Les Feuilles Mortes
  • Date de parution 09/09/2010
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 169 gr
  • ISBN-13 9782070438211
  • Editeur FOLIO
  • Format 175 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs États-Unis

Les Feuilles Mortes

4.03 / 5 (309 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Les photos de famille mentent. Je compris ça en partant pour toujours de chez moi cet après-midi-là, si bien que je n'emportai que deux clichés." Vingt ans plus tard, Eric Moore a tout pour être heureux. Ses débuts difficiles ne l'ont pas empêché d'avoir une jolie maison et une famille heureuse. Un soir pourtant, alors que son fils de quinze ans garde la fillette des voisins, cette dernière disparaît, ce qui laisse libre cours à toutes les hypothèses. L'adolescent, mal dans sa peau, se défend de façon confuse. Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, dans les médias, proclamer l'innocence de leur progéniture. En est-il lui-même tout à fait sûr et à qui confier un tel doute ? Son propre passé n'est-il pas là pour lui rappeler que les apparences sont trompeuses ? Et quoi de plus dur que de regarder son fils comme un monstre en puissance alors que vous êtes devenu son seul espoir ?...

livré en 4 jours

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  • Date de parution 09/09/2010
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 169 gr
  • ISBN-13 9782070438211
  • Editeur FOLIO
  • Format 175 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

« Les photos de familles mentent. Je compris ça en partant pour toujours de chez moi cet après-midi-là, si bien que je n’emportai que deux clichés. »

Vingt ans plus tard, Eric Moore a tout pour être heureux. Ses débuts difficiles ne l’ont pas empêché d’avoir une jolie maison et une famille heureuse. Un soir pourtant, alors que son fils de quinze ans garde la fillette des voisins, cette dernière disparaît, ce qui laisse libre cours à toutes les hypothèses. L’adolescent, mal dans sa peau, se défend de façon confuse. Du jour au lendemain, Eric devient l’un de ces parents qu’il a vus, dans les médias, proclamer l’innocence de leur progéniture. En est-il lui-même tout à fait sûr et à qui confier ses doutes ? Son propre passé n’est-il pas là pour lui rappeler que les apparences sont trompeuses ? Et quoi de plus dur que de regarder son fils comme un monstre en puissance alors que vous êtes devenu son seul espoir ?...

Un très grand roman noir, qui étonne par la force de la dimension psychologique de ses personnages. Le père qui se débat avec ses souvenirs toujours confus, ses blessures toujours à vif, cette incompréhension de sa propre histoire familiale terriblement lourde, en but avec les non-dits et les idées fausses.

L’intrigue policière est bien là mais passe au second plan, et sert surtout à mettre en lumière le mal être d’un père par rapport à son fils, solitaire et silencieux. L’adolescent est-il innocent ou coupable ? Tout l’accuse. La tension psychologique monte au fur et à mesure, balayant les certitudes qu’une vie tranquille et réglée avait apporté, malmenant la famille, le couple, l’amitié, tout ce qui faisait une vie « normale » avec en filigrane cette question lancinante « connait-on véritablement les gens qui nous entourent ? »

On ne peut que se sentir concerné par ce père rongé par le doute, qui se rend compte au passage qu’il ne connait rien de son fils, qu’il vit pratiquement à côté d’un inconnu, qu’il ne le comprend pas, mais plus grave encore, qu’il n’est plus certain d’aimer encore ou qui en vient même à douter de l’avoir jamais aimé…

Ce père traîne derrière lui une histoire familiale pesante et on sent bien qu’à un moment donné tout va exploser mais on ne sait ni comment ni quand. Tout se délite devant ses yeux sans qu’il ne puisse rien faire pour arrêter cette fatalité.

Tragique et poignant, c’est un roman que vous ne lâcherez pas.


De Thomas H. Cook, je n’avais lu que Les rues de feu, magnifique évocation, au travers du polar, d’un moment historique primordial de l’histoire américaine : la lutte des noirs pour leurs droits, et la résistance acharnée des blancs. Son nouveau roman traduit, Les feuilles mortes, est d’un tout autre genre.

Eric, Meredith et leur fils Keith, quinze ans, mènent une vie sans histoires dans une petite ville américaine sans histoires. Jusqu’au soir où Keith va garder Amy, huit ans. Le lendemain matin, Amy a disparu. Rapidement Keith est interrogé. Et comme cet adolescent mal dans sa peau se défend mal, il devient suspect. Eric se met à douter, de son fils, de son couple, mais également de lui-même et de son histoire familiale. La rumeur et la pression de toute une ville vont rapidement avoir raison d’une famille en apparence unie …

Un point de départ ultra classique : la disparition d’une enfant. La suite l’est moins. Thomas H. Cook ne se place pas du point de vue de l’enquêteur (parent, proche, flic, privé …) chargé de retrouver la petite (morte ou vive), et le coupable. Il ne se place même pas du point de vue de la personne accusée, qu’elle soit coupable ou innocente. Non, son narrateur est le père de l’accusé, et le roman est la description du processus de destruction de la cellule familiale et de la plongée en enfer de ses membres.

Dès l’entrée en matière, il ne laisse aucun espoir, la famille a explosé. L’intérêt est, peu à peu, de voir comment, pourquoi, et jusqu’à quel point. Le suspense est double, car l’auteur nous fait complètement partager le point de vue du narrateur : Son fils est-il ou non coupable ? Quand et comment la destruction annoncée de la famille va-t-elle se produire ?

Le récit est mené de main de maître. Le lecteur fait corps avec le narrateur, partage ses doutes, ses révoltes, et surtout son angoisse, montante, débordante, affolante. C’est toute la force de ce roman poignant, qui, avec des personnages ordinaires, et un fin annoncée, arrive encore à passionner et même à surprendre. Et bien entendu à interroger. Car le lecteur ne peut s’empêcher de se demander comment il réagirait à la place de ce personnage qui nous ressemble tant : un père ordinaire qui se lève tout les jours pour faire un boulot ordinaire, qui est en conflit assez classique avec un fils de 15 ans qui, bien entendu, n’est pas comme il le voudrait.

Un nouveau roman qui prouve, magistralement, que l’auteur est aussi à l’aise et aussi passionnant quand il radiographie la famille que quand il explore l’histoire. La marque d’un grand.

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