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Chevauche-Brumes Tome 2 Les flots sombres
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
En février 2019, les éditions Mnémos nous faisait découvrir leur pépite de l’année avec Chevauche-Brumes de Thibaud Latil-Nicolas. Le roman auréolé d’un beau succès a ainsi droit à une suite, qui sera prolongée en trilogie. Il faut dire que Chevauche-Brumes avait un très beau potentiel et on sentait que l’auteur avait encore beaucoup à raconter sur son univers. Les flots sombres est ainsi le second opus de la série et après les aléas de ce début d’année, il sera présent dans toutes les bonnes librairies le 15 mai. À noter la splendide couverture de Qistina Khalidah ainsi qu’une très belle carte signée Cyrille Chabert et un résumé de Chevauche-Brumes bien utile pour rafraichir les mémoires.
Un univers qui s’approfondit
La neuvième compagnie n’est plus, elle a été remplacée par les Chevauche-Brumes formés avec les survivants de la compagnie et dont le but est la protection des indigents. Mais ce nouvel ordre est loin de faire l’unanimité dans le Bleu-Royaume car les Chevauche-Brumes sont considérés comme des déserteurs. Pourtant, les créatures maléfiques issues du brouillard noir sont toujours présentes et même extrêmement dangereuses car elles sont présentes dans tout le royaume. Pire que cela, elles sont même présentes dans les flots où un monstre marin fait des ravages parmi les bateaux. Les populations qui ont souffert des attaques des créatures se réfugient à la capitale, Antinéa, où la situation est très tendue pour le régent et le futur souverain du royaume. Surtout que l’influence grandissante du culte d’Enoch se fait sentir.
Thibaud Latil-Nicolas approfondit son univers en développant ce qui se déroule dans plusieurs endroits du monde. On découvre ainsi d’autres régions au travers d’autres personnages. Il enrichit aussi l’aspect politique et intrigues de cours de son monde avec tout ce qui a trait au culte d’Enoch. La situation du royaume est très tendue, ce qui laisse la place à toutes les manigances envisageables. Les créatures surnaturelles ont aussi plus de place dans ce second opus et apportent leur lot de peur et d’actions.
Un roman maîtrisé de bout en bout
Thibaud Latil-Nicolas reprend les ingrédients du premier mais en les améliorant. Ainsi, on découvre de nouvelles intrigues qui tiennent place sur plusieurs fronts: sur les flots, à la cour, au cœur des batailles et dans l’histoire du royaume. Le roman s’équilibre de belle manière entre manigances politiques, scènes d’action, recherches sur les créatures et leur origine. Le lecteur est pris entre plusieurs fils directeurs, tous plus intéressants les uns que les autres. La structure du récit est parfaitement maîtrisée et toutes les intrigues sont passionnantes, sans qu’aucune ne prenne le dessus au détriment d’une autre.
L’ambiance du roman est conforme au précédent livre, c’est froid, tendu, fataliste par moments. Cependant, on ressent le courage des hommes qui doivent affronter le danger des créatures, leurs forces et l’amitié qui les unit. Plus que des personnages qui ressortent, c’est vraiment l’amitié que se portent les Chevauche-Brumes qui est notable, formant une belle unité, une vraie compagnie. De nouveaux personnages apparaissent, les rendant encore plus nombreux que dans le premier tome. Je dois avouer avoir eu recours plusieurs fois à l’index des personnages présents en fin de volume. Mais malgré le nombre conséquent de protagoniste, chacun a une personnalité, un caractère propre, même les plus énervant ou détestable. Les personnages féminins sont aussi particulièrement réussis, que ce soit les doryactes ou Ophélie. Le rythme du roman est très soutenu du fait des différentes intrigues. La plume de Thibaud Latil-Nicolas est fluide et imagée rendant les scènes de bataille très vivantes et le roman très immersif. On est pris dans le roman sans avoir envie de le lâcher.
Les flots sombres est ainsi un excellent roman où l’auteur a su tirer le meilleur parti de son univers en multipliant les intrigues et en y attachant une dimension politique fort bien venue. Le récit est parfaitement huilé et les différentes intrigues sont toutes passionnantes. Thibaud Latil-Nicolas continue de poser avec ce roman les pierres d’une grande saga de fantasy.
Régulièrement, on revoit surgir dans les milieux autorisés, avec plus ou moins de mauvais esprit une question aussi vieille que la littérature : « qu’est ce qui constitue un bon roman ? ». Pour être tout à fait honnête, c’est une question qui ne m’intéresse plus trop ; pas personnellement, mais parce qu’elle cache trop souvent une volonté de simplement trouver des arguments fallacieusement objectifs permettant d’opérer des séparations entre ce qui serait littérairement légitime et le reste. Et de fait, j’opère maintenant selon une matrice de jugement complètement différente, mon prisme personnel est le seul qui compte dans mon évaluation, et il s’adapte lorsqu’il s’agit de conseiller ou de discuter de ce que j’aime ou aime moins, d’expliquer ce qui fonctionne ou non à mes yeux. J’en arrive à trouver une nouvelle appréciation dans des ouvrages qui me déplaisent, ou inversement ; l’idée c’est que ma vision me semble plus riche ainsi, et plus intéressante, pour moi et les gens avec qui je partage.
Et pourtant, parfois, il se passe quelque chose d’un peu différent. Parfois, je me laisse complètement emporter par la fièvre. Et dans ces cas-là, tous mes critères d’évaluation disparaissent, explosent en vol ; je me retrouve à devoir m’expliquer après coup pourquoi j’ai autant pris mon pied. Dans ces cas-là, je me contente d’avaler des pages en étant incapable de réfléchir au fil de ces dernières comme je le fais habituellement, seulement ponctuellement saisi par la force de ce que je lis, presque malgré moi. Je me satisfais alors de simplement constater, en me disant que la chronique fera le travail de défrichage à ma place pour mettre en lumière la source de mon enthousiasme.
Et finalement, je me dis qu’un bon roman, c’est ça, pour moi. Un ouvrage qui parvient, le temps d’une fièvre terrible, à me faire m’oublier moi-même. Et j’ai de la chance : j’en ai lu beaucoup, des comme ça, ces derniers temps. Et puisque c’est le sujet qui vous amène ici et que je parle trop, il est plus que temps de vous expliquer au mieux pourquoi Les Flots Sombres, non content de constituer une excellente suite aux Chevauche-brumes, constituent avant tout un bon très bon formidable roman.
À mes yeux en tout cas, qui sont, évidemment, les seuls qui comptent vraiment.
La Brume s’est dissipée sur le Bleu-Royaume, et avec elle les dernières faibles défenses contre les mélampyges ; les monstres déferlent sur les populations civiles, y compris en mer. Les Chevauche-brumes désormais érigés en ordre nomade, ayant fait vœu d’en débarrasser le monde, ont fort à faire. Seulement leurs exploits ne sont pas vus d’un bon œil par tout le monde, et leur seule existence provoque des tensions aussi exacerbées que malvenues entre la Régence et le Clergé. Sur les décombres encore fumant de l’ancien monde, on s’apprête à rebâtir.
Et maintenant, par où je commence. Le souci de l’excellence, c’est que c’est souvent trop évident ; ça s’explique pas, ça se vit. Et morbleu que ce roman est excellent. Alors autant attaquer par le plus simple, j’imagine, à savoir que les bases solides du premier volume sont toutes là sans la moindre exception. Honnêtement, ma chronique des Flots Sombres pourrait être une reproduction à l’identique de la précédente qu’elle n’en serait pas mensongère, omettant peut-être seulement la joie du renouvellement partiel du cadre de l’action. Entre le casting toujours impeccable, le soin apporté aux dialogues et interactions, la volonté consommée d’à la fois rester dans les clous de la fantasy classique sans y sacrifier à ses clichés les plus datés et la parfaite maîtrise du rythme, clairement, j’étais à la maison. Sauf que. Non content de récidiver dans la qualité, Thibaud Latil-Nicolas a fait le choix audacieux, partagé par mal d’auteurices de talent, de commettre un deuxième volume marginalement meilleur que le premier. Il m’avait fait tendre la joue avec la première baffe, j’ai mangé la deuxième avec délectation.
Alors je dis « marginalement », c’est pas pour faire mon difficile, c’est parce que la base était déjà assez phénoménale, c’était compliqué de vraiment en rajouter (et que je veux m’en garder de côté pour le T3, tmtc). Mais demeure que plein de choses déjà (très) très bonnes ont été magnifiées dans ce volume, et c’est là dessus, forcément, que je vais tacher de m’attarder un peu. Je crois que la force principale de l’auteur du jour, c’est d’avoir parfaitement saisi ce à quoi il était bon, et d’avoir mis le paquet là dessus. J’évoquais les personnages et leurs interactions, je vais en rajouter encore un peu. Parce que si les noms et les caractères sont nombreux, c’était un plaisir complet de retrouver tou·te·s les membres des Chevauche-brumes, comme de rencontrer de nouveaux personnages, avec des dialogues quasi-parfaits pour les faire vivre, dans les bons comme les moins bons moments.
Car à l’instar du premier volume, dans sa parfaite continuité, une immense qualité de ces Flots Sombres est son extraordinaire réalisme, dans le sens où je n’ai jamais eu à suspendre mon incrédulité. Chaque réplique tombe au bon moment pour exprimer les bonnes choses avec le bon ton et les bonnes intentions ; aucun personnage ne semble être là pour remplir une fonction à l’aune du récit lui-même, mais simplement vivre dans les pages avec organisme et complexité. Ces personnages, les piliers indestructibles de la narration, par la multiplication des points de vue – dont je suis toujours aussi friand – nous donnent à voir un monde tout entier vibrant d’oppositions et de convergences. C’est tour à tour magnifique, rageant, drôle, triste, sans jamais nier la complexité des émotions et des ambitions qui nous sont livrées ; la crasse côtoie le sublime sans jamais que l’une ou l’autre commette la faute de paraitre artificiel·le. Alors que c’est de la fiction. Et pourtant, s’expriment à travers ces pages une vérité dépouillée des moindres oripeaux, dans une sincérité nue et magnifique.
Ce roman n’est rien d’autre qu’une collection de moments de bravoure ; c’est sans doute ce qui explique mon empressement à le lire et ma passion à tenter d’en faire la promotion la plus éhontée possible. Tout simplement parce que trop régulièrement, j’ai hoché la tête avec contentement, à la lecture d’un dialogue ou d’un passage qui faisaient mouche, drôles, revendicateurs ou les deux, pour faire l’impasse dessus. Thibaud Latil-Nicolas, subtilement mais fermement, a pris des positions dans ce roman, déjà amorcées dans le T1, et je les ai profondément aimées ; tout particulièrement son traitement des personnages féminins. Car si j’ai appris à me méfier des « femmes fortes et indépendantes » qui ne se définissent que par leur rapprochement des personnalités « masculines », j’ai par contre pris goût à des caractères absolument détachées de nos visions binaires classiques, doués d’une véritable unicité. La force des femmes de ce volume, c’est bien qu’elles ne se définissent que par rapport à leur culture propre, détachée des nôtres ; c’est un sacré effort de la part d’un auteur, je crois, que de parvenir à faire vivre son monde et les valeurs qui vont avec à travers autant de sources d’altérité. Mention spéciale, évidemment, au personnage d’Ophélie comme aux Doryactes qui ont été une source continue de joie littéraire au fil de ma lecture. Elles sont des êtres humains avant d’être des femmes. Ça devrait être la base, mais je constate que ce n’est toujours pas le cas, alors il faut dire quand ça l’est, je crois que c’est important.
Tout comme il est important de signaler l’effort d’assise du Bleu-Royaume et sa cohérence complexe. Les jeux politiques amorcés qui ne pouvaient paraître que des décors ad hoc dans le premier volume se révèlent des toiles intriquées et évocatrices, autant de nouveaux terrains de jeux pour un auteur qui aime rendre ses personnages profonds et délicieusement paradoxaux. Je pense évidemment à Juxs, nouveau venu dans la danse, aussi répugnant que magnifique, capable de bonté comme de malveillance avec la même aisance, sans pour autant jamais se départir d’une réelle constance de caractère. Ce personnage illustre à la perfection une idée que j’aime beaucoup et que j’aimerais plus souvent voir en littérature, celle voulant que les bonnes intentions ne font pas les bonnes actions, et inversement. C’est bête, en soi, j’en conviens, « L’enfer est pavé de bonnes intentions ». N’empêche que je trouve ça rare. Trop souvent, les antagonistes sont trop méchamment méchants, les protagonistes sont trop gentiment gentils, et ça manque du coup cruellement de reliefs. Ici, on a des personnages profondément humains, qui font des choix motivés et logiques, partant souvent de conceptions sincères, avec la réelle volonté de bien faire, pour finalement se fourvoyer du tout au tout ou devoir souffrir des conséquences terribles de décisions difficiles en toute connaissance de cause. Montrer que l’origine du mal peut n’être qu’un aveuglement coupable mais irresponsable comme une hypocrisie inconsciente, ça manque, autant que voir que faire le bien nécessite parfois des sacrifices de vertu. Tout simplement ne pas se résigner à des conflits simplistes, intégrer que quoiqu’il arrive, c’est plus compliqué que ça.
Forcément, que ça me parle. Et pas qu’un peu.
Ouais, c’était sacrément balaise, encore une fois, que voulez vous que je vous dise. Y a tout ce qu’il faut pour moi, là dedans, c’est pas plus compliqué que ça. Entre les valeurs incarnées, les personnages, leurs dialogues, le rythme, l’intrigue, le world-building, le style, la puissance évocatrice, le miroir déformant, c’est tout simplement excellent. Voilà.
Un seul défaut, peut-être, mais vraiment pour être tatillon : clairement, ce deuxième volume nécessite d’avoir le T3 sous la main aussi tôt que possible pour avoir le fin mot de l’histoire.
Perso, j’ai pris des engagements. Donc normalement, je vous redis ça fin mai, si tout va bien. D’ici là, je mets Thibaud Latil-Nicolas dans mon mini Panthéon Personnel des auteurices de fantasy, aux côtés de Guy Gavriel Kay, Isabelle Bauthian ou Lionel Davoust. À sa charge, à ce moment là, d’y rester. Mais je suis confiant, curieusement.
Après s'être distingué avec son premier livre, Thibaud Latil-Nicolas donne enfin une suite à son roman, Chevauche-Brumes. Dire que la sortie des Flots Sombres était très attendue n'est pas un doux euphémisme. Tous ceux qui ont lu et apprécié cette aventure mourraient d'envie de lire la suite. Alors ce retard de publication suite au confinement et à la fermeture des librairies en aura mis plus d'un au supplice de devoir patienter plus longtemps. Je remercie donc Nathalie des éditions Mnémos pour m'avoir envoyé ce service de presse en avant-première.
Dans Les Flots Sombres, on retrouve la compagnie des Chevauche-Brumes, accompagnés de quelques Doryactes, ces guerrières du Longemar qui les ont rejoints dans leur lutte contre le fléau des mélampyges. Après avoir affronté ces odieuses créatures et avoir percé le mystère de cette brume, ils reviennent à bride abattue vers la capitale pour alerter le Roy et ses conseillers du danger imminent qu'encourt le Bleu-Royaume. Seulement sur place, ils seront confrontés aux rivalités entre le Régent et les représentants du culte d'Enoch. Les tensions sont exacerbées. Dans cette conquête du pouvoir, les Chevauche-Brumes pourraient être sacrifiés. Alors sauront-ils éviter les pièges qui ne vont pas manquer de se dresser sur leur chemin ?
Pour ce second volet, Thibaud Latil-Nicolas y a introduit une dimension plus politique. En effet, après avoir identifié la menace, ses héros vont devoir exceller sur la scène diplomatique. Ainsi, en plus de devoir gérer cette bataille contre des hordes maléfiques, ils vont aussi subir la guerre d'influence qui oppose un état affaibli face à un culte prééminent. L'auteur met en exergue ici l'éternel belligérance entre l'Etat et la Religion qui cherchent à avoir la suprématie sur l'autre, et ce depuis des siècles. Voici une nouvelle difficulté à laquelle nos Chevauche-Brumes ne sont clairement pas préparés. D'ailleurs, cette dissidence au sein du même camps pourrait sonner le glas du Bleu-Royaume. A l'heure où l'unité est de mise, subir une guerre de religion est le meilleur moyen pour affaiblir ses défenses et permettre au Mal de s'infiltrer. C'est donc au milieu de ce nid de vipères que Jerod, Quintaine, Durieux, Varago, Murtion et compagnie vont devoir marcher.
Alors que la magie semble être la seule arme capable d'arrêter ces créatures démoniaques, le pouvoir est renversé et les mages sont exécutés. Jerod est le dernier espoir pour mettre fin à cette ignominie. Mais n'est-il pas déjà trop tard car la corruption rôde autour de lui. Pourra-t-il réellement mener sa quête jusqu'au bout ?
Sur terre ou sur mer, Thibaud Latil-Nicolas multiplie les scènes de combats faisant des Flots Sombres, un récit épique. Ses héros n'ont rien de chevaleresques. Ce sont plutôt des mercenaires, des gens d'armes qui, en dépit de leurs mauvaises manières, n'en restent pas moins des hommes d'honneur. Courageux ou désespérés, ils sont les derniers remparts qui se dressent contre ce funèbre danger.
Dans ce nouveau tome, l'écriture de Thibaud Latil-Nicolas est incisive. Il nous entraîne à perdre haleine dans un maelstrom de batailles et d'intrigues de cour. L'univers dépeint est bien volontiers sombre et comploteur.
On a pris goût à ce cycle qui distille ses révélations par parcimonie pour mieux nous tenir bouche-bée dans l'attente d'un final qui, j'en suis sûre, sera explosif !
Les Chevauche-Brumes ont quitté les légions royales du Bleu-Royaume pour traquer les créatures maléfiques issues du brouillard noir. Ces dernières sont désormais dispersées aux quatre coins du monde où elles attaquent les populations civiles sans défense.
J’avais adoré le premier tome de Chevauche-Brumes. Souvenez-vous, dans un royaume lointain, des légionnaires sont appelés en renfort pour combattre des créatures maléfiques et terribles, naissant de la brume et détruisant tout sur leur passage. L’univers est original, passionnant et bien construit.
Avec ce deuxième tome, Thibaud Latil-Nicolas, confirme son talent et nous montre qu’il a plus d’un tour dans son sac. Les Chevauche-Brumes, après avoir essuyé une première vague d’attaques terribles et sanglantes, sont parvenus à défendre Crevet, une place forte stratégique. Pensant avoir échappée au pire, la troupe de légionnaires rentre faire son rapport au Roy du Bleu-Royaume mais sur la route ils se font de nouveau attaquer par des créatures tout aussi agressives. Le Mal semble s’être propagé bien loin à l’intérieur des terres. Parallèlement, sur la mer, des marins sont eux aussi attaqués par une créature gigantesque et terrifiante….
Ce second tome s’est révélé tout aussi bon que le premier. L’univers est bien installé et l’auteur se permet de creuser un peu plus les liens qui unissent les personnages, pour le plus grand plaisir du lecteur. Pour moi, c’est un tome qui contient moins d’actions mais qui laissent plus de place aux intrigues politiques et religieuses, ainsi qu’aux complots. C’est tout aussi intéressant. J’ai aimé ce choix pris par l’auteur. Il ne se contente pas de nous narrer des combats et des épreuves mais il veut emmener ses personnages plus loin et complexifier la narration.
J’ai adoré une fois de plus la galerie de personnages. Ils sont tous attachants que ce soit les doryactes (sortes d’amazones) ou les légionnaires qui composent cette drôle de troupe. Les dialogues sont savoureux et soulignent le caractère authentique de chaque personnage. C’est parfois même très drôle et jouissif de voir ces grands gaillards s’invectiver sur un ton amical et fraternel. C’est vraiment le point fort du livre pour moi. Impossible de ne pas s’attacher à ces personnages hauts en couleur qui donnent tout le sel au roman! Mention spéciale aux personnages féminins présents en force qui apportent de la fraîcheur.
Côté intrigue, l’action se déroule sur terre et sur mer. De manière plutôt astucieuse, l’auteur parvient à faire embarquer sa troupe sur un galion. Les scènes de bataille sont plutôt réussies et efficaces.
Enfin le style de l’auteur est toujours aussi impeccable: à la fois exigeant et accessible. C’est bien écrit, sans fioriture. La gouaille des personnages est un vrai régal. J’ai une fois de plus apprécié lire de la fantasy bien écrite sans que l’auteur ne fasse de concession au niveau du style!
Ce tome 2 des « Chevauche-Brumes » est une vraie réussite. Thibaud Latil-Nicolas confirme ici son talent de romancier en nous livrant un tome rondement mené. J’attends la suite avec impatience.
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