par ces meurtres de masse, elle s'implique activement dans cette quête et va tout mettre en oeuvre pour empêcher une nouvelle guerre d'éclater. En véritable meneuse d'hommes, elle entraîne dans son sillage des héros qui se révèlent comme Kiev, ce jeune sergent mercenaire au passé violent. Elle tire le meilleur des gens comme avec Torgend, qui, malgré son bannissement, prend à son tour part à cette cause désespérée. Clément Bouhélier nous brosse le portrait de personnages hétéroclites au passé bien souvent trouble mais c'est sans doute ce qui les rend si attachants. Ils sont les véritables moteurs de cette histoire contribuant à rendre ce livre si passionnant. Mais toute la bienveillance que dégagent certains protagonistes ne peut que rentrer en conflit avec les intérêts personnels des autres. Ainsi, un nouveau rapport de force s'installe peu à peu dans ce livre mettant en exergue quelques thématiques chères au cœur de cet écrivain comme l'intolérance, la xénophobie ou encore la lutte des classes.
Avec Olangar : Une cité en flammes la magie opère encore une fois. On est suspendu à la plume de cet écrivain. Le suspense est d'ailleurs trop grand pour avoir envie d'en décrocher. Je remercie les éditions Critic pour ce nouveau partenariat. Voilà encore un livre qui confirme mon attachement à leur collection de fantasy.
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