
Les Annales du Disque-Monde Tome 29 Le régiment monstrueux
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l’avis des lecteurs
J’aurais voulu relire et chroniquer Le Régiment Monstrueux un peu plus tôt ; mais je me suis dit que caler ça pendant le Pride Month serait de bon ton. Pour un roman souvent cité dans les sélections à thème LGBTQ+ pour les efforts louables bien que maladroits de son auteur, je me suis dit que je pourrais bien mettre ma pierre à l’édifice à mon humble échelle. Et donc nous voilà pour en parler.
Et évidemment, il y en a, des choses à dire. Je le savais avant même de le relire : les souvenirs relativement positifs de mes premières lectures allaient être atomisés très vite, puisque ma capacité de lecture et de compréhension n’est plus du tout la même qu’à l’époque. Je savais très bien que j’allais trouver entre les lignes une pléthore d’allusions et de saillies Pratchettiennes qui m’avaient complètement échappé jusque là. Mais je ne pensais pas que ce serait au point de complètement renverser la vision globale que j’avais de ce texte.
Alors oui, il est évidemment question, dans une moindre mesure, de transidentité : Le Régiment Monstrueux a bien trop construit sa réputation sur ce sujet pour que la part du lectorat s’y retrouvant ait tort. Mais je crois sincèrement que sachant pertinemment ne pas vraiment maîtriser le sujet – sans parler du fait qu’il l’a déjà abordé de façon plus transversale auparavant – Terry Pratchett a fait le choix de parler d’un sujet autre, mais pleinement connexe.
Ce roman est avant tout un roman sur la condition féminine dans un monde patriarcal. Ce roman est aussi un roman de guerre, et une certaine allégorie du militantisme, comme une démonstration implacable sur la question du genre. Le Régiment Monstrueux est un des romans les plus importants des Annales du Disque-Monde à mes yeux, parce qu’il constitue pour moi le roman d’un allié de causes essentielles, et le marqueur définitif des merveilleuses intentions d’un homme se sachant imparfait mais cherchant à tout prix à devenir meilleur au travers de son travail d’écrivain.
Allons-y, c’est un très gros morceau.
« On passe un pantalon et le monde change. »
Margot est une jeune femme Borograve dont le frère vient de partir à la guerre contre l’infâme envahisseur Zlobène. Convaincue qu’il ne pourra jamais s’en sortir sans elle, comme dans le reste de leur vie commune, elle décide de partir se faire recruter aussi. Pour passer inaperçue, elle se coupe les cheveux, apprend à roter et se gratter l’entrejambe : elle devient un garçon et ment sur son âge. La voilà dans l’armée, en compagnie d’autres jeunes gens aussi perdus qu’elle, sous les ordres du terrible mais attachant sergent Jackrum, qui promet de prendre le plus grand soin de ses petits gars. Mais c’est la guerre, alors rien ne va vraiment.
« Cette guerre ne se cantonne pas aux champs de bataille. De ce temps-ci, un pantalon est le meilleur ami d’une jeune fille, mon lieutenant. »
La question du genre, donc. Je dois admettre avoir été très surpris par la façon qu’a le roman de l’aborder, sans doute parce que mes souvenirs me laissaient croire que bon nombre de révélations et de réflexions à ce sujet venaient bien plus tard qu’en réalité. C’est un spoil mineur, mais essentiel pour la bonne compréhension de mon point de vue sur le travail de l’auteur dans ce Régiment Monstrueux : le fait que Margot se fasse très vite démasquer en tant que jeune fille travestie – à l’instar de certaines de ses camarades – est extrêmement important. Car par ce choix narratif, Terry Pratchett nous signifie très clairement que l’enjeu réel sur lequel il compte s’étendre n’est pas ce travestissement mais bien ce qu’il représente à l’aune de Margot et de sa vie, de son statut de femme.
Alors, certes, les révélations tournant autour des identités de genre de beaucoup des personnages sont traitées comme telles, et comme des enjeux narratifs à part entière, ce que je sais qu’aujourd’hui ne pas sier avec les communautés concernées, à raison ; on peut sans doute considérer que c’est une maladresse de la part de Pratchett, sans doute malhabile avec ces questions à l’heure de la rédaction de son roman. Ceci étant dit, il s’appesantit bien plus sur les ramifications de ces révélations et les rend quasiment caduque en tant que telles par l’importance qu’il accorde aux conséquences de ce savoir nouveau pour ses personnages. De par la myriade d’indices déployés dans le récit, induites par un certain principe de réalité ; et la vitesse à laquelle il nous rend compte de la réalité de l’équipe dans laquelle tombe Margot, il déplace le curseur sur des questions bien plus importantes que « garçon ou fille ? ». L’intérêt de l’aventure vécue par l’héroïne n’est pas sa dissimulation, mais bel et bien ce qui se passe une fois la révélation faite.
Et quasi immédiatement après cette dernière, avec le sens de la synthèse et du non-dit qui le caractérise, Terry Pratchett opère une translation extrêmement pertinente sur l’identité de genre, et surtout sur l’idée du genre comme une construction sociale. Dès lors que Margot se comporte d’une façon qui paraît « masculine », personne ne questionne cette masculinité comme son appartenance au groupe, et encore moins son droit à se comporter comme elle le fait. À travers son comportement comme celui d’un caporal Croume, on comprend très l’analyse que fait Terry Pratchett d’une virilité performative, une sorte de comportement cyclique se validant lui-même, usant de son privilège pour justifier sa propre existence ; ce qu’il appuie d’autant plus avec l’idée de la religion Nugganienne et ses abominations.
« Morte ou vivante, la duchesse tenait son monde à l’œil. » »
Alors évidemment, la satire de la religion et de ses abus est aussi évidente que d’habitude chez Pratchett, s’amusant autant qu’il grince des dents des aspects les plus absurdes d’un dogme qui ne sait plus lui-même ce qu’il est censé véhiculer et s’obstine dans une éperdue fuite en avant. Mais au travers de cette religion et de ses traits un peu grossiers, et grâce à la conception particulière de la divinité sur le Disque, Terry Pratchett s’attaque encore une fois transversalement à un autre sujet, à savoir celui du pouvoir des structures et des traditions. La duchesse à laquelle l’armée entière prête allégeance, que l’on sait nationalement morte depuis des années mais qu’on continue à vénérer de façon complètement disproportionnée. De fait, on devine la Borogravie complètement décadente, littéralement malade de ses obsessions, d’une sorte d’addiction aux mensonges, et de son incapacité à regarder la réalité en face pour pouvoir guérir et avancer dans la bonne direction. Et décrivant ce système complètement cassé, en filigrane, l’auteur décrit finalement un système patriarcal et nationaliste obstiné, mourant à petit feu de son refus de simplement évoluer un minimum. Ce roman est la chronique en direct d’un pays qui se meurt.
Et évidemment, par la présence forte de personnages féminins devant se déguiser pour avoir le droit de vivre normalement, à savoir comme les hommes, mais faisant fonctionner le pays et son armée en dépit de leurs volontés, Terry Pratchett fait constamment la démonstration ironique et féroce de l’absurdité du conditionnement auquel elles sont soumises dès leur naissance. Comme un certain personnage est obligé de se construire une structure mentale complète afin de se constituer une échappatoire mentale, d’autres se retrouvent à s’appuyer les uns sur les autres de façon forcenée pour conserver un certain espoir de survie dans un monde qui leur est naturellement hostile. À cet égard, rien que les circonstances du départ de Margot sont parlantes : elle ne peut songer à braver les interdits de sa culture que lorsque le sort de son frère est en jeu. Il lui faudra avoir réussi à remplir la mission qu’elle s’était fixée et être parvenu à faire sauter une part de ces interdits pour seulement songer à vivre une aventure par elle-même et non au travers d’un homme qui n’est pas elle. Sans trop s’en donner l’air, Terry Pratchett nous raconte au travers de leurs histoires celles de toutes les femmes soumises à un environnement qui, sciemment mais passivement – sournoisement – les isole et utilise le moindre prétexte pour les punir et leur rappeler que leur place n’est pas la même que celle des hommes
Et il fait ça si bien qu’on comprend très vite que la Borogravie et la Zlobénie ne sont pas des exemples contextualisés ou des faux-fuyants pour parler d’une société en particulier, non, ce ne sont que des allégories générales ; de même que l’ambiance napoléonienne du conflit permet de porter plus loin le travail d’ambiance afin d’éviter des rappels trop spécifiques. Il s’agit justement de taper aussi large que possible pour que le message soit clair et reflète au mieux une réalité qui n’a jamais vraiment changée. Ce qui, avec 20 ans de distance en plus de celle de la fiction, je ne vais pas vous mentir, est un peu déprimant.
« Une femme qui savait écrire était une abomination aux yeux de Nuggan […] ; tout ce qu’elle écrivait serait par définition un mensonge.
À cet égard, d’ailleurs, je pense comme souvent trouver une réelle continuité thématique entre ce volume et le précédent dans l’ordre de parution des Annales du Disque-Monde. Parce que comme pour Ronde de Nuit, si on rigole ponctuellement, quitte à forcer un peu les notes de bas de page afin de faire respirer le récit, on est clairement pas là pour la prime déconne. Comme son prédécesseur, notamment de par son atmosphère lourde, ce volume suinte la colère et exerce à plein le principe de réalité, écrasant le romantisme auquel on pourrait s’attendre, plus souvent qu’à son tour. Le Régiment Monstrueux est un roman de guerre, ne nous épargnant pas grand chose, malgré le sens éternel de la pudeur de son auteur.
Ce qui m’amène à parler d’un aspect très impressionnant du texte à mes yeux, le positionnement de son point de vue. Il me paraît impossible de ne pas s’attacher extrêmement vite à Margot, à ses ambitions comme à sa détermination, je vais donc partir du principe que comme moi, vous considérerez qu’elle est une héroïne assez exemplaire. Or, si Terry Pratchett ne laisse aucun doute quant à sa propre allégeance, il place tout de même cette héroïne au sein d’une armée qui perd, et dont on comprend très vite qu’elle mérite de perdre, puisqu’elle est, à l’aune de la géopolitique, l’agresseur. Et pourtant, jamais Margot et ses camarades ne cessent d’être nos héro·ïne·s, parce qu’elle sont victimes de leur appartenance, et non coupables. Et surtout iels agissent de façon honorable et font au mieux compte tenu des circonstances.
« Ils t’asservissent, et quand ils veulent faire chier un autre pays, il faut que tu te battes pour eux ! C’est ton pays uniquement quand ils veulent que tu te fasses tuer ! »
Ce qui nous amène fort logiquement au personnage secondaire mais pour autant central du roman, le sergent Jackrum. Et par ricochet, à une lecture sans doute plus personnelle que foncièrement exacte de l’ensemble du texte, d’autant plus en songeant que cette dernière est forcément nourrie par le fait que ma lecture est une relecture : sachant certains éléments en avance, d’autres apparaissant plus tôt revêtent nécessairement un sens différent. Ce qui rend ce roman encore plus fort, d’ailleurs ; on sent bien que Terry Pratchett, une fois de plus, bien au delà de son plan général pour les Annales et des rappels qu’il y fait tout le long de ce roman précis, n’a rien laissé au hasard, nulle part.
Et donc, dans ma lecture personnelle de ce texte, je vois une allégorie générale du militantisme, à la fois dans une optique générale, mais aussi et surtout dans une optique purement féministe. Où la guerre serait, quelque part, la représentation du combat militant, et où Jackrum serait la représentation d’une personne qui connaît parfaitement toutes les ficelles, qui maîtrise complètement les règles du jeu ; justifiant tout à la fois sa compétence sur tous les aspects du combat et sa terrible lucidité confinant régulièrement au cynisme. Car pour chaque moment où Jackrum fait montre d’une compassion exemplaire, il fait également preuve d’une froideur et d’un complet manque de pitié, mettant de côté son humanité pour une analyse clinique des situations dans lesquelles il baigne, le temps de les régler de la façon la plus efficace qui soit.
Et de fait, je ne peux m’empêcher de voir dans Jackrum cette figure du militant de longue date, ayant trempé dans tous les grands coups, ayant dû se contorsionner plus d’une fois pour rester fidèle à lui-même tout en permettant à d’autre de s’élever hors de leurs conditions peu enviables, acceptant de se sacrifier pour faire avancer une cause qu’il croit juste, même à tous petits pas. Et de fait, lorsqu’il voit se dérouler devant lui des événements qui pour la première fois le dépassent et dont les plus importants développements ne sont pas complètement de son fait, il comprend qu’il a fait son temps et décide d’accompagner ces changements avec tout ce qu’il lui reste de malice et de ressources sans les influencer autrement ; quand bien même ce qui se passe ne semble pas être totalement à son goût ou correspondre à l’idée du futur qu’il voulait contribuer à forger. Tout en étant fier d’y avoir participé subtilement depuis tout ce temps et d’avoir consacré sa vie à cette cause. Il laisse la place à Margot et tout le reste des gens ayant en quelque sorte finalisé son œuvre, s’inspirant clairement de son travail au long cours, mais dépassant clairement beaucoup des jalons qu’il pensait indépassables.
« Oui. Tu es toi. C’est bien. Moi, je suis moi, qui que je sois. Biroute est Biroute. On est tous… des gens. »
Et que cette analyse soit juste, que ce point de vue soit pertinent, finalement, peu importe. La leçon centrale qui en découle, c’est, encore et toujours chez Terry Pratchett, ce que je pense être sa valeur cardinale : l’autodétermination. Un terme qui est d’ailleurs utilisé directement dans le texte dans un contexte qui ne me paraît absolument pas anodin. Que ce soit au travers de Jackrum ou de ses petits gars, peu importe, le message reste le même, et il résonne toujours aussi puissamment, surtout dans un roman comme celui-là, lourd de symboliques discrètes : l’important, c’est avant tout de traiter les gens comme des gens, de les laisser être qui ils veulent être. Le reste est secondaire, voire trivial.
Un petit tyran comme Croume, et tous les gens de son type, jugeant les gens avant même de les connaître, usant de leur patriotisme comme d’un mètre étalon de la rigueur morale ou comme une excuse pour se livrer à un concours de bites, ce sont encore une fois les cibles de Terry Pratchett et de sa juste colère. Tout comme les gens qui perpétuent un système injuste et connu comme injuste et absurde parce que cela sied finalement à leurs conditions de vie ; qui isolent des catégories entières de la société sur des critères arbitraires et en fin de compte complètement stupides afin de pouvoir user et abuser du pouvoir qui en découle. Dès lors qu’on fait en sorte d’appartenir à la classe dominante et qu’on continue d’en réduire la définition de façon à pouvoir y rester tout en en excluant la majorité du reste de la population, il devient extrêmement aisé de justifier les pires débordements au nom d’idéaux qui n’existent que parce qu’il a été unilatéralement décidé qu’ils en sont.
Et face à ces débordements, face à cet isolement, la seule possibilité est de s’échapper, au travers de la force du groupe, d’une famille choisie, puis de mobilier cette force pour combattre. Lorsqu’enfin Margot se rend compte que d’une certaine manière, elle n’est pas si seule qu’elle le croyait, une fois qu’on lui a donné des éléments de compréhension de la domination dont elle est victime, aux côtés de plein d’autres personnes, elle commence son processus de déconstruction, et le partage autour d’elle, et vice versa. Et grâce à l’élan impulsé par cette solidarité – plus particulièrement la sororité – elle tire sur ce premier fil, et tout le reste vient avec, lui permettant, d’une certaine manière, de découvrir la réalité sous un nouveau jour et de l’affronter comme telle ; et donc de pouvoir commencer à vivre à plein comme elle l’a décidé. À cet égard, pour le coup, je n’ai absolument aucun doute sur la fin du roman et le sens que Terry Pratchett voulait lui donner, merveilleusement évocatrice de celle de Nobliaux et Sorcières. Ce qui ne peut évidemment pas être un hasard.
« Si le glissement de terrain est suffisamment puissant, même les cailloux carrés finissent par rouler. »
Tout comme la remobilisation et le prolongement de constats et démonstrations fait·e·s dans les tomes précédents sont encore un témoin de l’affinage permanent des concepts développés par Terry Pratchett au fil de ses romans. Qu’on retrouve encore Vimaire dans un tome qui ne lui est pas directement consacré fait tout à la fois montre de sa puissance narrative et utilitaire ; ce qui est d’ailleurs un autre signe de bonne volonté de l’auteur, à mes yeux. Compte tenu de la nature de l’histoire du Régiment Monstrueux, il aurait été aisé de la raconter du point de vue du duc d’Ankh-Morpork, comme une nouvelle aventure géopolitique et commerciale pour le compte de la Grosse Youplà. D’autant plus en notant la présence désormais inévitable de Guillaume des Mots et de son journal, dénotant discrètement la puissance montante et inexorable de la presse dans un monde où tout va plus vite ; où la communication et l’opinion publique ont un pouvoir extraordinaire sur la perception des faits, et donc sur le monde. C’est comme si, d’une certaine manière, les clacs avaient accéléré les choses dans le Disque-Monde autant que dans l’esprit de Terry Pratchett : les possibilités sont désormais si nombreuses qu’il doit se forcer à avancer lentement pour ne pas nous perdre en route, et démultiplier les trames.
Dans l’optique de la progression thématique incessante des Annales du Disque-Monde, Le Régiment Monstrueux me paraît donc spécialement important, puisqu’il ouvre la porte à de nouvelles options créatives pour Terry Pratchett. De fait, on verra quelques années plus tard apparaître les aventures de Tiphaine Patraque, à la forte teneur féministe, comme le prochain roman du Disque sera Timbré, introduisant de nouveaux personnages importants des Annales et interrogeant de nouveaux aspects de l’évolution d’Ankh-Morpork et de ses mœurs. Pour la première fois, on a un roman qui constitue tout à la fois un jalon et un pivot majeurs, effectuant une de ces transitions dont j’ai déjà pu parler quelques fois au sein des Annales, mais d’une façon pleinement indépendante ; entre continuité et réinvention. C’est fort, surtout au bout de 29 tomes.
« […] La petite leçon que la vie fait parfois entrer dans le crâne à coup de badine : il n’y a pas que toi qui observes le monde. Les autres sont tes semblables ; tu les observes, mais ils t’observent aussi, et ils s’interrogent à ton sujet comme tu t’interroges au leur. Le monde ne se limite pas à toi. »
En bref, encore un grand roman des Annales, et un grand roman au delà ce prisme. Le roman d’un auteur qui a compris des choses importantes et qui tente au mieux de ses capacités de les transmettre. Le roman d’un homme qui se savait ne pas être parfait et qui faisait tous les efforts possibles pour être meilleur, avec maladresse parfois, sans doute, mais toujours avec une infinie humilité et autant de bienveillance. Le roman d’un homme en colère, canalisant sa rage dans une œuvre lucide et mordante, usant de l’ironie comme un miroir peu flatteur mais somme toute optimiste.
Le grand roman d’un grand auteur. Un de plus.
Que dire que je n’ai pas déjà dit, finalement. Le Régiment Monstrueux fait partie de ces bouquins qui, en dépit de ses quelques légers défauts inhérents au style Pratchettien, me rendent fier d’être aussi fan de lui. Qui rallument le feu intérieur, celui qui me consume encore et encore, me poussant à recommander sa lecture à toutes les occasion possibles.
Ce que je fais donc, en toute logique.
Avant de recommencer tout bientôt, peut-être.
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