Mourir en juin
  • Date de parution 11/02/2025
  • Nombre de pages 368
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782743665524
  • Editeur RIVAGES
  • Format 225 x 156 mm
  • Edition Grand format
Moins de 3 mois

Mourir en juin

Résumé éditeur

Une femme vient signaler à la police que son fils a disparu mais on ne trouve aucune trace de l'existence du jeune garçon. L'inspecteur Harry McCoy ne tarde pas à découvrir que la famille est membre d'une secte chrétienne, ce qui jette une tout autre lumière sur cette disparition. Par ailleurs, des vieillards esseulés et marginaux sont victimes d'empoisonnements et parmi ces hommes considérés comme des rebuts de la société se trouve le propre père d'Harry. Voici la sixième enquête de l'inspecteur Harry McCoy et de ses collègues à Glasgow dans les années 1970.

livré en 5 jours

  • Date de parution 11/02/2025
  • Nombre de pages 368
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782743665524
  • Editeur RIVAGES
  • Format 225 x 156 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

J’ai fait connaissance de l'inspecteur Harry McCoy avec Janvier noir, qui se déroule en 1970 à Glasgow. De mois en mois, me voici en Juin, à la moitié de la série qui monte en puissance. Cette fois-ci, c’est en 1975 que se déroule cette nouvelle aventure mettant en scène Harry et son collègue et ami Wattie.

C’est sans doute le tome le plus sombre, le plus noir, celui qui m’a serré le cœur au-delà du raisonnable parce que Harry va mal et que je me suis attachée à lui comme s’il existait vraiment. Il perd pied, se perd lui-même, l’espoir semble le déserter. Il mange mal, boit trop, ne fréquente pas toujours les bonnes personnes. Son passé difficile le hante, il ne prend pas soin de lui comme s’il ne s’autorisait pas à être heureux. Pourtant des personnes lui témoignent leur amour ou leur affection : Margo, Murray etc. Il semble ne pas en tenir compte…

Wattie et Harry viennent d’être « relocalisés » au commissariat de Possil, dans un autre quartier de la ville, officiellement pour une restructuration. Wattie est persuadé qu’il y a une raison précise pour ce « déplacement » et que son camarade le sait et ne lui dit rien… Alors, parfois, les relations sont un peu compliquées entre les deux hommes qui pourtant s’apprécient.

Un jour, une femme débarque au bureau en disant que son fils a disparu. En creusant, il s’avère que ce n’est pas clair et que l’enfant n’existe pas. Elle fait partie d’une communauté religieuse où les gens semblent un peu « illuminés ». En parallèle des sans-abris sont retrouvés morts. Mort naturelle ou alcool frelaté par leurs soins ? Ou autre chose ? D’ailleurs qui pourrait regretter ces gens-là ?

Nos deux policiers ont du travail. En outre, la guerre des gangs est ouverte en continu. De ce fait, l’atmosphère est particulièrement lourde, tendue. McCoy est sur tous les fronts, souvent seul car collaborer, se confier, tout cela n’est pas naturel chez lui. C’est un électron libre, qui détourne les règles. Il a un sens aigu de la justice. On peut lui faire confiance mais il a ses propres idées, ses propres méthodes. Il est impulsif et ça lui joue des tours, le mettant dans des situations qu’il ne maîtrise pas. C’est un personnage intéressant, il a besoin de solitude, navigue entre deux eaux, entre le bien et le mal. Il hésite pour ses choix, se trompe quelques fois et ne sait plus que faire…

Alan Parks retranscrit bien l’ambiance de cette ville, aux quartiers abîmés, qu’il faudrait rénover, gangrénés par la pègre mais pas que … Il nous envoie sur des fausses pistes. Il montre parfaitement les conditions de travail de la police, les mensonges, les « arrangements » avec la vérité.

L’écriture est forte, fluide (merci à Olivier Deparis, le fidèle traducteur). Le vocabulaire est bien choisi, que ce soit pour présenter les événements ou les émotions et pensées des individus. C’est une force de l’auteur, il partage avec nous le quotidien, sous toutes ses formes, de ceux qui « habitent » son récit.

J’ai beaucoup aimé les différentes problématiques abordées, notamment sur la place de la religion, ses dérives ainsi que tout ce qui concerne l’influence que ce soit au commissariat, dans la rue ou ailleurs. Ce n’est pas évident de dire non lorsque ceux qui sont face à vous semblent avoir raison et ne vous laissent pas le choix.

Vivement le roman de Juillet pour voir ce que devient Harry !

Mourir en juin est le sixième volet d’une série signée Alan Parks qui devrait en compter douze, un par an représentant un mois de l’année, explorant la criminalité à Glasgow au milieu des années 70.

Cette série met en valeur les enquêtes de Harry McCoy, flic porté sur les excès en tous genres, plus amical avec la pègre glaswégienne qu’avec sa propre hiérarchie et beaucoup de ses collègues. Franc-tireur, parfaitement à l’aise dans les bas-fonds, il se traîne de pubs borgnes en clubs glauques pour investiguer, aidé par un adjoint précieux nommé Watson comme un certain docteur et par un caïd local Cooper avec qui il a partagé les douleurs d’une éducation en foyers.

« Un premier cadavre est découvert à la fin du mois de mai. Il est identifié par Harry McCoy comme étant celui de « Govan Jamie », un clochard qui vivait à la rue. McCoy connaît bien la communauté de ces sans-abri, alcooliques, miséreux et solitaires : son propre père vit parmi eux. McCoy et son adjoint Wattie ont été temporairement « relocalisés » au commissariat de Possil dans le cadre d’une restructuration de la police de Glasgow. L’inspecteur s’y trouve confronté à une femme éplorée qui affirme que son petit garçon a disparu. Lorsqu’il demande à voir une photo de l’enfant, la mère répond qu’elle n’en a pas. Le père, pasteur, est à la tête de l’Église des Souffrances du Christ dont les préceptes interdisent toute représentation. Mais le plus étrange dans cette histoire est que personne, dans le quartier ou ailleurs, ne semble avoir entendu parler de cet enfant. »

Avec un tueur de vieux SDF, une secte qui semble développer une histoire inquiétante avec un gamin qui n’existe peut-être pas et une mission d’infiltration dans un commissariat, McCoy ne va pas chômer. Entre histoire personnelle et affaires urgentes, il se lance dans une enquête, forcément alcoolisée mais moins qu’à l’accoutumée. L’investigation est de qualité et permet de se frotter aux plus mal lotis de la cité écossaise. On n’est pas trop inquiet néanmoins pour McCoy vu qu’on sait que la série fait ses douze volumes et on voit mal Parks supprimer son principal atout, ex aequo avec les terribles instantanés sur la sombre Glasgow.

Forcément, une fois arrivé à la sixième histoire, le lecteur sent beaucoup mieux les enquêtes, l’architecture des romans, certaines redondances (comme les multiples épisodes à l’arme blanche) mais reste agréablement surpris par certaines affaires et l’émotion qu’elles peuvent développer.

Pour le néophyte, ce roman (sans atteindre les sommets de Joli mois de mai de très loin le meilleur) s’avère néanmoins une bonne manière d’entrer dans la série et de découvrir un bon auteur de polars écossais. Les stigmates et scories de McCoy, sans être totalement clichés, sont généralement associés aux flics cabossés : une enfance malheureuse, des addictions, sont développés ou rappelés dans Mourir en juin. Enfin si cet univers écossais des années 70 vous séduit particulièrement, tentez donc Retour de flamme de Liam McIlvanney, un must.

Classique mais néanmoins une valeur sûre.

AUTRES LIVRES DE Alan Parks4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés