Ostwald
  • Date de parution 24/08/2017
  • Nombre de pages 176
  • Poids de l’article 220 gr
  • ISBN-13 9782823611656
  • Editeur OLIVIER
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format
Romans français

Ostwald

2.65 / 5 (55 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« La secousse que j’ai ressentie la nuit dernière était un tremblement de terre. Les animations commentées par le présentateur du journal le montrent. Un point rose palpite sous la terre. De ce point partent des ondes roses qui font vaciller un cube gris posé à la surface, désigné par une flèche, et légendé.Centrale nucléaire de Fessenheim. »Évacués avec le reste de la population, Noël et son frère, Félix, se retrouvent dans un camp improvisé en pleine forêt, la forêt où ils se promenaient, enfants, avec leur père. C’était avant la fermeture de l’usine où celui-ci travaillait, avant le divorce des parents, et l’éclatement de la famille.Cette catastrophe marque, pour eux, le début d’une errance dans un paysage dévasté. Ils traversent l’Alsace déserte dans laquelle subsistent de rares présences, des clochards égarés, une horde de singes échappés d’un zoo, un homme qui délire…Ostwald est le récit de leur voyage, mais aussi du délitement des liens sociaux, et peut-être d’une certaine culture ouvrière. C’est la fin d’un modèle qui n’ayant plus de raison d’être ne peut être transmis : confrontés aux fantômes du passé, les deux frères doivent s’inventer un avenir. Peut-être est-ce la morale de ce roman en forme de fable.

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  • Date de parution 24/08/2017
  • Nombre de pages 176
  • Poids de l’article 220 gr
  • ISBN-13 9782823611656
  • Editeur OLIVIER
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

La question des dangers auxquels nous exposent notre société technologique et son mépris de l'environnement naturel est visiblement dans l'air du temps, si l'on se fie à la récurrence avec laquelle cette thématique est actuellement abordée dans la littérature (je pense, en vrac, au dernier roman de Marie Darrieussecq, à celui de Claire Vaye Watkins, ou encore à "Dans la forêt" de Jean Hegland, que je viens de terminer)...


Dans "Ostwald", premier roman de l'écrivain Thomas Flahaut, cette menace prend la forme d'un accident nucléaire, qui ne sera que brièvement évoqué : nous n'aurons connaissance ni de son ampleur, ni de sa gravité, qu'aucun signe tangible ne révèle. Car ce qui intéresse surtout l'auteur, c'est d'explorer les répercussions de la survenance de cet accident sur le comportement des individus. 


Noël, le narrateur, vit à Belfort, chez sa mère, depuis que ses parents se sont séparés. Leur union n'a pas résisté aux conséquences qu'a eu sur leurs vies le plan social ayant marqué la fin de leur carrière à l'usine Alstom de Belfort, quelques années auparavant. Son père s'est quant à lui installé à Ostwald, près de Strasbourg. Son frère Félix, après six ans d'études, sans emploi, a lui aussi réintégré le domicile maternel. Au moment de la catastrophe, ils sont seuls, leur mère étant en déplacement sur Marseille, et doivent intégrer les convois d'évacuation à destination d'un camp dans la forêt.


Là, sous la surveillance de gardes armés, la population est maintenue dans l'incertitude de ce qui se passe ailleurs, comme de ce qu'ils vont devenir. Au bout de quelques jours, Noël et Félix s'enfuient et, traversant des paysages désertés, grisâtres, gagnent Strasbourg ...


Le récit, succession de courts chapitres, porté par une écriture taillée au cordeau, est empreint d'une sorte d'atonie évoquant une vie sans sève, plombée par le désœuvrement provoqué par une perte de sens, de repères. Les individus, passifs, impuissants, subissent des stratégies économiques qui les dépassent, des décisions les concernant mais dont ils sont exclus. Hanté par l'imprécise et impalpable menace que constitue la possibilité -réelle ou fantasmée- du chaos, qui vient comme parachever la structure d'un système où l'homme ne trouve plus sa place, "Ostwald" capte la désespérance que suscite chez l'individu le sentiment d'être à la fois inutile et manipulé.



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