Campus drivers Tome 4 -  Love machine

J’avais évidemment, comme tout le monde, lu les trois premiers tomes de Campus Drivers que j’avais beaucoup aimé, surtout les deux premiers et ainsi, j’étais impatiente de lire le quatrième, bien que j’aurais bien voulu un tome sur Adam… Et même s’il n’a pas été un coup de cœur, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Juliet et Rafael (ou plutôt Crocsy et Rafifou). 

Tout d’abord, le gros point fort de ce livre c’est la vitesse à laquelle il se lit. J’avoue que je craignais de mettre deux siècles à le terminer étant donné sa taille, il fait tout de même 550 pages, mais je l’ai lu en à peine deux jours, tellement il est addictif et se lit tout seul. En effet, le roman est principalement constitué de dialogues et ce sont souvent des piques que se lancent les deux protagonistes, donc le rythme du récit est assez soutenu et se lit sans difficulté. 

Si l’autrice aborde des thématiques importantes, notamment liées au passé des personnages que nous découvrons au fur et à mesure de l’histoire, il y a tout de même une grande part d’humour dans ce tome de Campus Drivers, à l’image du reste de la saga. Et cela, comme je l’ai dit plus haut, notamment dans les réflexions et dialogues entre les différents personnages, que ça soit entre Juliet et Raf ou encore entre les Campus Drivers eux-mêmes ou Juliet et ses proches, comme son frère qui m’a fait mourir de rire. 

Les personnages occupent une grande place dans le récit étant donné que l’histoire se construit vraiment autour d’eux. Car si l’univers du skate et du patin à roulettes est évoqué à plusieurs reprises, ainsi que la mention de certains lieux autour de l’université, c’est tout de même très centré sur la relation entre Juliet et Rafael, mais aussi tous les liens sociaux qu’ils entretiennent, que ce soit avec leur famille, leurs ami.e.s… J’ai ainsi adoré retrouver toute la bande des Campus Drivers ainsi que découvrir les nouveaux, j’ai d’ailleurs bien hâte d’en découvrir plus dans le prochain tome !

J’ai vraiment bien aimé Rafael et Juliet mais je n’ai pas réussi à m’attacher complètement à eux, il y avait comme une sorte de distance lors de ma lecture, ce qui fait que je n’ai pas tellement réussi à être connectée à leurs émotions. Et pourtant, ce sont des personnages qui n’ont pas vécu des choses faciles, bien au contraire et si je trouve que cela a bien été exploité et poussé au bout chez Juliet, je trouve que le personnage de Rafael aurait pu être davantage complexe. Mais j’ai tout de même beaucoup apprécié ces personnages, voir leur évolution au fil du roman et notamment les thématiques abordées à travers eux. 

En effet, C.S. Quill dans ce livre parle du traumatisme, de l’handicap, de la passion, de la guérison après un événement traumatique, de se retrouver soi-même ou encore en tant que nouvelle personne, apprendre à revivre et le tout avec beaucoup de bienveillance. 

La relation entre les deux protagonistes se fait tout en douceur et lenteur, c’est un vrai slow burn, mais j’ai ainsi trouvé que la tension baisait à certaines occasion au milieu du livre, menant à des longueurs et la fin un peu trop précipitée étant donné que tout se dénoue dans les dix pourcents restants. Pour finir, une assez bonne lecture pour ma part bien je ne pense pas que ça soit mon tome préféré de la saga et qu’il me laissera un souvenir impérissable. Cela dit, j’ai passé un très bon moment avec Rafael et Juliet qui m’ont bien fait rire et si vous avez aimé le reste des Campus Drivers, je ne peux que vous recommander ce tome !

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’autrice ?