Almah - Une jeunesse viennoise - 1911-1932
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l’avis des lecteurs
Les jeunes années d’une déracinée
Comme cela arrive pour les franchises à succès au cinéma, Catherine Bardon nous propose un préquel à sa saga des Déracinés en imaginant les jeunes années d’Almah. L’occasion de plonger dans la Vienne de l’entre-deux-guerres.
En ce jour de 1911, la tension est à son comble au domicile des Kahn, dans le quartier chic de Vienne. Après deux échecs douloureux, Hannah met au monde une petite fille qu’elle prénomme Almah en hommage à Alma Mahler. Un choix que son mari Julius ne peut qu’entériner tant la détermination de son épouse, par ailleurs pianiste de talent, est grande. Et puis, il peut bien lui offrir ce cadeau, elle qui est déprimée depuis des années. Si elle va régulièrement consulter Sigmund Freud, il faut bien convenir que ses consultations n’apportent guère d’amélioration.
En revanche la petite Almah est un vrai rayon de soleil, vive, belle et joyeuse.
Elle grandit dans ce cocon, entourée de sa nourrice et de Teofila et Alois, le personnel de maison dont elle va être très proche.
Au fil des ans sa curiosité va s’aiguiser, ses traits s’affiner. Aussi est-ce le moment pour son père grand amateur d’art de commander un portrait de son enfant à Max Kurzweil.
« Ce tableau était une expérience de la beauté du monde, du miracle de la vie, de la grâce infinie de l’enfance. Julius y voyait le visage d’un être promis au bonheur. Et dans le regard d’Almah, chargé d’une gravité qui n’était pas de l’enfance, la conscience du temps, la prescience d’une catastrophe imminente, et une question vertigineuse : Et demain ? Personne n’aurait pu imaginer à ce moment-là le rôle que ce portrait d’enfant jouerait dans la vie d’Almah. »
Personne ? Si, les lecteurs des Déracinés qui se souviennent de la destinée de cette œuvre et apprécieront ce clin d’œil. Tout comme, ils prolongeront leur plaisir en découvrant Almah avant qu’elle n’apparaisse dans la saga, après sa rencontre avec le grand amour de sa vie.
On pourra trouver que ces quelque 200 pages n’ajoutent rien à cette formidable série romanesque, mais la plume de Catherine Bardon reste toujours aussi allègre et sait capter le lecteur, en mêlant la grande Histoire à la chronique familiale. On y voit la Grande Guerre traverser la jeunesse d’Almah, déchirée par l’absence de son père parti prêter main-forte aux équipes médicales, puis sa formation aux côtés de Stephan Berger, son précepteur bien-aimé et de Teofila et Alois, leurs deux employés de maison.
On voit la jeune fille se forger le solide caractère dont elle aura besoin pour affronter les années 1930 qui vont déboucher sur le drame que l’on sait. Déjà l’antisémitisme gagne du terrain et déjà il marque l’esprit d’Almah, bien plus soucieuse de ces manifestations xénophobes que son père qui va pourtant en être victime.
Toujours aussi bien documentée, la romancière nous plonge dans la Vienne de cette époque troublée.
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