Des souris et des hommes
  • Date de parution 15/02/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073042705
  • Editeur FOLIO
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Réédition moins d'1 an

Des souris et des hommes

4.22 / 5 (18014 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

En Californie, dans les années 1930, deux amis travaillent rudement de ranch en ranch pour gagner modestement leur vie en dépit de la crise économique qui sévit dans tout le pays. George est un homme petit à l'esprit vif qui s'est promis de veiller sur Lennie, un grand gaillard simple d'esprit ayant la fâcheuse manie de se fourrer dans le pétrin. Ces deux amis, que tout oppose en apparence, partagent le même rêve : économiser suffisamment pour posséder une petite ferme et y vivre comme des rentiers. Des souris et des hommes conte l'histoire d'une amitié touchante devenue mythique.

livré en 4 jours

livré en 4 jours

  • Date de parution 15/02/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073042705
  • Editeur FOLIO
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Durant la Grande Dépression, George et Lennie vont de ferme en ferme en Californie pour trouver du travail comme ouvrier agricole. George est futé et il prend soin de son compagnon, très costaud mais retardé mentalement. Lennie est comme un enfant et s’attire sans cesse des ennuis, il aime caresser tout ce qui est doux, le velours, les souris, les chiots et malheureusement pour eux les cheveux des filles. Arrivés dans une nouvelle exploitation, George le met en garde et lui montre où venir se cacher s’il fait une bêtise. Les deux hommes se lient à d’autres ouvriers, en particulier un vieil homme infirme et un noir, ils rêvent d’acheter une exploitation, d’y être libre, Lennie tient spécialement à s’occuper des lapins de cette future ferme, c’est son principal moteur.Le fils du patron est violent et cherche querelle aux ouvriers très souvent, il est marié depuis peu mais sa femme ne l’aime pas et vient provoquer les employés, ce qui ne manquera pas de finir en drame.

Ce roman est très connu et tout a déjà été dit à son sujet, donc je me contenterai de souligner quelques points qui m’ont interpellée. Je l’avais déjà lu à l’adolescence et je profite d’une lecture commune sur Babélio pour le redécouvrir, tout comme je l’ai fait récemment pour Le petit arpent du Bon Dieu de Caldwell. Les deux livres sont contemporains et parlent tous deux des pauvres fermiers blancs durant cette période très dure. Si tous les deux se terminent en tragédie, il y a beaucoup plus de légèreté chez Caldwell et une vision moins sombre de la femme. Ici la femme a une image totalement négative, ce n’est qu’une pute, qu’il s’agisse de la bru du patron ou des filles des bordels de la villes, elle ne peut qu’attirer des ennuis aux hommes ou assouvir leurs besoins physiologiques, il n’y a strictement aucune considération pour elle. Nous sommes dans un univers totalement machiste.

Pourtant Steinbeck donnera une voix aux exclus, Lennie se liera avec le vieil homme infirme et le palefrenier noir que tous méprisent, dans son innocence il est imperméable aux normes sociales de son époque. Le racisme était carrément normal en ce temps-là et ça ressort bien des romans de cette époque. Posséder une terre est le rêve de tous ces exclus et Lennie est le seul à y croire vraiment , George en parle sans cesse à son ami, mais sans véritable espoir.

Il y a une grande et forte histoire d’amour dans le roman, même si elle est dénuée de toute connotation sexuelle, c’est le lien qui unit les deux héros et ce lien va bien au-delà d’une amitié, même profonde. George prend soin de Lennie et le défend, il accomplira même l’impossible pour le protéger des autres. Les descriptions de la nature, au début et à la fin sont superbes, toutefois si la nature est signe de paix et d’espoir au début, elle ne marque que l’indifférence des éléments face au sort des humains dans les dernières pages.

Un gros coup de coeur, un roman magnifique, à la fois sombre et lumineux.

Durant la Grande Dépression, George et Lennie vont de ferme en ferme en Californie pour trouver du travail comme ouvrier agricole. George est futé et il prend soin de son compagnon, très costaud mais retardé mentalement. Lennie est comme un enfant et s’attire sans cesse des ennuis, il aime caresser tout ce qui est doux, le velours, les souris, les chiots et malheureusement pour eux les cheveux des filles. Arrivés dans une nouvelle exploitation, George le met en garde et lui montre où venir se cacher s’il fait une bêtise. Les deux hommes se lient à d’autres ouvriers, en particulier un vieil homme infirme et un noir, ils rêvent d’acheter une exploitation, d’y être libre, Lennie tient spécialement à s’occuper des lapins de cette future ferme, c’est son principal moteur.Le fils du patron est violent et cherche querelle aux ouvriers très souvent, il est marié depuis peu mais sa femme ne l’aime pas et vient provoquer les employés, ce qui ne manquera pas de finir en drame.

Ce roman est très connu et tout a déjà été dit à son sujet, donc je me contenterai de souligner quelques points qui m’ont interpellée. Je l’avais déjà lu à l’adolescence et je profite d’une lecture commune sur Babélio pour le redécouvrir, tout comme je l’ai fait récemment pour Le petit arpent du Bon Dieu de Caldwell. Les deux livres sont contemporains et parlent tous deux des pauvres fermiers blancs durant cette période très dure. Si tous les deux se terminent en tragédie, il y a beaucoup plus de légèreté chez Caldwell et une vision moins sombre de la femme. Ici la femme a une image totalement négative, ce n’est qu’une pute, qu’il s’agisse de la bru du patron ou des filles des bordels de la villes, elle ne peut qu’attirer des ennuis aux hommes ou assouvir leurs besoins physiologiques, il n’y a strictement aucune considération pour elle. Nous sommes dans un univers totalement machiste.

Pourtant Steinbeck donnera une voix aux exclus, Lennie se liera avec le vieil homme infirme et le palefrenier noir que tous méprisent, dans son innocence il est imperméable aux normes sociales de son époque. Le racisme était carrément normal en ce temps-là et ça ressort bien des romans de cette époque. Posséder une terre est le rêve de tous ces exclus et Lennie est le seul à y croire vraiment , George en parle sans cesse à son ami, mais sans véritable espoir.

Il y a une grande et forte histoire d’amour dans le roman, même si elle est dénuée de toute connotation sexuelle, c’est le lien qui unit les deux héros et ce lien va bien au-delà d’une amitié, même profonde. George prend soin de Lennie et le défend, il accomplira même l’impossible pour le protéger des autres. Les descriptions de la nature, au début et à la fin sont superbes, toutefois si la nature est signe de paix et d’espoir au début, elle ne marque que l’indifférence des éléments face au sort des humains dans les dernières pages.

Un gros coup de coeur, un roman magnifique, à la fois sombre et lumineux.

AUTRES LIVRES DE John Steinbeck
Chronique blogger
Les raisins de la colère

Les raisins de la colère

Le meurtre

Le meurtre

La Perle

La Perle

Chronique blogger
À l'est d'Éden

À l'est d'Éden

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés