Toutes les vagues de l'océan
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l’avis des lecteurs
Troisième roman de Victor del Arbol, Toutes les vagues de l’océan est, à mon humble avis, son meilleur à ce jour.
1933, Elías Gil, jeune communiste espagnol arrive à Moscou pour se former. Quelques jours plus tard il est arrêté en compagnie de trois autres jeunes anglais et français et se retrouve déporté vers l’horreur de l’île sibérienne de Nazino. Il y affronte Igor, prisonnier de droit commun qui règne par la terreur sur cet enfer, et rencontre Irina et sa fille Anna.
1967, Elías, revenu en Espagne, héros de la guerre civile, a échappé à toutes les purges franquistes, a eu deux enfants, et disparaît la nuit de la Saint Jean dans les environs de Barcelone où il a fait sa vie.
2002, Gonzalo, fils d’Elías, qui n’avait plus eu de nouvelles de sa sœur Laura depuis des années est contacté par un policier : Laura vient de se suicider après avoir torturé et tué un truand russe qu’elle soupçonnait d’avoir enlevé et tué son fils. Gonzalo qui est avocat ne croit pas à cette histoire et décide d’enquêter. Cela va faire remonter à la surface le passé d’un père idéalisé et toute la violence de l’histoire du XX° siècle.
Saga historique dans la meilleure tradition, roman initiatique, enquête autant historique que policière … Toutes les vagues de l’océan est tout cela à la fois. A mon avis Victor del Arbol déjà remarqué pour ses deux premiers romans qui plongeaient aussi leurs racines dans l’histoire du XX° siècle européen passe ici un cap. Son récit gagne en simplicité et en clarté ce qui donne d’autant plus de puissance au souffle qui l’anime.
Les aller-retour avec le passé sont parfaitement fluides et maîtrisés, les révélations, passées et présentes distillées avec un très grand savoir faire, le lecteur est plongé dans ce XX° siècle plein de bruit et de fureur, d’idéaux et de compromissions, de sacrifices et de trahisons. A l’horreur historique et collective répond l’horreur individuelle et l’auteur démonte parfaitement, par le récit et sans aucune explication, le mécanisme de la fabrique des monstres.
Pas de concession, pas d’angélisme, mais énormément d’empathie. Attention, le récit ira jusqu’au bout de sa logique implacable, sans la moindre pitié pour les personnages … ou le lecteur. Et s’il m’arrive de râler contre la manie de nous infliger régulièrement des pavés indigestes, rien de tel ici. les quelques six cent pages passent comme un tempête, emportant tout sur leur passage, ne laissant au final qu’un lecteur complètement étourdi.
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