Depuis toujours nous aimons les dimanches
  • Date de parution 01/03/2024
  • Nombre de pages 132
  • Poids de l’article 164 gr
  • ISBN-13 9782021554557
  • Editeur SEUIL
  • Format 184 x 130 mm
  • Edition Grand format
Romans historiques Moins d'1 an

Depuis toujours nous aimons les dimanches

3.39 / 5 (162 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« Depuis toujours nous aimons les dimanches.Depuis toujours nous aimons nous réveiller sans l’horrible sonnerie du matin qui fait chuter nos rêves et les ampute à vif.Depuis toujours nous aimons lanterner, buller, extravaguer dans un parfait insouci du temps.Depuis toujours nous aimons faire niente,ou juste ce qui nous plaît, comme il nous plaît et quand cela nous plaît. »En réponse aux bien-pensants et aux apologistes exaltés de la valeur travail, Lydie Salvayre invite avec verve et tendresse à s’affranchir de la méchanceté des corvées et des peines. Une défense joyeuse de l’art de paresser qui possède entre autres vertus celle de nous ouvrir à cette chose merveilleuse autant que redoutable qu’est la pensée.Lydie Salvayre a écrit une douzaine de romans, traduits dans de nombreuses langues, parmi lesquels La Compagnie des spectres (prix Novembre), BW (prix François-Billetdoux) et Pas pleurer (prix Goncourt 2014).

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  • Date de parution 01/03/2024
  • Nombre de pages 132
  • Poids de l’article 164 gr
  • ISBN-13 9782021554557
  • Editeur SEUIL
  • Format 184 x 130 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Guide pratique pour habiter sa vie

Avec sa verve coutumière, Lydie Salvayre s’attaque à la «valeur-travail» qu’elle dézingue avec une joyeuse et féroce ironie. Son plaidoyer pour la paresse est un essai revigorant qui nous pousse à nous poser la question essentielle du sens de la vie.

Lydie Salvayre éprouve un malin plaisir à jeter des pavés dans la mare de la bienséance. Après son Irréfutable essai de successologie, la voilà partie en guerre contre les «apologistes-du-travail-des-autres», ces employeurs qui ne jurent que par les la production, la surconsommation. Ceux qui nous font trimer pour leurs profits et nous empêchent de profiter de la vie. Alors, comme des hamsters s’échinant à tourner dans leur roue, on se tue au travail. On ne trouve même plus le moyen de réfléchir. Obnubilés par ce temps qui passe et que des sollicitations permanentes nous accaparent, il ne nous est plus possible de nous arrêter.

Mais peut-être est-il temps d’appuyer sur pause. De nous poser la seule question qui vaille: que voulons-nous faire de notre vie? Et si la réponse était tout simplement: rien!

Cette provocation a en tout cas une vertu cardinale, braquer les projecteurs sur nos instants de bonheur, sur ces moments où nous nous sommes sentis si bien. Comme quand nous traînons au lit le dimanche matin et que nous (re)découvrons les plaisirs de l’oisiveté. Oui, «la paresse est un art subtil, discret et bienfaisant. Une manière heureuse et chérie des poètes de résister aux mandements que le monde marchand nous inflige avec son ventre énorme et ses dents carnassières. Un instrument de charme et de volupté calme.

Une musique douce. Une façon légère, gourmande et infiniment libre d’habiter le monde (…) La paresse est ni plus ni moins qu’une philosophie.»

L’illustration de cette philosophie passe par… un travail, mais un travail choisi, voulu, aimé. À la manière de Proust qui n’a rien fait pendant des décennies que de profiter de la vie qui lui avait été offerte avant de se lancer dans la rédaction de la Recherche, Lydie Salvayre a expérimenté sa théorie, travailler moins pour lire plus. Comme en témoigne la bibliographie qui clôt ce texte, elle a lu «immodérément, insatiablement, jouissivement, certains diraient vicieusement, certains diraient dangereusement» pour convoquer à ses côtés Sénèque et Nietzsche, Virgile et Baudelaire, Verlaine et Rabelais, Boris Vian et Saint Matthieu, sans oublier les penseurs du travail, de Fourier à Marx. L’occasion aussi de constater que cette fameuse valeur-travail est un concept tout récent dans notre histoire et qu’elle n’a rien d’intangible.

Ajoutons encore un mot sur le style, toujours aussi enlevé, et le choix du nous pour inclure le lecteur et la communauté des hommes dans ce plaidoyer, mais aussi pour permettre d’interpeller une inconditionnelle de la paresse, Lydie Salvayre elle-même, avec toute sa mauvaise foi et ses envolées lyriques. C’est drôle, impertinent, documenté et iconoclaste. On se régale!

TTT - Très Bien "Poésie que tout cela ? La journée de cette femme de ménage qu’évoque Salvayre n’est pas inventée : lever à 5h30, RER pour Paris, des chambres d’hôtel à nettoyer en série pour 11,80 euros net de l’heure. Alors il faut sonner la charge contre l’exploitation, la surproduction d’images, d’excitations lumineuses et sonores, les faux scoops sur les « people » qui entretiennent la « crétinisation des masses ». On entend les échos de Paul Lafargue, l’auteur du Droit à la paresse (1880) ; on devine les terribles ricanements de Mark Twain ou de Jonathan Swift. Et même, parce que la colère a le droit de se lâcher — grossièreté n’est pas vulgarité —, Salvayre s’en donne à cœur joie pour escarbouiller, comme aurait dit son cher Rabelais, les « enflures » esclavagistes. Combien de divisions contre les tout-puissants ? Tout juste cent huit pages à lire voix haute, qui clament que nos vies valent mieux que leurs profits."

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