Les hommes en général me plaisent beaucoup
  • Date de parution 16/08/2003
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 140 gr
  • ISBN-13 9782742744442
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 217 x 115 mm
  • Edition Grand format
enfance Romans français

Les hommes en général me plaisent beaucoup

3.17 / 5 (141 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Je voyais tous les animaux passer dans un silence de songe. J'ai pensé, ils se toisent pour n'alerter personne, ils se sauvent, les animaux se sauvent et je me suis mise à rire tout doucement pour ne pas qu'ils m'entendent et viennent me dévorer. Après avoir vu, une nuit, les animaux s'enfuir, Lili va au zoo sont-ils revenus ? Près des cages, c'est surtout le fantôme d'un homme aimé qu'elle entrevoit. L'animalité du désir et les souvenirs refont surface... Comment l'a-t-il retrouvée ? Tandis que son compagnon, Samuel, rêve de devenir père, elle se laisse consumer par ses sentiments et ses chimères. Véronique Ovaldé, dans un roman au ton singulier, explore la folie du désir, de l'amour et de la dépendance.

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  • Date de parution 16/08/2003
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 140 gr
  • ISBN-13 9782742744442
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 217 x 115 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Cette nuit Lili n’entend plus le bruit des animaux. Dans un demi-sommeil elle se lève. Accroupie dans l’herbe, protégée par les feuillages du jardin, elle voit soudain passer les girafes, les éléphants, les tatous. Immobile sous la lune, Lili observe puis retourne se coucher auprès de son mari. Dans un silence de songe plus rien ne bouge.

Au matin, la vie reprend, Lili est heureuse. Tout est en place, en équilibre et, dans la lumière de cet été de chaux vive, elle entrevoit le monde. Il lui faut cependant vérifier, vérifier que les animaux du zoo sont rentrés.

En s’approchant des cages quelque chose vient s’imprimer au coin de son œil gauche, une silhouette, une ombre qui brille et disparaît, un miroitement et, très vite, l’odeur incandescente du désir lui revient en mémoire…

Ma lecture

C’est ta vie, pauvre Lili, ton enfance que tu nous racontes, fut un cauchemar auprès d’un père fasciste, une mère aimante mais trop vite partie, un petit frère que tu tentes de protéger des monstruosités d’un père qui n’hésite pas à vous abandonner à votre sort dans l’appartement pendant plusieurs jours. Et comme cela ne suffisait pas tu vas tomber amoureuse de Yoïm, l’ami de voisins, qui va t’emmener à 14 ans sur un chemin semer d’embûches. Pauvre Lili, malgré ta rencontre en prison avec Samuel, celui qui deviendra ton compagnon à ta sortie, les fantômes du passé t’obsèdent et tu rêves de te délivrer d’eux comme les animaux du zoo que tu vois s’enfuir du zoo où ils sont prisonniers.

J’avais beaucoup aimé le dernier roman de Véronique Ovaldé Personne n’a peur des gens qui sourient (décidément elle aime les longs titres) mais ici je suis complètement restée à distance du personnage et des événements. Sombre, obscur, allées et venues entre enfance et temps présent, destins de cette gamine et son frère complètement hors normes : drogue, prostitution, prison, père extrémiste et violent (très caricatural), rien ne nous est épargné et heureusement le livre de fait que 134 pages.

Oscillant entre réel et fantasmes, on se pose beaucoup de questions : quelle part de vérité, d’imaginaire d’une fillette dont l’enfance a été massacrée par des hommes qui lui plaisent beaucoup (sauf son père) mais qui lui veulent du mal. Une écriture qui se veut directe sans détours pour parler de l’enfance maltraitée, de la prostitution enfantine, des abus et des ravages sur l’esprit d’une fillette, changeant toutes ses valeurs et tentant de trouver du réconfort là où on ne cherche qu’à l’utiliser, voire l’exploiter.

Je n’ai sûrement pas tout saisi du message final, pas trop su ce que devenaient tous ces personnages, j’en ai perdus en route et j’ai finalement refermé le livre en me posant beaucoup de questions mais en étant pas totalement persuadée que je voulais en connaître les réponses. A trop noircir le tableau (même si malheureusement je pense que certaines enfances ressemblent à cela) je n’ai pas adhéré à cette histoire où il m’a manqué quelques clés, quelques réponses et quelques approfondissements psychologiques mais je me rends compte que l’auteure aime à dénoncer mais en ne donnant pas toujours tous les éléments pour comprendre et là cela n’a pas fonctionné pour moi cette fois-ci…..

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