La Chair
  • Date de parution 08/02/2018
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 125 gr
  • ISBN-13 9782757870914
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Espagne Romans étrangers

La Chair

3.46 / 5 (146 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Soledad est ravie : Adam est d’une beauté renversante. Il n’y a aucun doute, lorsque son ex-amant Mario la verra dans les bras de ce jeune gigolo, il sera rongé par la jalousie. Effet garanti. Oui mais voilà, en sortant du théâtre, tout dérape : un braquage, une main blessée, une attraction inavouée… À soixante ans, Soledad vit, ose, se rebelle et aime rappeler que la passion n’a pas d’âge.Rosa Montero est née à Madrid où elle vit. Elle est notamment l'auteur de La Fille du cannibale (prix Primavera), Le Roi transparent et L'Idée ridicule de ne plus jamais te revoir. Son œuvre a été récompensée par le Prix national des lettres espagnol.« Le roman va tambour (et cœur) battant, on en sort secoué, pensif, et plein d'appétits… variés. »CausetteTraduit de l’espagnol par Myriam Chirousse

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 08/02/2018
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 125 gr
  • ISBN-13 9782757870914
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Où?

Le roman se déroule à Madrid et dans sa banlieue. On y évoque aussi un voyage à Barcelone et Bahia, au Brésil ainsi que le village de Janty, à côté de Niagan en Russie.

Quand?

L’action se situe de nos jours.

Ce que j’en pense

« Cher lecteur, j’aimerais te demander un service. Et il s’agit de garder le silence. La tension narrative de ce roman repose sur l’erreur de croire que, dans la relation entre Soledad et Adam, le personnage potentiellement dangereux est…(…) si, on le raconte, la structure, le rythme et le mystère du texte tombe à l’eau. Un grand merci. » Il est bien rare qu’un auteur s’adresse en postface à son lecteur et plus rare encore qu’il l’enjoigne de ne quasiment rien révéler de son roman. La tâche du chroniqueur devient alors difficile. Je vais toutefois essayer de relever le défi, essayer tout à la fois de vous faire aimer La Chair tout en respectant le vœu émis par Rosa Montero de ne pas trop en dire.

Soledad a soixante ans. Un âge ingrat, surtout lorsque l’on vient d’être quittée et que l’on se retrouve seule au moment d’aller à l’opéra où le traître sera présent avec sa nouvelle conquête. Surtout lorsque l’on prend soin de s’étudier face au miroir: « Le corps était une chose terrible, en effet. La vieillesse et la détérioration s’y tapissaient insidieusement et l’intéressé était souvent le dernier à l’apprendre, comme les cocus du théâtre classique. »

Mais Soledad a des ressources. Elle gagne bien sa vie, prépare une nouvelle exposition sur le thème des artistes maudits, et décide d’avoir recours aux services d’un gigolo qu’elle trouve sur le site AuPlaisirDesFemmes.com et qui lui servira de chevalier servant pour ses sorties. Le jeune Russe est non seulement beau, mais charmant et attentionné et Soledad va finir va se laisser prendre au jeu. Tout en sachant que sa relation n’est pas amoureuse, qu’elle paie pour un service, elle va avoir envie d’y croire. Elle va passer beaucoup de temps à se faire belle, va avoir envie de faire des cadeaux à son jeune amant, un téléphone portable, une garde-robe, des repas dans les grands restaurants. « Elle commençait à se sentir désespérée qu’ils ne se retrouvent que pour faire l’amour, que leur relation reste enfermée dans la cage étroite de la clandestinité et de la routine. » Du coup, cette relation tarifée va virer à l’obsession. Elle va chercher à en savoir plus sur le beau gigolo, suit son emploi du temps à la minute, fait le guet devant son immeuble de la banlieue de Madrid, le piste durant ses déplacements. Un jour, elle le voit avec une métisse et un enfant, alors qu’il affirmait vivre seul. Pour en avoir le cœur net, elle va même endosser le rôle d’un agent de recensement pour faire du porte à porte dans l’immeuble.

Du coup, on se demande si le piège n’est pas en train de se refermer sur elle. Ne devient-elle pas dépendante, «folle» de son amant. Un peu à l’image de ces écrivains maudits qu’elle étudie et dont elle nous raconte les errements. Dans cette galerie, outre Philip K. Dick et Anne Parry, on trouve William Burroughs, Maria Luisa Bombal et Maria Carolina Geel, deux femmes écrivaines chiliennes du XXe siècle qui ont tué leur amant, Maria Lejáragga qui a laissé son mari endosser la paternité de son œuvre, sans oublier Josefina Aznárez, dont on aurait bien aimé qu’elle existât. Cette femme qui se fait passer pour un homme et dont la supercherie, au moment d’être découverte, va l’entraîner vers une fin tragique mériterait un roman à elle toute seule ! Mais comme promis, je n’en dirai pas davantage. Ayant commencé cette chronique par la postface, je la conclurai par le début, par une définition de la vie à la Soledad : « « La vie est un petit espace de lumière entre deux nostalgies : celle de ce que vous n’avez pas encore vécu et celle de ce que vous n’allez plus pouvoir vivre. »

AUTRES LIVRES DE Rosa Montero
La bonne chance

La bonne chance

L'inconnue du port

L'inconnue du port

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

Chronique blogger
Des larmes sous la pluie

Des larmes sous la pluie

DOLPO RECOMMANDE
Jane Eyre

Jane Eyre

Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis

Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis

Chronique blogger
L'oeil le plus bleu

L'oeil le plus bleu

Austerlitz

Austerlitz

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés