Roublard
  • Date de parution 24/10/2013
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782841726509
  • Editeur ATALANTE
  • Format 175 x 135 mm
  • Edition Grand format
Fantasy parodique

Roublard

4.08 / 5 (93 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Londres vers les années 1850, capitale de la richesse et surtout de la misère. Le jeune Roublard est un « ravageur », un de ces laissés-pour-compte des bas quartiers qui draguent les égouts en quête de menue monnaie ou d’objets de valeur. Aucun avenir ne l’attend. Jusqu’à cette nuit où, sous une pluie torrentielle, il vient au secours d’une mystérieuse jeune femme à la merci d’un enlèvement. L’aventure a commencé. À lui de justifier son surnom. À peine mâtiné de fantastique, Roublard est un hommage à Charles Dickens, lequel y tient d’ailleurs un rôle de premier plan avec son ami Henry Mayhew, un des rares qui dénonçaient l’inhumaine condition faite au plus grand nombre. Puisqu’il inscrit son roman dans la réalité de l’époque, Terry Pratchett y convoque allègrement la reine Victoria, Disraeli, Robert Peel, le modernisateur de la police londonienne, voire Sweeny Todd, le barbier mythique de Fleet Street. Et ne s’interdit pas d’y exercer son humour... ravageur. Traduit de l’anglais par Patrick Couton. 

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  • Date de parution 24/10/2013
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782841726509
  • Editeur ATALANTE
  • Format 175 x 135 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Vous avez sans doute remarqué que je suis un inconditionnel de Terry Pratchett. Si je ne vous ai pas convaincus de lire ses aventures du Disque-Monde, je peux peut-être essayer avec Roublard, dernier livre paru, qui ne fait pas partie de cette série mais nous plonge dans le Londres historique de Charles Dickens.


Nous sommes à Londres dans les années 50. 1850. Roublard est un jeune homme débrouillard, un ravageur, ces jeunes qui fouillent les égouts de la ville et y trouvent leur substance (pas sous forme organique ! Ils cherchent ce que les gens perdent, pièces, bagues …). A l’occasion, mais vraiment à l’occasion, il peut lui arriver d’intercepter un objet juste avant qu’il tombe dans les égouts, dans une poche ou une maison … Ce soir-là, sous une pluie battante, il tombe sur deux sinistres individus en train de tabasser une jeune fille. Il leur tombe si bien dessus qu’il les met en fuite, et est recueilli avec sa protégée par deux hommes, un journaliste du nom de Charlie Dickens et son ami Henry Mayhew. Il ne sait pas que vient de commencer une aventure qui l’élèvera jusqu’au sommet du Royaume.

Pas de suspense, c’est un grand Pratchett, même s’il n’y a ni mages, ni sorcières, ni coffre à pattes.

A force de lire cet auteur, je crois que j’ai fini par cerner ce que j’aime tant chez lui.

Il aime les gens, profondément, et il les décrit avec tendresse. Enfin, il ne les aime pas tous. Et son empathie n’exclue pas une terrible lucidité. Qui lui interdit de se faire trop d’illusions sur la nature humaine et de tomber dans l’angélisme. Ensuite il est très fort pour analyser une situation, la comprendre, et en faire ressortir les côté absurdes, drôles, piquants ou émouvants. Pour finir, il sait mettre tout ça en musique avec un humour irrésistible. En plus, c’est un grand conteur.

Vous me direz, comme j’ai bien dû lire une bonne quarantaine de ses romans, il était temps que je comprenne pourquoi je les aime … Voilà, c’est fait.

Ici tous les ingrédients sont rassemblés. Et ils éclairent le reste de son œuvre. Difficile par exemple de ne pas s’apercevoir que Ankh-Morpork doit beaucoup à cette Londres du XIX siècle. On y trouve un Robert Peel, créateur de la police anglaise, qui évoque fort Vimaire, la description de la foule grouillante, bagarrante, vociférante et crasseuse de l’une rappelle celle de l’autre, et roublard a quelques cousins humains, nains, gnomes et autres du côté du Disque-Monde.

Un plaisir supplémentaire ici est de croiser quelques figures connues : Charles Dickens bien entendu auquel le roman est un fort bel hommage, mais également le barbier Sweenny Todd, la reine Victoria, pas franchement joviale … On entend même parler plusieurs fois d’un juif prénommé Karl qui tient des discours étonnants sur le travail, la richesse …

Comme toujours, la ville est magnifiquement décrite, les personnages immédiatement attachants, Roublard a un tel charisme qu’on aimerait bien le retrouver un de ces jours, les femmes sont … étonnantes et détonantes, l’humour est là, bref du Pratchett pur jus.

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