
Chevauche-Brumes Tome 1 Chevauche-Brumes
Résumé éditeur
livré en 4 jours
livré en 5 jours
l’avis des lecteurs
Chevauche-brumes est le premier roman de Thibaud Latil-Nicolas. Il fait partie des « pépites de l’imaginaire » des éditions Mnémos pour ce début d’année. C’est un roman de fantasy qui se déroule dans une époque ressemblant à la renaissance et où on retrouve des créatures magiques, des armes avec de la poudre et beaucoup d’actions.
Le roman nous plonge directement dans le vif du sujet avec une campagne militaire de la neuvième compagnie. Cette compagnie est une troupe de soldats aguerris qui ont l’habitude des combats et qui s’entendent plutôt bien, formant une très bonne équipe. Après la campagne militaire, ils sont envoyés à la frontière Nord du Bleu-Royaume pour défendre la cité de Crevet. En effet, cette cité se trouve près de l’étrange brume noire qui marque la fin du royaume et récemment cette brume s’est déplacée. Surtout le problème est qu’au sein de cette brume se trouve de terrifiantes et dangereuses créatures. Voilà le point de départ du roman assez simple il est vrai mais qui nous présente l’intrigue dès le début, presque sans fioriture. Des soldats sont envoyés pour tuer des vilaines créatures et savoir pourquoi la brume s’est mise en mouvement.
Cependant, si l’intrigue ne brille pas par son originalité, le roman a de nombreuses autres qualités dont la première est d’être très immersif. On est plongé très vite dans le récit et la rapidité des événements et les enchaînements des péripéties nous tiennent en haleine jusqu’à la toute fin. Le récit est maîtrisé par l’auteur de bout en bout, avec une plume fluide et vivante et une ambiance sombre et soignée. En effet, un des éléments caractéristiques de ce roman est qu’il est sans fioriture, et avec une atmosphère sombre venant à la fois des créatures tapies dans l’ombre et du contexte de guerre qui baigne le récit.
L’univers du roman prend peu à peu forme même si on sent que certaines choses pourraient être développées par la suite. Le Bleu-Royaume est dirigé par un régent qui gère le royaume auprès du dauphin trop jeune pour gouverner. Deux factions s’affrontent au sein du gouvernement: le clergé et les mages. Les deux ont un point de vue totalement opposé concernant la Brume et ce qui peut s’y trouver. La magie dans cet univers est présente sous forme de courants magiques que l’on peut trouver un peu partout. Seules les personnes dotées de pouvoirs magiques peuvent utiliser ces sources magiques. La magie parait très puissante, peut-être un peu trop, et aurait mérité un peu plus d’explications sur certains points. Cela ne dérange absolument pas dans ce tome où tout s’enchaîne très bien et est cohérent, mais j’aime bien avoir un peu plus d’explications.
Autre élément qui donne son charme au roman: ses personnages et leur esprit d’équipe, l’entente qui règne entre eux. La compagnie de soldat forme un bel ensemble, presque un autre personnage à elle seule, qu’on prend énormément de plaisir à suivre. Certains passages sont racontés directement par Saléon, le chef de la neuvième compagnie. La complicité entre les différents personnages est flagrante et communicative (note de Lhotseshar : le chef il préfère du « à l’ail »). On prend ainsi beaucoup de plaisir à suivre ses divers soldats aux noms poétiques comme Tirelire ou Franc-caquet. Les combats à l’épée ou au pistoles à rouet sont également très bien décrits. Les scènes se déroulant à Crevet sont également très intenses et apportent une part d’épique au récit, qui tient vraiment en haleine le lecteur.
Chevauche-brumes est donc un très bon premier roman, maîtrisé et très immersif. Le roman va très vite et nous plonge directement dans le vif du sujet. Une ambiance sombre et des personnages fouillés sont mis en valeur par la plume vivante et fluide de l’auteur. Enfin le roman a une fin ouverte et on espère vraiment que l’auteur reviendra dans cet univers qui a du potentiel pour être plus développé. Une excellente lecture qu’on espère voir se poursuivre!
Que ce soit dit une bonne fois pour toutes : j’aime beaucoup l’Ours Inculte. Malgré quelques différences dans nos préférences générales, il est indéniable que ce cher plantigrade et moi partageons pas mal de goûts communs avec la même ferveur. Et de fait, lorsqu’il m’a très chaudement recommandé de passer par le stand de Thibaud Latil-Nicolas lors des dernières Imaginales pour lui prendre directement les trois tomes de sa saga des Chevauche-Brumes, j’ai été tenté. Très tenté. Sans parler de la rencontre avec l’auteur, qui fût un moment fort agréable et instructif. Pour tout dire, je n’ai finalement résisté à la tentation que parce que j’avais un volume limité d’ouvrages à prendre avec moi, et encore beaucoup, beaucoup d’auteurices à qui prendre des bouquins. Vraiment, ça s’est joué à rien.
Mais le véritable enjeu, évidemment, c’était de savoir, après la lecture de ce premier tome, si j’allais regretter de ne pas avoir pris l’ensemble d’un coup. En dehors de l’habituelle opposition entre grand format et poche qui joue, forcément, indépendamment de la qualité, la réponse est oui. Parce que ce premier tome des Chevauche-brumes, il était assez incroyable. Comme j’ai déjà pu le dire sur Twitter : on s’est pas foutu de ma gueule.
À peine remise d’une difficile mission de sécurisation des territoires à l’ouest du Bleu-Royaume face à des tribus barbares, la neuvième compagnie du Roy, dirigée depuis peu par Saléon, doit déjà repartir. La Brume d’Encre, étrange phénomène dont on ignore encore trop de choses, grossit et se rapproche de la petite cité de Crevet, au nord du royaume, et enfante d’horribles créatures qui menacent la sécurité des habitants comme de l’État. Le temps presse.
On – c’est à dire l’ours et l’auteur – m’a vendu ce roman sur sa volonté d’y mettre en avant ses personnages : un argument de poids pour moi, évidemment ; c’était donc le principal défi que Chevauche-brumes avait à relever avant le reste pour me convaincre. On ne va pas jouer sur un faux suspense de mauvais esprit, c’est évidemment défi relevé. Mais je dirais que sa réussite ne prend pas tant ses racines dans la caractérisation des personnes elle-même, malgré son indéniable organisme et le souffle des personnalités des différents membres de la neuvième compagnie, bien aidé par les changements de points de vue opérés avec malice par Thibaud Latil-Nicolas. Je dirais plutôt que ce qui m’a happé, bien plus que le reste, ce sont leurs interactions ; la fluidité et la qualité des dialogues, les psychologies croisées et leurs influences mutuelles. Si on a évidemment le droit à quelques aperçus bien dosés des pensées ponctuelles de certains de nos personnages, l’essentiel de leurs portraits se fait par l’action et la démonstration. Mon enthousiasme s’explique d’autant par le dynamisme que cela induit dans le récit, que très rarement et à peine plombé par des explications ou de l’exposition, nécessaires mais forcément un peu lourdes dans un univers de fantasy.
Ce qui m’amène par une habile transition à évoquer cet univers, ou plutôt le traitement de ce dernier, autre très gros point fort du roman. J’évoquais dans une récente chronique malheureuse mes réticences avec une fantasy classique trop vieille à mes yeux, un écueil dans lequel Chevauche-brumes aurait pu très facilement et tristement tomber. Après tout, beaucoup de noms, de la magie, des créatures étranges et une compagnie militaire au fonctionnement proche du mercenariat ; il eut été aisé de tomber dans un grimdark que j’aurais été cohérent de mettre au ban de mes préférences. Sauf que très régulièrement, pendant ma lecture, j’ai été aussi agréablement surpris que séduit par bon nombre de petits ajustements qui font rentrer ce roman de plain-pied dans la modernité que je recherche et surtout, que j’aime. Certes, nos personnages tiennent plus, pour la plupart, du anti-héros que du héros, et ont une boussole morale parfois discutable ; mais ont, pour compenser, des parcours, des personnalités et des discussions qui viennent griser le tableau avec une acuité et une concision remarquables. L’auteur a autant l’intelligence de rendre ses personnages humains et complets que de nous donner des repères moraux pour effectivement pouvoir juger de leur fonds en fonction de leurs actions et du monde qu’ils habitent : rien n’est gratuit, et on peut du coup rire et pleurer avec eux en toute connaissance de cause, par pour le principe que ce sont nos protagonistes.
Et dans cette optique, ce roman, bien au delà des questions magiques, m’a paru aussi cohérent que profondément réaliste, ce que je n’avais que rarement croisé jusque là dans mes lectures, en tout cas avec autant d’application et de continuelle réussite. C’est bête à dire, mais lire des soldats souffrir au combat, fatiguer, subir des séquelles durables, devoir composer avec le manque de matériel, la casse et les rivalités intestines, c’est le genre de détails dont je ne pensais pas être si friand tant que je ne les avais pas côtoyés. Contrairement à tous les éléments qui contribuent à la tenue globale de l’univers du Bleu-Royaume, que j’attendais pour le coup de pied ferme, et qui ne m’ont jamais déçu, d’autant plus que je suis assez difficile à ce sujet, et qu’un manque d’explications ou un trop plein peuvent tout autant me faire perdre pied et abandonner ma suspension d’incrédulité. Et là aussi, il faut bien dire que l’équilibre est assez parfait à mes yeux, avec juste assez pour croire ce que je lisais et maintenir en permanence mon envie d’en savoir plus et de me projeter vers le futur de la narration. J’étais autant avide de pouvoir tenter de deviner l’avenir que ravi de comprendre que je pouvais m’être trompé.
À vrai dire, ça faisait assez longtemps que je n’avais pas été aussi tout simplement enthousiaste à la suite d’une de mes lectures, emporté par l’envie d’aller au bout sans m’arrêter. Ce qui rapproche l’expérience Chevauche-brumes de celle de Notre Dame des Loups : une lecture tout à la fois diablement divertissante, menée tambour battant par l’action et des personnages qui n’ont pas le droit au repos, mais aussi ponctuée de moments de réflexion et d’humanité foudroyantes. Si on ajoute à ça une exigence de réalisme et de cohérence qui crève les yeux et une claire volonté de renouveler les codes du genre de la fantasy avec des dynamiques plus en phase avec l’air du temps, on se retrouve à mes yeux avec quelque chose de très très fort, que je n’hésiterais pas à comparer avec le travail d’un Lionel Davoust et sa Messagère du Ciel. Si vous me connaissez, vous savez que ce n’est pas un maigre compliment, surtout en pensant à toutes les autres comparaisons que cela peut amener derrière. Oui, j’ai tant aimé ce premier tome des Chevauche-brumes que ça, oui.
Est-ce que je vais m’empresser de me jeter sur les deux tomes suivants ? Non, j’ai trop de choses à lire de partout, et je le regrette, parce que c’est de ma faute uniquement. Mais je sais que le deuxième volume va très bientôt sortir en poche, et là, oui, à ce moment là, je me jetterai dessus comme un mort de faim.
Rendez-vous est pris.
Dans ce livre on suis une troupe de l’armée qui est chargée de défendre une ville assaillie par une étrange brume remplie de monstres. Cette brume en temps normal a toujours été cantonnée à la frontière du royaume, mais depuis quelques temps elle s’étend et est en train de submerger la plus grosse ville de la région limitrophe.Sur le papier c’est une tache limite impossible. Certains monstres sont limite aussi gros que les murailles qui entourent la ville.
Mais voila qu’une mage locale a semble-t-il une solution. Elle pense que la brume est une ancienne magie oubliée, Un sort lancé il y a des centaines de générations par les anciens habitants de la zone. Peut être un sort de défense ou d’attaque d’une ville? Tout les humains concernés étant morts depuis, personne n’a jamais pu l’arrêter.
Le problème actuel est lié à la résurgence de la magie, dont les sources sont bien plus puissantes depuis quelques mois. Du coup ça expliquerait que la tempête de brume soit elle aussi bien plus puissante qu’avant.
Une expédition est donc organisée avec le plus puissant mage du royaume pour tenter de découvrir la source de la brume et tenter de l’arrêter …
Dans l’ensemble j’ai bien aimé même si ce n’est pas vraiment mon style de fantasy préférée.Les hommes qu’on suis sont vraiment une bande de rustres qui parlent mal, sont bien sur pour la plupart sexistes etc … En fait je retrouve l’ambiance de la Compagnie noire, avec des personnages pas très recommandables qui se jouent des tours entre eux. J’ai lu le premier tome de cette série il y a bien longtemps donc je ne saurais pas faire plus de rapprochement mais en tout cas c’était dans le style.
J’ai trouvé les personnages finalement assez attachants, même dans leur folie et leur caractères de cons. Ils m’ont souvent fait sourire avec leurs manières de se comporter les uns envers les autres.
Un autre point que j’ai bien apprécié est tout ce qui concerne la magie. Dans ce monde la magie est considéré comme une science. Elle est vraiment basée sur l’expérimentation, sur des règles bien précises qui doivent être respectée. Elle est d’ailleurs en conflit avec l’église qui trouve ça mauvais d’utiliser les « dons de dieu » et de tenter de décrypter leur fonctionnement au lieu d’avoir juste la foi. Les mages sont considérés comme des hérétiques à cause de ça.
J’ai trouvé marrant ce rapprochement, ça change de l’idée qu’on s’en fait normalement.
Après c’est vrai que les rebondissements de la fin sont assez classique dans le genre, ce livre ne révolutionnera rien. Le principe général m’a fait aussi penser à L’arcane des Épées mais je ne développerais pas plus parce que ça va tout spoiler.Dans l’ensemble c’était une petite lecture sympathique, rien qui me restera à l’esprit des années mais le tout se tient bien et j’ai passé un bon moment.
16/20
Février rime avec nouveauté chez les Indés. En effet, les Pépites de l'Imaginaire 2019 sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. La parole est donnée aux nouveaux talents qui viennent enrichir un vivier déjà riche d'auteurs francophones de fantasy.
Les éditions Mnemos n'échappent pas à l’événement et nous proposent un premier récit d'un auteur déjà très prometteur pour le genre.
Nouvelle plume francophone de fantasy
Thibaud Latil-Nicolas signe un texte d'une grande puissance.
Chevauche-Brumes nous conte les destins d'hommes et de quelques femmes qui semblent être l'arme ultime d'un pouvoir aux abois pour lutter contre une menace innommable. Depuis toujours une brume épaisse borde la frontière nord de Bleu-Royaume. Une réalité acceptée par tous qui ne dérangeait personne jusqu'à ces dernières semaines où des créatures cauchemardesques sont sorties subitement de ce brouillard pour venir ravager les terres aux alentours. Ayant pris connaissance de la situation, le régent du royaume a commandé à la neuvième compagnie d'aller constater par elle-même la réalité du terrain. C'est ainsi que cette bande de soldats, déjà épuisée, par leur dernière éprouvante campagne, se retrouve à nouveau face à l'ennemi. Seulement celui-ci est pour le moins inattendu et inexplicable. Alors comment une poignée d'hommes, même courageux, peut faire face à une horde semblant sortir tout droit des enfers ?
Chevauche-Brumes est un récit de guerre mettant en scène quelques valeureux guerriers que l'on suit tour à tour. Cela nous donne une vision de l'intérieur d'une campagne conduite par des soldats expérimentés. Mission de reconnaissance suicidaire menée par certains, tandis que d'autres tenteront de tenir le siège de la dernière chance. Un roman qui nous plonge avec un grand réalisme dans le quotidien de héros de guerre. Un récit viril qui donne la parole à de fortes têtes promettant quelques escarmouches et autres montées de testostérone. Car ce sont avant tout des soldats et ils ne font pas toujours dans la dentelle, il faut bien le dire ! Même si on retrouve bien l'esprit de solidarité et d'esprit d'équipe propres à tous les militaires, à force de partager un quotidien, des conflits éclatent et donnent du relief à l'intrigue.
Thibaud Latil-Nicolas excelle dans l’écriture d'un texte dans lequel le mercenaire est le héros. Une thématique déjà explorée par Fabien Cerutti et son devenu célèbre Bâtard de Kosigan (Mnemos), ou Pierre Pevel avec son cycle du Haut-Royaume (Bragelonne).
Thibaud Latil-Nicolas s'est réapproprié les codes pour nous livrer une chevauchée fantastique nous menant aux confins de son univers sombre et mystérieux. Une intrigue prenante qui nous happe du début à la fin. Un titre qui prend tout son sens dans les dernières lignes du roman et qui nous ouvre des perspectives pour la suite.
Voici une petite pépite qui n'a pas fini de rayonner aux éditions Mnemos.
Les aventures d’une troupe de mercenaires, les lansquenets, qui au sortir d’une énième bataille se voient missionner par leur suzerain pour enquêter sur un phénomène magique appelé la Brume d’encre. Cet orage qui, telle une montagne, bouche l’horizon à la frontière nordique, a fait naître en effet des créatures monstrueuses menaçant la sécurité de l’état.
En toute honnêteté, c’est d’abord la couverture de Chevauche-Brumes qui m’a attirée telle un aimant. Je la trouve sublime et mystérieuse. J’aime ce dessin de cavaliers qui rappelle immédiatement les romans de capes et d’épées, l’aventure et l’action. Et puis, le résumé du roman m’a aussi plu: Thibaud Latil-Nicolas propose à son lecteur à un roman de fantasy se déroulant aux alentours d’un XVème siècle revisité. Et qu’est-ce que c’était bon!
En ouvrant ce livre, j’ai d’abord été frappée par le style de l’auteur. Je précise qu’il s’agit ici d’un premier roman. La plume est parfaitement maîtrisée. J’avais l’impression de lire un auteur qui avait déjà de la bouteille. Il n’y a pas d’erreurs de débutant. Tout est soigné, de la description au dialogue qui remplit toujours son rôle au bon moment. C’est un sans faute de ce côté-là et je reste impressionnée par cette maîtrise.
L’intrigue est bien sûr incroyable et surprenante. Le roman s’ouvre sur une scène de bataille. La compagnie de la IXème tente de repousser des hordes de barbares. Le lecteur est plongé au cœur de l’action et fait la connaissance des personnages qui deviendront les anti-héros du livre. Fort de sa conquête, la compagnie de la IXème est appelée en renfort pour explorer la brume d’encre qui menace le royaume et d’où surgissent des créatures monstrueuses et sanguinaires.
Le roi exige que la compagnie aille explorer cette fameuse brume qui vomit ces monstres terribles. A partir de là, l’intrigue prend une tournure incroyable. La compagnie se forme autour de anti-héros. Il y a de fortes personnalités dans ce groupe et je les ai tous appréciés parce qu’ils sont à la fois faibles et forts. On les aime puis on les déteste. Ils sont parfois valeureux parfois veules. L’un des groupes défend l’une des cités assiégées tandis que l’autre se rend au cœur de la brume.
Accompagnée par des mages, la compagnie va se heurter à des monstres sortis tout droit de l’enfer. On tremble pour ces personnages confrontés à des êtres fantastiques terrifiants. J’ai adoré parce que l’auteur nous mène par le bout du nez comme il le fait avec ses personnages. L’univers est très riche et cela ne m’aurait pas déplu d’en lire quelques pages de plus. Les scènes de batailles font froid dans le dos et j’ai trouvé que le rythme était haletant: l’auteur n’a pas toujours pitié de ses personnages et à l’image d’un George R.R Martin, il n’hésite pas à les sacrifier. La fantasy est présente avec justesse sans envahir totalement l’univers développé. Cette dose juste permet de construire un monde intelligent et très intéressant.
Chevauche-Brumes est de la vraie bonne fantasy avec des dialogues léchés, des personnages intéressants et un univers fouillé. Allez-y les yeux fermés!
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés