Les vies de papier
  • Date de parution 17/08/2017
  • Nombre de pages 360
  • Poids de l’article 186 gr
  • ISBN-13 9782264069962
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers

Les vies de papier

3.56 / 5 (524 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans un Beyrouth agité par les conflits, Aaliya, 72 ans, trouve dans la littérature un accomplissement à sa vie solitaire. Un superbe portrait de femme, récompensé par le prix Femina étranger.Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. Cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle traduit en arabe les œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. À la fois refuge et " plaisir aveugle ", la littérature est l'air qu'elle respire. Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth. Lauréat du Prix Femina étranger 2016, Rabih Alameddine signe un roman éblouissant et une véritable déclaration d'amour à la littérature. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard

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  • Date de parution 17/08/2017
  • Nombre de pages 360
  • Poids de l’article 186 gr
  • ISBN-13 9782264069962
  • Editeur 10 X 18
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l’ombre des murs anciens de son appartement, elle s’apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l’une des œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov.

À la fois refuge et » plaisir aveugle « , la littérature est l’air qu’elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu’elle ne cesse d’écouter. C’est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu’Aaliya se sent vivante.

Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l’odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l’imprévisibilité de Beyrouth.

Ma lecture

Un livre, un récit qui baigne dans les livres, l’amour de la lecture. Aaliya, cette femme solitaire, traductrice depuis 50 ans en langue arabe des oeuvres qu’elle le plus aimées, un livre à traduire par an, le plus difficile étant parfois le choix du début d’année.

Rabih Alameddine nous fait pénétrer dans l’immeuble de cette femme simple, qui ne vit et ne pense qu’à travers les lectures qui ont parsemé sa vie. Un mot, une pensée, une situation et un texte, une poésie lui revient.

Mais au-delà des livres l’auteur dépeint également les conflits du Liban avec ses conséquences : les coupures d’électricité, les décombres, les rafales par moment, la méfiance. Mais il y a aussi les femmes et la solidarité entre elles. Aaliya est entourée de femmes dans son immeuble, il y a les 3 sorcières mais il y avait surtout Hannah, sa belle-soeur disparut désormais, ne supportant plus la vie sans les traces de son grand amour. C’est une histoire de femmes, d’intimité mais une histoire de littérature, de livres de tous horizons.

Une femme simple qui après avoir longtemps travaillé dans une librairie s’enferme au milieu de ses livres, se coupant des autres, de sa famille et de sa mère, une inconnue désormais pour elle afin de passer sa vie à lire, car les livres lui semblent être ses seuls amis, donnant réponse à ses questionnements.

La première moitié du livre m’a paru un peu confuse, beaucoup d’aller-retours avec le passé (mais peut être n’étais-je pas très disponible à ce moment là) : et j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver, puis dans la deuxième partie j’ai aimé la narration des vies de ces femmes, essayant de maintenir une vie sociale, familiale dans une ville détruite par les guerres.

L’écriture est très narrative, tout passe par les pensées de Aaliya et j’aurai peut-être aimé un peu plus de rythme car toutes les énumérations de livres, d’auteurs, dont une partie me sont totalement inconnus, lassent un peu. Je trouve le titre magnifique : Les Vies de Papier ….. quel beau titre et c’est ce qui m’a attirée et j’en ressors un peu déçue même si l’amour de la littérature est bien présent : je n’ai pas eu d’émotions, je suis restée assez distante par rapport au récit à part pour la relation entre Aaliya et Hannah que j’aurai aimé voir développée un peu plus.

Nulle nostalgie n’est vécue avec autant d’intensité que la nostalgie de e qui n’a pas eu lieu. (p212)


Aaliya Saleh, « dame âgée » de Beyrouth, est une anomalie. Divorcée, sans enfant, non croyante, elle s’est toujours rebellée contre les diktats de la société. Sa passion dans la vie, sa raison de vivre même, est la littérature. À tel point que, chaque année, elle traduit un de ses romans préférés en arabe avant de le ranger dans un tiroir. Les quelque trente-sept livres traduits par Aaliya au cours de sa vie n’ont donc jamais été lus par qui que ce soit. Ce portrait d’une femme solitaire en pleine crise existentielle oscille sans cesse entre passé et présent dans un Beyrouth en constante mutation. Tandis qu’elle essaye de maîtriser son corps vieillissant et la spontanéité de ses émotions, Aaliya doit faire face à une catastrophe inimaginable qui menace de faire voler sa vie en éclats.

Les Vies de papier est arrivé complètement par hasard dans ma PAL estivale. On me l’a donné au détour d’une conversation et je me suis dis « pourquoi pas? ». Ce n’est pas un roman facile d’accès. Il a une narration assez déstructurée, des références littéraires poussées mais demeure cependant passionnant.

Aaliya vit à Beyrouth. Elle est maintenant assez âgée pour nous raconter sa vie de libanaise à travers ses joies et ses peines passées. Dans une Beyrouth en guerre, en ruines, affamée mais toujours belle, Aaliya mène sa vie comme elle l’entend, elle qui a été répudiée par son mari mais qui a vu en ce divorce l’accès à une liberté inespérée.

Les Vies de papier est un roman qui conjugue la beauté des mots, l’amour pour la littérature. Aaliya lit depuis toute petite. Elle devient libraire complètement par hasard, dans un petit local miteux de Beyrouth. Elle traduit en arabe des œuvres littéraires qu’elle stocke dans une chambre de bonne pour le plaisir.

Aaliya va nous raconter son existence. Un souvenir lui fait penser à une personne, une anecdote lui rappelle un lieu. La narration va de pensée en pensée d’où parfois la difficulté de suivre le récit de sa vie. On alterne entre passé et présent, faisant des aller-retour continuels. C’est cependant passionnant. On la suit enfant puis jeune mariée puis femme accomplie dans une Beyrouth patriarcale où être une femme seule est mal considérée. Aaliya est une femme émancipée qui n’hésite pas à dormir avec son AK-47 à portée de main pendant la guerre. Ce portrait de femme est souvent drôle, parfois révoltant, toujours juste.

Les Vies de papier est aussi une formidable ode à la littérature. Aaliya vit entourée de ses livres. Elle vit littérature, parle littérature, mange littérature dans une ville à cent mille lieues de ses préoccupations intellectuelles. Le roman est truffé de citations, pas toujours évidentes à identifier ou à décrypter et rendent le récit érudit à l’image d’Aaliya finalement.

Les Vies de papier est une lecture passionnante et érudite qui rend hommage à la littérature et à Beyrouth les réunissant pour toujours à travers le personnage d’Aaliya.

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