Chevauche-Brumes
  • Date de parution 02/02/2023
  • Nombre de pages 704
  • Poids de l’article 364 gr
  • ISBN-13 9782072973734
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Heroic Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur

Chevauche-Brumes Tome 3 L'Appel des grands cors

4.43 / 5 (87 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le Bleu-Royaume n'a jamais été aussi menacé. Des hordes de créatures d'encre déferlent sur ses contrées, ravageant villes et villages, mettant même en péril l'Eterlandd et le Longemar. Pourtant, face à l'ennemi, les grands seigneurs sont incapables d'opposer un front uni. À Antinéa, un nouveau pouvoir s'est levé et le culte d'Enoch, loin de rassembler les peuples, les dresse les uns contre les autres. Les Chevauche-brumes parviendront-ils à résister au chaos qui s'empare du pays ?L'appel des grands cors conclut de façon magistrale une captivante série de fantasy portée par la justesse des personnages et le réalisme saisissant des scènes d'affrontements.

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  • Date de parution 02/02/2023
  • Nombre de pages 704
  • Poids de l’article 364 gr
  • ISBN-13 9782072973734
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

L’appel des grands cors est le troisième et dernier tome de la série Chevauche-brumes de Thibaud Latil-Nicolas. Cette trilogie avait débuté en février 2019 avec Chevauche-Brumes puis s’était poursuivie avec Les flots sombres en mai 2020. Une trilogie qui se termine, c’est une page qui se tourne, mais j’espère que ce n’est pas la dernière pour Thibaud Latil-Nicolas qu’on espère lire à nouveau très bientôt.

Bien entendu, cette chronique portant sur un troisième tome, elle risque de contenir des spoilers sur les 2 précédents. D’ailleurs, quelle excellente idée de la part de l’éditeur et de l’auteur de nous proposer un résumé des 2 précédents tomes! Cela permet de se remettre vite dans le bain. Depuis leurs précédentes aventures en contrée maritime, les chevauche-brumes se sont établis à Barberon. Jerod espère trouver de l’aide, ou du moins une piste de solution à Crevet, suite à ses visions magiques. Surtout que la situation avec les mélampyges ne s’est pas améliorée bien au contraire, les créatures de l’ombre continuent de menacer les différents royaumes. Pendant ce temps là, la menace de l’Enochdil devient encore plus prégnante que celle des mélampyges car le jeune roi du Bleu-Royaume ne semble plus y voir très clair dans ce qui se passe. Au lieu d’une alliance qui fasse front contre les hordes de créatures d’encre, les hommes se laissent contrôler par le chaos et les haines personnelles, laissant le royaume dans une situation terrible et effrayante.

Thibaud Latil-Nicolas continue les principaux arcs narratifs développés précédemment et y adjoint les membres du royaume de l’Eterlandd. Les personnages sont très nombreux mais toujours aussi bien construits et attachants. Les nouveaux venus sont du même acabit, et j’ai particulièrement aimé le Baron Berak et sa fille Emélia, très émouvante dans sa différence et sa force de caractère. Ces personnages sont vraiment la grande force du roman. On s’attache à eux, on souffre pour eux, on tremble pour eux, on voudrait en baffer certains, en consoler d’autres, en rebaffer d’autres (oui Juxs c’est bien à toi que je pense, même si en bon fanatique qu’il est, il le fait parfois seul). Et que dire de ces personnages féminins? Les doryactes sont plus développées dans ce tome et nous offrent quelques moment épiques. Les batailles sont nombreuses dans cet opus, ce qui n’est pas étonnant vu le nombre d’enjeux dramatiques. Et les Mélampyges n’apparaissent pas comme forcément la plus grande menace, le fanatisme absolu concurrençant franchement les sales bestioles d’encre.

Thibaud Latil-Nicolas, comme dans les précédents romans, nous plonge directement dans l’ambiance, et c’est clairement l’épopée qui est mise à l’honneur. Les batailles sont épiques, on perçoit très bien la tension, le désespoir présent. Il faut dire que la plume de l’auteur manie les mots avec précision et les combats sont parfaitement décrits, on les visualise parfaitement. Il arrive très bien également à faire ressortir les liens très forts qu’entretiennent les membres des chevauche-brumes et la solidarité qui les unit. L’auteur parle ainsi de l’amitié, de solidarité, de guerres, de fanatisme.

Avec L’appel des grands cors, Thibaud Latil-Nicolas conclue avec brio une excellente trilogie de fantasy. C’est épique, immersif, prenant, très bien écrit, avec des personnages attachants et justes. Tout ce qu’il faut pour faire passer son lecteur par de nombreuses émotions et reposer son livre à regret. Un grand bravo à Thibaud Latil-Nicolas et à Mnémos pour cette série qui décoiffe.

Ne nous mentons pas. En ce moment, c’est chaud. J’veux dire, vraiment chaud. Je pense pouvoir affirmer sans trop de doute que le contexte actuel est un des plus anxiogènes que plusieurs de nos générations confondues aient jamais eu à vivre dans un contexte globalement privilégié (toutes singularités et injustices systémiques mises à part, évidemment). Et personnellement, comme beaucoup de monde, un contexte pareil, ça me bloque. Je gamberge sur mes angoisses et les différents incréments qu’un monde semblant de plus en plus dénué de sens me balance en travers de la tronche à longueur de journée.

Dans des contextes pareils, on a tou·te·s nos sanctuaires, nos petits oasis, nos chances luxueuses de pouvoir trouver malgré tout des phares dans la tempête, des lumières à suivre, aussi faiblardes ou intermittentes puissent-elles être, pour nous guider hors des tunnels de nos angoisses.

Moi c’est la lecture, pendant très longtemps sans que je ne sache vraiment trop pourquoi, malgré toutes mes errances et mes atermoiements, depuis plus de vingt ans maintenant. Je peux la laisser de côté quelques temps, parfois, par fatigue ou par doute, manque d’envie, que-sais-je. Mais j’y reviens toujours, à un moment, d’autant plus depuis le début de ce blog qui m’a apporté autant de bouées pour m’empêcher de me noyer dans l’océan du monde ; parce qu’avec ce damné blog, j’ai découvert tant de belles choses et de belles personnes. Là est mon privilège singulier.

Je sais maintenant pourquoi je reviens toujours à la lecture, inlassablement. Parce que j’y trouve les bons mots au bon moment, dès lors que je m’accroche et persévère. J’y trouve le moyen de verbaliser ma chance comme mes valeurs, glanant çà et là des moments de bravoure qui ne m’appartiennent pas mais qu’on me donne le privilège de m’approprier.

(Oui, j’ergote, laissez-moi kiffer, il se passe un truc là.)

Je vous ai déjà dit à quel point Les Chevauche-brumes c’était excellent. Je vous ai ensuite expliqué pourquoi Les Flots Sombres c’était formidable. Et maintenant, alors que j’ai eu la chance et le privilège de nouer avec leur auteur une relation amicale suffisamment sincère et délicieuse pour qu’il se décide à me faire le cadeau de son troisième et dernier tome, L’Appel des Grands Cors avec une dédicace aussi émouvante que révélatrice, je vais essayer de verbaliser la raison de mon débordant enthousiasme à son égard.

Bonne chance moi, sonnez la charge.

J’ai partiellement commencé cette lecture à cause d’un sentiment d’obligation, je le confesse avec une certaine honte mâtinée de nécessaire honnêteté. Comme je l’ai dit plus haut, en ce moment, pour moi, lire, c’est un poil compliqué ; j’ai l’esprit qui vagabonde, qui se nourrit d’un rien pour gonfler mes angoisses et mes frayeurs. Et après m’être lancé à corps perdu dans les deux premiers tomes de la trilogie Chevauche-brumes, j’attendais le moment de m’attaquer à cette conclusion avec une faim rare. Mais j’avais peur que mon humeur maussade ne me gâche l’expérience. J’aurais sans doute voulu prendre un tout petit peu plus mon temps. Sauf que Thibaud Latil-Nicolas est un type bien en plus d’être un auteur formidable, et il m’a fait un cadeau précieux en m’envoyant cet exemplaire (sans parler de cette dédicace, encore une fois, qui me serre le cœur rien que d’y penser). Je me sentais obligé, un peu, j’avoue, de m’y mettre.

Mais. Surtout, j’en avais envie, vraiment. Je me suis dit que si quelqu’un·e, dans le contexte actuel, était bien capable de me remettre le cerveau à l’endroit avec ses histoires, c’était lui. Et ses personnages, et sa merveilleuse capacité à balancer de la punchline qui va bien, droit dans mes sentiments et mon organe à valeurs, appelons le temporairement le principum, ça sonne bien. Je savais que je n’allais pas être déçu. C’était impossible. Je m’accordais de peut-être trouver ce troisième tome en dessous des précédents, d’y trouver une quelconque raison de pinailler, pour le principe autant que par conscience de difficultés de ma part. Mais j’étais convaincu autant que persuadé que le résultat final demeurerait à la hauteur, globalement, quand même. Je ne voyais pas comment après tant de promesses si bien construites, ce troisième volume ne les tiendraient pas avec panache.

J’avais complètement raison, évidemment. Et puisqu’en ce moment, j’aime les prétéritions, je pourrais vous formuler à l’égard de ce roman encore et toujours les mêmes compliments que j’ai déjà formulés lors de mes précédentes chroniques, à l’identique. Je pourrais, et je le fais, avec une emphase confinant à la flagornerie, ça ne me fait absolument pas peur. la preuve, je fous des italiques partout pour appuyer le propos. Vraiment, basiquement, c’est juste si bon que ça, voilà.

Mais ironiquement, paradoxalement, je ne sais pas trop quel adverbe convient le mieux à la situation, ce n’est pas tant de la pure qualité littéraire du roman que je veux parler ici ; je crois que les deux précédentes chroniques le font suffisamment bien pour que je n’ai pas à réellement me répéter ; en dehors cette fois d’un crescendo dramatique proprement extraordinaire qui m’a amené à finir le roman à minuit et demi et à rédiger cette présente chronique à *regarde l’horloge de son ordi* 1h23. Non, ce dont je voudrais parler, vraiment, c’est de ma profonde gratitude envers Thibaud Latil-Nicolas.

Bien au delà de nos quelques échanges privilégiés sur les réseaux et de ma chance d’être si chouchouté par tant de gens biens sans toujours croire à ma chance d’être dans cette position, je voudrais exprimer ici quelque chose qui en réalité, malgré tout ce que je peux laisser transparaître dans cet espace personnel singulier, est assez rare, voire même trop rare, pour moi : une réelle, profonde émotion.

Que ce encore dit, tant pis pour la redondance, je suis quelqu’un de très analytique, surtout lors de mes lectures. Je comprends et je recense plus que je ne ressens. En lisant, je cherche l’intention et la méthode avant de vraiment recevoir ; souvent je me dis que je ressens que parce que je me dis que je devrais ressentir. C’est un peu pénible et presque honteux, mais c’est comme ça. Malgré tout l’amour sincère et dépouillé d’intentions cachées que je porte à la littérature, je prends plus de plaisir à comprendre ce qu’on attend de moi et de mes émotions (rares, donc) qu’à y laisser cours sans filtre. J’en parlerai à mon/ma futur·e psy, promis.

Alors évidemment, certaines de mes chroniques vous prouveront que ce n’est pas systématiquement le cas, et c’est heureux. La trilogie des Chevauche-brumes en est évidemment un parfait exemple. Et donc, puisqu’il s’agit de parler du roman, à un moment, L’Appel des Grands Cors m’a absolument défoncé le principum.

C’est ça, le cœur de mon propos. Si j’aime autant ce roman, et ceux qui le précèdent, si je prends trois plombes à vous parler de moi avant de parler de lui, c’est bien parce qu’il s’est passé quelque chose de profondément personnel à sa lecture. J’ai pris des coups tout le long, le genre qui fait du bien. Ça pouvait être un dialogue parfaitement ciselé, une valeur exprimée au détour d’une réflexion, la simple expression organique d’un sentiment, ou les innombrables échos d’une réalité palpable au travers des mots. Dans le contexte actuel, une lecture comme celle-ci soulage, elle donne le sentiment de pouvoir, même fugacement, partager un fardeau avec des épaules amies ; comprendre, ressentir qu’on est pas tou·te seul·e, que d’autres personnes que soi ont en iels des sentiments et des pensées fraternelles. Que tout n’est pas perdu. Qu’il y a encore des choses, des personnes, des perspectives en lesquelles avoir foi. Et putain – pardon my french – mais que c’est bon. Que c’est bon, de sentir, viscéralement, qu’il y a des choses à vivre, à se promettre, pour lesquelles on saura trouver en soi la force de ne rien lâcher, de se battre ensemble, pour défendre, et non pour détruire. De trouver une solidarité naissant d’idéaux et non d’ennemis artificiels ou faisant office de bouc-émissaires.

Alors évidemment que le contexte compte. il compte toujours. Mais il n’empêche que malgré le contexte et son rôle indéniable, j’ai trouvé dans ce roman et ses prédécesseurs quelque chose qui va bien au-delà de notre époque. Si je suis à ce point rentré en résonnance avec ces personnages et leurs luttes, c’est que leur auteur a d’abord et avant tout touché du doigt le sublime, le vrai, le noyau dur de ce que je considère comme notre humanité, ce qui fait, en dépit de tous nos errements, notre unicité, notre singulière beauté. Oui, je fais des phrases, des fois c’est aussi mérité qu’indispensable. Thibaud Latil-Nicolas et ses avatars de papier m’ont plus d’une fois parlé mieux que personne pour me faire le don des mots exacts à apposer sur mes sentiments ; j’ai trouvé à travers de ce roman des rares reflets à mes pensées, à mes sentiments exacts. Il s’est passé un truc quoi, ça tient presque à la magie, j’ai pas peur des mots, c’est comme ça, et puis c’est tout.

La littérature, c’est une question de rencontre et de timing. Là, c’était parfait. Voilà.

Gratitude, donc, pour toutes ces raisons, pour ces moments de grâce où je suis seul face à mon écran, à pianoter fiévreusement en espérant que mes mots feront mouche autant que ceux de cet auteur que définitivement j’aime et je respecte, à l’aune de son travail et de ses merveilleux, merveilleux et complexes personnages, sachant exprimer à la perfection tant de ces choses que je pense et que j’aimerais voir ou lire plus souvent exprimées avec tant d’acuité et d’une certaine forme de sagesse. Et le tout au milieu d’une intrigue pas avare en action haletante, en intrigue intelligente et en suspense terrible. Parce que hein, ce serait dommage de se priver.

Bref, la trilogie des Chevauche-brumes, c’est quelque chose de spécial. D’important, d’essentiel, presque dans mon parcours de lecteur de fantasy, de lecteur d’Imaginaire et de lecteur tout court, parce que ç’a fixé un nouvel étalon de mesure pour les ouvrages à venir après, au même titre que le travail des auteurices rejoint par Thibaud Latil-Nicolas dans mon Panthéon Personnel ; comme je l’avais pressenti. Plutôt cool, pour le dire avec un euphémisme.

Et pour le dire clairement : j’attends ton prochain roman avec bien pire que de l’impatience, Thibaud.


L'Appel des grands cors est le troisième volet qui vient mettre un point final à l'époustouflante saga de Thibaud Latil-Nicolas

D'un one shot, ce récit est devenu une trilogie dont chaque tome était attendu par ses lecteurs avec beaucoup de fébrilité. L'impétuosité de cette nouvelle plume de l'Imaginaire y est pour beaucoup car elle nous emporte avec une grande fluidité dans une aventure tumultueuse et captivante. 

Pour un premier cycle, Thibaud Latil-Nicolas a tapé juste et s'est ménagé une entrée en grande pompe dans les littératures de l'Imaginaire. 

Personnellement, ce troisième tome, je l'attendais avec impatience, alors je remercie très chaleureusement Estelle Hamelin et les éditions Mnémos pour ce très plaisant partenariat. 

Dans L'Appel des grands cors, le Bleu-Royaume est tombé sous le joug de l'Enochdil qui a pris l'ascendant sur le jeune roi, Téobane. Reléguant la menace des mélampyges à une simple chimère, Juxs, à la tête d'une puissante armée, espère marcher sur ses voisins pour arrêter les chevauche-brumes et étendre, par la même occasion, le culte d'Enoch. Du côté des chevauche-brumes, ils se sont rapprochés des autres puissants pour les aider à vaincre tous les périls qui les menacent. Or, pendant que les peuples se déchirent, un danger plus grand encore est sur le point de s'abattre sur eux. Celui-ci est constitué de brumes et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Sauf peut-être le dernier mage qui a échappé à l'aveuglement religieux mais encore faut-il qu'il atteigne son but ? Rien n'est moins certain au vu du nombre d'ennemis toujours plus importants qui croisent sa route. 

L'Appel des grands cors conclut de manière magistrale cette saga de fantasy épique. Avec ce tome, Thibaud Latil-Nicolas réunit tous les ingrédients inhérents aux grandes épopées héroïques. 

Après avoir fait connaissance avec les personnages tout en prenant conscience de la menace dans Chevauche-brumes, puis avoir goûté aux nombreuses intrigues d'un homme d'Eglise ambitieux dans Les Flots sombres, le temps est venu avec L'Appel des grands cors de voir les camps s'entrechoquer. L'heure de la grande bataille a sonné et le spectacle promet d'être grandiose et meurtrier. 

Pour ce final, la plume de Thibaud Latil-Nicolas se fait héroïque et virevoltante. Il nous narre sans aucune fausse note des scènes de combats incroyablement réalistes. On est emportés avec une grande virtuosité au cœur de la bataille, on tremble pour ces héros auxquels on s'est attachés au fil des romans. Le suspense est à son comble, la tension, insoutenable. Les ennemis tombent autant que les alliés. Très vite, on ne sait plus où donner de la tête et on tourne les pages de plus en plus rapidement sans pouvoir se détacher de ce récit très immersif. 

La puissance de ce cycle réside également dans cette multitude d'intrigues que l'auteur a imaginées. Le volte-face de certains personnages fait changer la direction de l'histoire et nous laisse subjugués devant ces revirements inattendus. 

Thibaud Latil-Nicolas excelle aussi bien en fin tacticien qu'en impitoyable comploteur. 

En outre, que dire de ses personnages. Il y en a tant que tous les lecteurs s'y retrouvent. Si on a passé pas mal de temps en compagnie de cette bande hétéroclite de mercenaires au début du cycle, les autres tomes ont laissé la place à d'autres figures, notamment féminines. Ainsi, on part à la rencontre des clans Doryactes présidés par des femmes. Toutes guerrières et toutes puissantes, elles font montre d'un courage et d'une force exceptionnelle dans ce dernier volet. Autre femme qui fait beaucoup parler d'elle, c'est Emélia, la baronne héritière de Ferbourg qui, malgré son handicap, participe activement à la campagne, quitte à se mettre en première ligne pour redonner du courage aux soldats. Beaucoup des héros de Thibaud Latil-Nicolas évoluent au cours de l'histoire. C'est le cas de TéobaneInfluençable et faible du fait de son jeune âge, il mûrit en plein cœur de la bataille et prend de l'assurance pour enfin tenir tête à l'absurdité qui lui dictait jusque-là sa conduite. Enfin, d'autres protagonistes empruntent des chemins étonnants comme ces chevauche-brumes qui choisissent, à l'image de Franc-Caquetde rentrer dans le rang en devenant un moine pénitent qui a fait vœu d'aider son prochain. 

C'est donc un cycle riche à plus d'un titre, autant pour ses personnages que pour la multitudes d'histoire narrées. 

Avec sa trilogie, Thibaud Latil-Nicolas nous offre un premier cycle d'une grand maturité incroyablement immersif. 

Après une entrée si remarquée, on lui souhaite de poursuivre sa carrière d'écrivain et de continuer à nous enchanter avec son imaginaire si foisonnant. 



Le Bleu-Royaume n’a jamais été aussi menacé. Pourtant, face à l’ennemi qui les met en péril, les grands seigneurs sont incapables de lui opposer un front uni. Dispersés dans des entreprises contraires, les royaumes des hommes tentent de nouer des alliances fragiles tandis qu’ailleurs, des hordes de créatures d’encre déferlent sur les contrées, ravageant villes et villages. Le chaos s’empare du pays et le culte d’Enoch, loin de rassembler les peuples, les dresse les uns contre les autres. Seuls les Chevauche-brumes seraient capables d’opposer une résistance efficace contre le chaos qui s’empare du pays. Mais leurs forces suffiront-elles ?

Alors, voilà, c’est fini. Me voici à la fin de l’aventure. J’ai dit au-revoir aux Chevauche-brumes, j’ai fait mes adieux à certains, j’ai tremblé, ri et presque pleuré à leurs côtés. C’est à regret que je quitte cet univers de fantasy incroyable avec ce troisième tome qui ne m’aura pas épargnée.

J’avais adoré les deux premiers tomes de cette trilogie qui mettent en scène une troupe de soldats, se faisant appeler les Chevauche-brumes, en proie au désordre et au chaos dans un quinzième siècle fantastique. On y suivait des personnages forts, gouailleurs, aux personnalités bien dessinées, se battant contre une étrange brume, une armée de mélampyges terribles aux crocs et aux griffes redoutables.

Dans ce troisième tome, on retrouve tous les ingrédients qui font de cet univers une grande trilogie. Un monde bien construit où le danger vient non seulement des féroces bestioles mais aussi du pouvoir politique. La religion prend une place importante et provoque un schisme dévastateur au cœur du royaume. Les personnages y sont toujours aussi attachants. J’ai vraiment eu du plaisir à retrouver Quintaine, Saléon, Durieux mais aussi les Doryactes, ces amazones incroyables! La force du roman repose, pour moi, sur ces personnages liés les uns aux autres par une amitié indéfectible. Certains mourront, laissant le lecteur blessé, la larme à l’œil! Les personnages y ont fort à faire puisqu’ils devront lutter sur deux fronts: repousser la horde maléfique et combattre le roi Téobane, manipulé par un religieux fanatique. On peut dire que côté intrigue, les choses tiennent.

L’auteur parvient à insuffler un souffle épique dans ce tome, narrant batailles et combats comme si nous y étions! Il n’y a aucun temps mort que ce soit dans les dialogues et dans l’action et je n’ai pas vu défiler ces presque 500 pages. J’ai lu certaines scènes sous apnée, ressentant une tension forte.

Et puis arrive le dénouement et il faut bien refermer ce fabuleux roman, dire adieu à tous ces personnages qui nous ont accompagné pendant des heures, comme si l’on disait au-revoir à des amis chers.

Une fois de plus, je suis conquise par la plume de l’auteur, par son univers et ses personnages inoubliables! Lisez « Chevauche-brumes », une trilogie indispensable!

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