Les possibles
  • Date de parution 04/05/2022
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 210 gr
  • ISBN-13 9782253241966
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 113 mm
  • Edition Livre de poche
Romans Feel Good Ouvrage de référence de l'auteur Réédition moins de 3 mois

Les possibles

4.21 / 5 (6110 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du rock, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.Juliane veut croire que l'originalité de Jean s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.Entrer dans l’univers de Virginie Grimaldi, c’est accepter d’être saisi d’émotions, de rire, de pleurer et d’être touché par toute la sensibilité que dégage son duo père-fille. 20 Minutes Livres.Un livre très émouvant qui va vous emporter. Femme actuelle.

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  • Date de parution 04/05/2022
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 210 gr
  • ISBN-13 9782253241966
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 113 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Je ne cours pas après les livres feel good, mais comme j’aime beaucoup les livres audio, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir cette auteure à succès. Ce roman est lu de manière agréable mais assez plate par Audrey Sourdive, c’est à dire de manière moins nuancée que d’autres lecteurs de cette collection, même si on suit parfaitement les changements de personnages et de points de vue. Toutefois cette manière de faire s’accorde bien avec le contenu du texte.

Julianne a une vie bien organisée d’où la passion est absente, elle aime le calme et habite un lotissement de cent maisons identiques avec son mari Gaëtan et son fils Charly, sept ans. Son père Jean est fantasque et foncièrement égoïste depuis toujours, passionné de rock et d’Indiens. Il a mis accidentellement le feu à sa maison et en attendant la reconstruction, elle ne peut faire autrement que de lui proposer de s’installer dans la chambre d’amis, même s’ils ne se parlent plus depuis près d’un an. Jean ne tarde pas à perturber le quotidien sans histoire de la famille avec ses lubies et son conflit avec M.Colin le voisin grincheux. Au bout d’un certain temps, Julianne comprend que son père est encore plus original et bizarre que normalement, peu à peu elle se rend compte qu’il commence à perdre la tête. S’en suit une période d’examens et de prise de conscience des deux filles de Jean et le début d’un deuil blanc.

Le style de l’auteur est très lisse et facile, plutôt agréable, l’humour ne manque pas, en particulier dans les divers subterfuges que Jean emploie pour chasser les merles (imaginaires) du cerisier, c’est même parfois franchement hilarant, comme lorsqu’il suspend une poupée gonflable dans les branches en guise d’épouvantail, ou lors des joutes verbales avec son ex-femme. Un point est original, c’est la structure du livre, qui suit le schéma du deuil d’Elisabeth Kubler Ross, les parties portent chacune le nom d’une de ces étapes : Déni, colère, marchandage, dépression et acceptation, la sixième partie étant les possibles, qui donnent le titre du livre. Ce schéma est très bien trouvé, vu que le livre décrit un deuil blanc, comme on en connaît avec les maladies dégénératives de type Alzheimer.

En dehors de cela, j’ai trouvé ce livre très convenu et manquant de profondeur. Jean est atteint de démence vasculaire, ce qui fait partie des démences comme son nom l’indique. Les troubles sont très semblables et ce sujet est très souvent traités en ce moment. J’ai préféré Tout le bleu du ciel et Le tourbillon de la vie qui m’ont bien plus touchée, je trouve que le roman de Virginie Grimaldi reste en surface, les personnages sont hyper stéréotypés et finalement pas très attachants. Charly est atteint d’un de ces nombreux troubles en dys, si à la mode en ce moment, on se demande même si des enfants sans problème existent encore et quel avenir cela réserve. En l’occurrence le trouble de Charly n’ajoute rien à l’histoire, sinon peut-être un effet de mode. Sa mère le reprend quand il dit qu’on l’a moqué à l’école, affirmant qu’on doit dire « on s’est moqué de moi », alors que la formule du petit est parfaitement correcte et relève du langage soutenu et non d’une faute de grammaire. Le road trip sur la mythique route soixante-six est tout aussi convenu et sans surprise, quand au final lors de la fête indienne c’est juste invraisemblable.

Je ne dis pas que ce livre est mauvais, mais je pense que son potentiel n’est pas complètement exploité, ce qui donne un roman agréable, vite lu et tout aussi vite oublié. A la lecture de ce seul ouvrage, je ne comprend pas le succès phénoménal de cette auteure, sauf en terme de littérature commerciale vite consommée.

Merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance

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