Le sourire du scorpion
  • Date de parution 26/01/2022
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 132 gr
  • ISBN-13 9782253241775
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Monténégro

Le sourire du scorpion

3.70 / 5 (249 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Tom, sa sœur jumelle Luna et leurs parents s’engagent dans les gorges de la Tara en raft. Une belle étape de plus dans leur vie nomade. Pourtant, malgré les paysages monténégrins époustouflants, la complicité familiale et la présence rassurante de Goran, leur guide serbe, la tension envahit peu à peu le canyon et le drame frappe, sans appel. Du haut de ses quinze ans, Tom prend de plein fouet la violence du deuil et de la solitude. Mais, en dépit du chaos qui lui tient désormais lieu de vie, il ne peut s’empêcher de retracer les événements, et le doute s’immisce : ne sont-ils pas les victimes d’une histoire bien plus grande que la leur ?Une écriture solaire, une intrigue parfaitement maîtrisée et un jeune héros bouleversant. Alexandra Schwartzbrod, Libération.Patrice Gain rend magnifiquement la beauté des paysages, mais aussi leur rudesse, leur violence parfois. Michel Abescat, France Inter.Prix des lecteurs Quais du polar / 20 minutes et prix Cabri d’or.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 26/01/2022
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 132 gr
  • ISBN-13 9782253241775
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

En passant par le Monténegro…

« Une fois blotti dans un recoin de cette carapace comme un bernard-l’hermite dans un coquillage, j’ai ouvert mon sac et attrapé le livre que j’avais emprunté à la bibliothèque. J’avais été sacrément chanceux de le dénicher dans le coin réservé aux prix littéraires. Un bouquin de 1971 avec en couverture deux bras qui émergent de l’eau en brandissant une arme de chasse et au loin un canoë avec trois types à bord à qui l’on ne prédit pas un avenir radieux. Au-dessus, des lettres bleues criant Délivrance, coiffées du nom de l’auteur, James Dickey »

Patrice Gain fait partie de ces auteurs d’une élégante discrétion dont chaque nouveau roman est devenu une fête pour les lecteurs qui le suivent. Le sourire du scorpion ne fait pas exception à la règle : il s’agit d’un récit magnifique, sombre, habité par des personnages complexes et par une nature tantôt amie, tantôt adversaire.

Le narrateur, Tom, est devenu un jeune homme au moment il commence à raconter l’histoire du Scorpion. Mais, à l’instar de Matt, le personnage de Dénali, c’est encore un ado en 2006, au moment où sa vie et celle de sa famille bascule, quelque part au cœur du Monténegro, dans le canyon de la Tara.

Famille de saltimbanques, les parents de Tom et de Luna, sa sœur jumelle, vivent leurs vies en êtres libres et généreux. Vivant dans un camion avec leurs deux ados, travaillant au gré des besoins saisonniers, Mily et Alex font partie de ces doux rêveurs qui traversent la vie en donnant plus qu’en se servant. La descente de la Tara en raft, une idée d’Alex et de leur guide serbe, Goran, ne réjouit pourtant pas Mily, incapable de se départir d’un désagréable sentiment de fatalité.

L’écriture de Patrice Gain, précise dans les détails, sobre, miroir d’encre des paysages qu’il décrit, entraîne le lecteur au cœur d’un drame qui, s’il est prévisible, n’en est pas moins poignant. Et c’est par ce drame que la véritable histoire commence.

Le retour en France en famille estropiée, le deuil qui vous cueille du jour au lendemain, le parent qui reste devenu un étranger, un malade, deux ados qui encaissent ce revirement de l’existence chacun à sa manière, des années qui s’écoulent, le voile qui se déchire enfin sur l’accident de la Tara.

Tom, le narrateur, revient sur ces années angoissantes et remet les pièces du puzzle en place avec application : un travail de résilience qui impose le respect. Tout comme Matt, (Dénali, vous vous souvenez ?) il fait partie de ces personnages auxquels on pense longtemps après avoir fermé le livre, avec affection et mélancolie. Un survivant.

Voilà, tout ça pour dire, nom de nom, si vous ne connaissez pas encore Patrice Gain, bande de veinards, précipitez-vous sur ses livres !

Une famille bohème, qui vit dans un camion et voyage selon ses envies et ses jobs saisonniers, se lie avec Goran, un voisin ex-yougoslave qui propose de les emmener faire une descente en rafting sur la Tara au Monténégro. Tout le monde est enthousiaste, surtout le père et les deux ados de quinze ans, Tom et Luna, la mère Milly a un mauvais pressentiment et espère faire renoncer les autres. Le début se passe bien, la nature est magnifique, mais à la fin du premier des quatre jours que doit durer l’expédition, la mère est vraiment très inquiète, Goran essaie de la persuader que c’est une activité sans risque et qu’il est impossible de remonter la canyon. Les deux premières journées se déroulent sans problème puis le temps se gâte, contrairement à ce qui était prévu et le drame survient, le père se noie. Le retour sur le plateau du Larzac où Milly a une vieille ferme n’apporte pas de soulagement, elle s’enfonce dans la dépression et les deux adolescents sont livrés à eux-mêmes pour faire face au deuil et au bouleversement de leur vie nomade.

Tom est le narrateur de ce roman noir, il se retrouve très seul pour faire face au drame. C’est quand même un polar et il se rend compte, de manière un peu accidentelle que quelque chose cloche dans leur histoire, mais on est plus dans le roman noir que dans l’enquête, qui arrivera de manière finalement fortuite. Comme l’intrigue est assez linéaire, je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte.

Les descriptions de paysages et de la nature sont superbes et nous font voyager, que ce soit au Monténégro, dans le paysage particulier des Causses ou de la Norvège. Les dialogues sont souvent trop élaborés pour des adolescents et ne sonnent pas très naturels, ils sont trop littéraires, mais ces invraisemblances ne m’ont pas dérangée plus que cela. Le roman nous parle du deuil et des différentes manières d’y face, la mère s’est effondrée et ne prend plus soin des adolescents qui devront se débrouiller à leur manière. Finalement Tom s’en sortira le mieux, il est attachant malgré un côté un peu autiste. Il a beaucoup de peine à se lier en dehors de sa famille. Sa première expérience en apprentissage est très difficile, même si elle lui permettra de comprendre qui est vraiment Goran, heureusement il trouvera rapidement un patron très humain qui devient un peu un père de substitution. En dehors de cet homme, Tom ne se lie avec personne, il se sent rejeté au collège puis par ses premiers collègues charpentiers. Il souffrira beaucoup de l’éloignement de Luna, bien plus que de l’absence de Milly. La mère paraît assez peu crédible, elle sombre complètement après la mort de son mari, au point de ne même plus s’occuper de ses enfants, puis de « refaire sa vie » sans plus s’en préoccuper, ou alors de très loin.

L’intrigue est basée sur des faits réels romancés et ça fait froid dans le dos, mais ça n’est pas tellement étonnant. Elle est subtile et très intéressante, même s’il n’y a pas un rebondissement par page. J’ai déjà lu d’autres récits de ce type dans la presse à propos de guerre civile, autre thème important de ce roman avec la justice internationale, thématiques malheureusement très actuelles. Je découvre avec plaisir cet auteur et je ne vais pas tarder à sortir Denali de ma pal, j’ai beaucoup aimé l’importance accordée à la nature, couplée à un polar plausible Un grand merci à Babélio pour ce livre gagné lors de la dernière MC.


Le sourire du scorpion de Patrice Gain attendait sur ma pile depuis le début de l’année. Je m’y suis plongé, je n’ai pas été convaincu.


Tom et Luna, jumeaux de 15 ans se préparent à vivre une belle aventure avec leurs parents et leur guide Goran : La descente d’un canyon sauvage en rafting, dans le Monténégro. Mais la virée tourne au drame quand, après avoir été coincés par un orage, dans un rapide, leur embarcation se retourne et leur père disparaît.

De retour sur les Causses où ils vivent dans un camion, la famille va avoir beaucoup de mal à surmonter le drame, d’autant que le doute sur ce qui s’est vraiment passé dans ce canyon commence à envahir Tom et Luna.

Je reconnais qu’il y a de belles pages dans ce roman, mais pour moi tout a mal commencé, et je n’ai jamais accroché.

Tout d’abord, même en faisant confiance à un guide, il faut être vraiment con pour s’engager dans un canyon dont on ne sait rien, sans même avoir une idée de la météo. A partir de là, je me dis qu’ils ont bien cherché ce qui leur arrive.

Ensuite le narrateur Tom ne parle absolument pas, et ne pense pas, comme un ado de 15 ans. C’est censé être sa voix qu’on entend, pas celle d’un écrivain confirmé qui fait des phrases. Du coup je n’ai pas cru une seconde au narrateur, et par ricochet aux autres personnages.

A partir de là, plus grand-chose ne m’a touché, et il ne restait plus que la curiosité du final de l’intrigue, qui n’est pas non plus une grosse surprise. Donc raté pour moi, pas du tout fasciné comme certains de mes collègues.

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