Andrea Cort Tome 2 La troisième griffe de Dieu
Résumé éditeur
livré en 5 jours
l’avis des lecteurs
Ce second tome de la série propose un roman et une nouvelle.
1. le roman
Nous retrouvons Andrea Cort, l’ancienne avocate du Corps diplomatique, accompagnée des Inseps Oscin et Skye (deux corps qui partagent le même esprit). Officiant maintenant pour les IA, Andrea a été invitée par le chef de l’influente famille Bettelhine à venir sur sa planète Xana, sans qu’elle en connaisse la raison. Or les Bettelhine sont plus puissants que la Confédération homsap — les États d’êtres humains — et surtout ils ont fait fortune grâce aux armes qu’ils inventent et qu’ils vendent à tous ceux qui les réclament.
Dès son arrivée sur la station spatiale Indolente, point d’accès en orbite autour de Xana, Andrea est la cible d’une tentative d’attentat. L’assassin s’est servi d’une « griffe de dieu », arme mortelle utilisée seize mille ans plus tôt par la race des K’centowtens. Attendue sur la planète, Andrea est conviée par un binôme de frère et sœur Bettelhine à ne pas prendre l’ascenseur spatial destiné au tout-venant, mais plutôt le carrosse royal, engin luxueux que la famille réserve à ses invités. Peu de temps après le départ, le carrosse qui transporte une quinzaine de personnes arrête inexplicablement sa descente et un des voyageurs est assassiné avec une autre griffe de dieu…
Andrea, rompue aux enquêtes délicates et bénéficiant d’un statut à part, mène les investigations dans ce huis clos alors que les communications sont coupées avec l’extérieur. Le roman a été comparé à certains livres d’Agatha Christie, et effectivement on y retrouve des éléments typiques : presque tout le monde est un potentiel suspect, de nombreux personnages cachent un passé honteux, et l’enquêtrice avance au fil de déductions parsemées dans le récit… Mais à cela s’ajoute la personnalité si particulière d’Andrea Cort, marquée par une enfance où, à huit ans, elle a participé à une folie collective dégénérant en génocide, puis elle fut enfermée et éduquée par le Corps diplomatique qui l’a asservie pendant des années (rappelons que dans l’univers créé par Adam-Troy Castro, des humains doivent des décennies de services à des compagnies ou au Corps diplomatique, quand ils ne sont pas tout simplement la propriété de ces organisations). Devenue une femme revêche, Andrea a évolué au fil des nouvelles et des romans, jusqu’à sa rencontre avec les Inseps Oscin et Skye qui semblent l’adoucir un peu. Un tout petit peu, n’exagérons rien.
Même si l’essentiel du roman se déroule dans le carrosse royal arrêté au-dessus de Xana, l’auteur continue à nous faire découvrir un univers sombre, où sont inventées des armes si effroyables que les Bettelhine eux-mêmes se refusent à les vendre, où des gourous lancent la destruction de planètes entières, et où l’esprit humain peut être manipulé grâce à des technologies qui permettent un esclavage mental.
Même si l’enquête est gérée de manière relativement classique, nous découvrons d’autres facettes de cette galaxie où les relations entre les États et les compagnies comme celle des Bettelhine sont complexes, et où les IA — présents bien avant la civilisation humaine — mènent leurs propres luttes (cf. conclusion d’Émissaires des Morts). Le récit s’aventure vers des liens complexes au sein de la famille Bettelhine, non seulement maîtres de la planète Xana, mais aussi acteurs de poids dans cet univers.
L’ensemble est un roman qui mêle avec brio une « enquête à la Agatha Christie » et un cadre de space opera sombre, fascinant par l’équilibre des pouvoirs en jeu, et inquiétant par les technologies développées.
Pour chipoter (parce qu’il m’arrive de chipoter), j’ai trouvé dommage que l’auteur cache au lecteur des informations connues du narrateur (le personnage qui nous parle) : c’est une ficelle maladroite parfois utilisée dans les romans policiers où l’inspecteur nous dit qu’il a deviné quelque chose, sans nous dire ce que c’est parce-qu’il-faut-ménager-le-suspens. Il n’en reste pas moins qu’on est impatient de découvrir la solution, comme tout bon polar qui se respecte, solution qui aura un impact sur Andrea.
2. la nouvelle :
Un an après les événements décrits dans le roman, Draïken, personnage évoluant sous couverture, surveille Andrea. Mais il se fait repérer par celle-ci et les Inseps Oscin et Skye. Cette nouvelle d’environ 60 pages est mouvementée, et introduit un nouvel acteur dans la série, dont le passé le pousse à pourchasser ceux qui manipulent mentalement. L’éditeur nous indique que l’auteur a depuis écrit d’autres nouvelles où il apparaît, et j’ai très envie de connaître la suite des histoires de Draïken, et de savoir dans quelle mesure il influencera la quête d’Andrea !
Je vous le disais il y a peu, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Andrea Cort de l’américain Adam-Troy Castro. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je la retrouve dans le second volume de ses aventures : La troisième griffe de Dieu.
Revoilà donc Andrea Cort devenue procureur extraordinaire pour le Corps Diplomatique de la Confédération homsap. La famille Bettehhine l’invite à venir voir le patriarche sur Xana, leur planète privée.
Une famille qui symbolise tout ce qu’elle hait : l’une des plus riches de la confédération, elle a fait fortune en vendant à toutes sortes de belligérants les armes qui leur ont permis de s’entretuer et de livrer des mondes entiers à la ruine. Sans oublier, quand c’est possible, de tirer de l’argent de la reconstruction. Tout ce qu’elle déteste. Mais elle est curieuse et les IA avec lesquelles elle est en contact lui ont conseillé d’y aller.
Elle débarque à peine sur la station orbitale de la planète qu’on tente de la tuer au moyen d’une vieille arme redoutable. Et ce n’est que le début d’une visite qui va s’avérer éprouvante, très éprouvante.
Quel pied de retrouver le personnage le plus mal embouché que je connaisse, à égalité avec Spider Jerusalem et les Boys de Garth Ennis. J’adore Andrea Cort, qui va, la pauvre, encore voir ses certitudes et le monde qu’elle s’est construit en prendre un sacré coup. A propos, oui, il vaut vraiment mieux avoir lu le premier volume avant d’attaquer celui-ci.
Côté intrigue c’est un très grand classique, une adaptation spatiale du crime de l’Orient express puisqu’il y a un meurtre dans un lieux clos, l’enquêtrice, la victime et le meurtrier se trouvant tous enfermés ensemble. Et l’auteur s’en tire très bien.
Mais ce n’est pas tout, au long de l’enquête de grandes questions morales vont se poser, et Andrea va avoir à faire des choix cornéliens pour le moins. Un roman d’une méchanceté réjouissante, mais en même temps pleine d’humanisme, complété dans ce volume par une nouvelle qui ne ménage pas les scènes d’action parfaitement menées. Un bonheur, vivement le troisième.
En choisissant ses nouveaux maîtres, Andrea Cort a été bien récompensée? elle est devenue Procureure extraordinaire pour le Corps diplomatique de la Confédération homsap. Enfin libérée de la plupart des liens hiérarchiques, elle n’a plus à rendre compte de ses déplacements. Invitée par la famille Bettelhine – des marchands d’armes qui sont moralement complices de nombreux massacres et génocides –, elle se rend sur Xana. Andrea méprise les Bettelhines, mais la curiosité est plus forte : elle aimerait savoir ce qu’ils lui veulent. A peine arrivée au port orbital, des assassins tentent de l’éliminer avec une arme extraterrestre vieille de 15000 ans : la troisième griffe de Dieu. Une arme aux effets effroyables. Piégée dans un ascenseur spatial, Andrea va devoir mener l’enquête la plus périlleuse de sa carrière.
Avec La troisième griffe de Dieu, Adam-Troy Castro nous plonge dans une nouvelle enquête de la Procureure Andrea Cort. J’avais adoré le premier tome de cette saga SF. Avec ce second tome, l’auteur m’a une fois de plus embarquée.
C’est d’abord et toujours le personnage d’Andrea Cort qui me séduit ici. J’ai trouvé qu’il y avait une nette évolution du personnage. Peut-être un peu moins froide, dotée d’un sens de l’humour plus présent, j’ai adoré la retrouver dans cette enquête.
Alors qu’elle voyage avec ses compagnons inseps, Andrea est victime d’un attentant raté. Elle se retrouve bien vite coincée dans une sorte d’ascenseur spatiale. C’est dans ce huis-clos qu’un crime particulièrement horrible va être commis. Andrea enquête une fois de plus.
L’originalité de ce tome réside finalement dans le système de huis-clos qui reste un classique du polar. Adam-Troy Castro s’amuse avec ses codes. Cet ascenseur spatial censé rallier Xana, une planète allouée à la richissime famille des Bettelhine, contient bien des mystères. C’est toujours un plaisir de suivre les aventures d’Andrea car au-delà de l’enquête, l’auteur travaille sur des questions éthiques et philosophiques très intéressantes. Il sera ici question notamment de bonheur. J’aime vraiment cet angle de lecture car j’ai l’impression de lire un roman de SF profond, intelligent qui donne à réfléchir. J’ai même préféré ce second tome au premier. Les personnages secondaires sont très intéressants et leurs motivations m’ont parfois déconcertée!
Avec « La troisième griffe de Dieu », Adam-Troy Castro nous offre un polar SF intelligent qui se lit tout seul!
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